Après l’annonce de l’arrêt de l’activité chez Continental Biscuits, les réactions se multiplient. Les salariés, eux, sont décidés à poursuivre leur occupation des lieux.
Daniel Weber, conseiller général du canton de Guebwiller, est remonté : « Dans cette affaire, le comportement de M. Chervin me semble scandaleux ! » L’élu ne comprend pas cette politique du silence. « En même temps, ce n’est pas si étonnant : il semblerait que ses entreprises ferment les unes après les autres. Il aurait également monté une société de transport à Bratislava », ajoute-t-il . Et Daniel Weber de pointer également d’autres investissements passés de Didier Chervin : « A-t-il touché des subventions pour dépolluer le site du Hammer à Munster ? » Une question qu’il entend bien poser à l’intéressé lundi, lors de la table ronde organisée par le député-maire de Cernay, Michel Sordi, en partenariat avec le sous-préfet de Guebwiller.
De son côté, Fernand Doll, maire de Buhl, assure n’avoir jamais eu aucun contact avec Didier Chervin : « Nous cherchons à le contacter depuis 2003 pour avoir 4 mètres de son terrain pour la piste cyclable entre le collège et le RD 430. Nous l’avons encore relancé en décembre 2009 par écrit. Mais pour cela, il ne nous a jamais répondu. » Cette situation ne l’empêche pas d’être affecté par ce que connaissent aujourd’hui les salariés. « Peut-être auraient-ils dû agir plus tôt… Mais c’est vrai qu’ils voulaient sauver leur boulot. Il semblerait que leur employeur les a endormis. Nous, en tant qu’élus, nous sommes démunis. »
« La situation n’est pas neuve »
Pour Marc Jung, président de la Communauté de communes de la région de Guebwiller, « cette histoire, c’est un peu la chronique d’un événement annoncé. La situation n’est pas neuve : il y avait déjà eu des factures de gaz non réglées et une première coupure ». Lui aussi compte sur la réunion de lundi pour obtenir quelques éclaircissements : « Aujourd’hui, il faudrait qu’on connaisse la position du principal intéressé.
Par exemple, est-ce qu’il veut aller au dépôt de bilan ? Nous n’en savons rien. Jusque-là, il n’a pas eu une attitude responsable. On peut même parler de comportement scandaleux. Il aurait au moins pu parler à ses salariés. Là, on n’a pas l’impression que c’est quelqu’un qui essayait de trouver des solutions et il n’a pas eu un grand respect pour ses salariés. »
Ces derniers sont toujours mobilisés en attendant la rencontre de lundi après-midi à la sous-préfecture. Pour l’heure, ils se sont organisés pour assurer des permanences nuit et jour, ainsi que ce week-end. « Nous sommes vraiment remontés. Pour nous, il y a eu une mauvaise gestion et un vrai manque de communication », affirme Martine Nuzzo, secrétaire du CE et déléguée syndicale CFTC.
Ces derniers sont toujours mobilisés en attendant la rencontre de lundi après-midi à la sous-préfecture. Pour l’heure, ils se sont organisés pour assurer des permanences nuit et jour, ainsi que ce week-end. « Nous sommes vraiment remontés. Pour nous, il y a eu une mauvaise gestion et un vrai manque de communication », affirme Martine Nuzzo, secrétaire du CE et déléguée syndicale CFTC.
( Source L'Alsace )
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