Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

Cette page d'informations concernant Buhl n'est pas une émanation des Élus de la Municipalité de Buhl ni au service de ces derniers.


Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

29 juin 2009

Marché aux puces


La 23e édition du marché aux puces de Buhl a attiré de nombreux chineurs hier. « Nous avons accueilli près de 170 exposants, c'est un maximum », a indiqué Paul Stein, président de l'union chorale de Buhl, qui organise la manifestation.

Dès 7 h, les négociations ont débuté : « Nous avons bien vendu. Mais les bons prix se font entre 6 h et 9 h », explique Véronique Biehler, ravie de son chiffre d'affaire à la demi-journée.

Depuis trois ans, elle et Martine Fremont viennent vendre sur le marché aux puces de Buhl. « Ce qui marche le plus, ce sont les bandes-dessinées et les livres militaires. Les collectionneurs s'y intéressent beaucoup », indique Véronique Bielher.

Pour Stéphane, qui a exposé pour la première fois à Buhl, le marché aux puces est l'occasion de vider le grenier : « Je me débarrasse des jouets et habits de mes deux enfants et je réinvestis l'argent gagné dans leur garde-robe ou de nouveaux jouets », confie-t-il.

Les bénéfices de la journée serviront à financer les déplacements et les partitions des membres de la chorale.

(source DNA )

Deux Buhlois au championnat de France


« Elèves » de l'école de vélo de la MJC Buhl, Xavier Fischer et Floriane Barberio ont été retenus en équipe d'Alsace pour participer au Trophée de France du Jeune Cycliste, du 2 au 5 juillet prochains.
Véritable championnat de France - sans le nom - des écoles de vélo, le TFJC réunira début juillet, à Montbéliard, les meilleurs pupilles, benjamins et minimes de l'hexagone. Les régions seront représentées par des équipes de douze coureurs, quatre pour chacune des trois catégories d'âges, avec une parité totale entre garçons et filles. Parmi les douze Alsaciens, figurent deux sociétaires de la MJC Buhl, pupilles tous les deux, Floriane Barberio et Xavier Fischer.


Le travail de touteune saison


Pour la plus grande satisfaction de Thierry Fischer, le « directeur » de l'école de vélo, et aussi le père de Xavier : « Pour cette sélection, Francis Buchwalter, le responsable de la Commission Jeunes du Comité d'Alsace de Cyclisme, a tenu compte des résultats du TRJC (R pour Régional) et aussi de ceux obtenus depuis le début de la saison lors des différents concours des écoles de cyclisme, dont celui de Buhl en avril. » Vainqueur à Buhl, Xavier Fischer a aussi été cinq fois 2e et deux fois 3e.

Autrement dit, il est toujours monté sur une marche du podium. A 8 ans et demi, il rivalise, sans complexe avec des garçons de dix ans et n'est barré que par un Bas-Rhinois... de 10 ans justement ! Quant à Floriane Barberio, elle n'a découvert le vélo qu'à l'ouverture de l'école, en octobre dernier. « Après avoir gagné à Buhl, mais à domicile, précise encore Thierry Fischer, elle a mangé son pain noir et a subi, en avril et mai, la concurrence des cinq ou six filles de sa catégorie.

Depuis fin mai, elle s'est prise en mains, réalisant de bons temps dans les sprints. Et tout a changé puisqu'elle a fini première du TRJC. Elle est maintenant souvent devant des garçons et termine à la 4e place, au pied des podiums, occupés par... les meilleurs garçons. »


Un concours complet


Autre satisfaction pour Thierry Fischer, la 3e place prise par sa jeune troupe lors du 1er championnat d'Alsace sur piste des écoles de vélo, sur le vélodrome de Hautepierre. Le programme du TFJC de Montbéliard est copieux et complet. Les concurrents se mesureront dans quatre épreuves, dont trois sur le terrain et une plus théorique. Ils débuteront par le sprint (03 juillet), puis passeront au cyclo-cross (4 juillet) sur la base de loisir de Brognard, là où a lieu chaque hiver une des manches françaises de la Coupe du Monde de la spécialité. Ils répondront ensuite à un QCM (questions à choix multiples) sur cinq thèmes (réglementation, entraînement, mécanique, orientation, sécurité routière) et termineront le dernier jour (5 juillet) par la course en ligne.
( Source DNA )

27 juin 2009

8e édition des challenges « Bader » et « Erny ».



Les enfants de la balle


Ce sont près de 200 jeunes qui se sont retrouvés, DIMANCHE 14 JUIN 2009, sur le terrain de football du FC Buhl dans le cadre de la 8e édition des challenges « Bader » et « Erny ».


Vingt équipes, parmi lesquelles AGIIR, Buhl, l'ASIM, les SR Colmar, Mulhouse, Munster, Kingersheim ou encore Wittenheim se sont disputées pendant plusieurs heures les deux trophées.


Cette 8e édition est d'une importance capitale pour le Football Club de Buhl cette année. En effet, après l'incendie qui a ravagé le club house, il y a près de deux mois, ce tournoi devrait permettre d'envisager l'avenir avec un peu plus de sérénité.

Une chose est en tout cas certaine : la solidarité dans le petit monde du ballon rond n'est pas un vain mot.

A travers ce tournoi, et outre la qualité évidente du plateau proposé, les vingt équipes ont tenu à apporter leur soutien inébranlable à leurs voisins buhlois.


(Source DNA)

Pro-Hugstein va de l'avant


L'association Pro-Hugstein a tenu en fin de semaine dernière son assemblée générale annuelle à la mairie de Guebwiller.Présidée depuis sa création par Jean-Marie Nick, Pro-Hugstein milite pour "la sécurisation, la consolidation, la restauration et la conservation de la ruine castrale" qui surplombe le Florival, ancienne propriété des princes-abbés de Murbach.

Dans son rapport moral, celui-là a rappelé la signature d'une convention avec la communauté de communes, la collaboration avec Cécile Roth-Modanèse, animatrice du patrimoine à la CCRG, et évoqué la sauvegarde du Hugstein non par « une reconstruction à la Hohlandsbourg (...) mais une mise en valeur à l'anglaise avec une ruine consolidée (...) dans un cadre verdoyant ».

Au cours de l'année 2008, Pro-Hugstein a participé au 1er forum des associations, à l'exposition "Au coeur du patrimoine, le métiers d'art" organisée aux Dominicains par la Fremaa, fait des sorties d'étude aux ruines du Wangenbourg, du Freudeneck et de Wieladingen, édité deux jeux de quatre cartes postales anciennes, été reçue membre de l'OMAC guebwillerois et de l'OMSC de Buhl.

Dans les prochains mois, l'association organise une journée de travail (6 juin), parraine un chantier de jeu sur le site (fin juillet), participe à une campagne de relevés de la ruine menée par des archéologues (en septembre).

Au cours de son intervention, Denis Rebmann a dit sa « (bonne) surprise lorsqu'il a été constaté, après débroussaillage, que peu de travaux étaient nécessaires pour mettre la ruine en valeur » ; pour lui, « il faut avancer rapidement, abattre quelques arbres afin de faire du site un site convivial sans toucher à la ruine ».

Association aux finances saines, comptant une centaine de membres, Pro-Hugstein finit l'exercice avec un solde positif de 1 644 €, et un solde cumulé de 5 095 €.Membres sortants du bureaux, Bernard Brand, Patricia Brand, Patrick Rzenno et Françoise Schmitt sont réélus à l'unanimité.

Composition du bureau : président, Jean-Marie Nick ; vice-présidents, Christian Cheray, Philippe Legin et Michel Ruh ; secrétaire, Jean-Luc Ullmann ; secrétaire adjoint, Daniel Haering ; trésorier, Reine Bailleux ; trésorier adjoint, Patrick Rzenno ; membres cooptés : Jacky Koch, Françoise Maurer, Jean-Sébastien Priot, Jean-Michel Rudrauf, Cécile Roth-Modanèse.
( source DNA)

20 juin 2009

La préméditation retenue : huit ans de réclusion

Reconnu coupable de l'assassinat de Jonathan Fekos à Buhl en 2007, un jeune homme de 18 ans a été condamné hier à huit ans de réclusion.


Le 9 décembre 2007 à Buhl, un adolescent était tué d'un coup de couteau. Touché sous l'aisselle, Jonathan Fekos décédait sur les lieux.

Avocat de la défense, Me Moustapha Nouassi, inscrit au barreau de Luxembourg mais colmarien d'origine, a demander la requalification des faits en coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner : « Mon client n'est pas l'agresseur », explique l'avocat.

Tout aurait démarré cet après-midi-là avec une demande de cigarette de la part de la victime.

Un seul coup a été donné, le couteau ayant été enfoncé jusqu'à la garde.

L'adolescent s'est écroulé quelques mètres plus loin et est décédé quelques secondes plus tard. Jonathan était scolarisé à Cernay, comme Hakan. Nés à un mois d'intervalle, les deux jeunes gens habitaient le même quartier.

Aujourd'hui majeur, l'auteur du coup de couteau est jugé depuis hier par la cour d'assises des mineurs. Agé de 17 ans à l'époque, Hakan est poursuivi pour assassinat. La préméditation a été retenue car l'accusé se serait saisi du couteau papillon avant que la victime revienne vers lui

Les deux adolescents se connaissaient, se serraient parfois la main.

Le 9 décembre 2007, Hakan a tué Jonathan, dans le quartier de la résidence du Moulin à Buhl Jonathan Fekos préparait un bac pro en menuiserie.
Hier, lors de la deuxième journée d'audience, Hakan, âgé de 17 ans au moment des faits s'est excusé, expliquant que son intention n'était pas de tuer mais tout en essayant d’expliquer que c’était un accident… La famille de Jonathan a le sentiment qu’il n’assume pas ses actes.


La cour a retenu la préméditation.

Une première altercation s'était produite entre les deux jeunes gens pour une histoire de cigarette, puis Jonathan Fekos était revenu vers Hakan. Entre-temps, ce dernier avait annoncé :


« Je vais le tuer ».


Il avait sorti son couteau papillon. Carine Greff, l'avocat général, substitut au parquet de Colmar qui avait ouvert l'information judiciaire en décembre 2007, a requis entre huit et dix ans de réclusion. Avec l'excuse de minorité, de principe, le jeune accusé encourait une peine maximale de 20 ans.
Quand, hier après-midi à l'issue de deux heures et demie de délibérations, la présidente de la cour Marie-Emmanuelle Badinand a prononcé la peine de huit ans, les parents et les proches de la victime ont laissé échapper un soupir de déception :
« Ils ne comprennent pas »,
« Pour les victimes que je représente, ce procès est synonyme de beaucoup d’incompréhension et de souffrance. Leur frère et beau-fils ne reviendra jamais ; c’est difficile à vivre. Ils imaginaient une peine plus forte : avec les remises de peine, le jeune homme sera dehors dans deux ans et demi »regrette Me Serge Monheit, l’avocat du beau-père et de la sœur de Jonathan Fekos un des avocats des parties civiles également représentées par Mes Schillé et Noel.
" C'est une bonne décision, il a pris conscience du drame », a commenté Me Nouassi qui ne compte donc pas faire appel "

6 juin 2009

Souvenirs de guerre de René Saenger


Histoire René Saenger exerce son devoir de mémoire


Pour ne pas oublier et transmettre aux jeunes générations son histoire, le Buhlois René Saenger a consigné dans un petit opus ses tribulations à travers l’Europe en guerre.


« Le 6 juin 1944 ? J’étais au bord de la mer Noire. Vous savez, la nouvelle du débarquement en Normandie s’est propagée comme une traînée de poudre. On était bien informés, notamment par les permissionnaires.

C’est à ce moment que je me suis dit que ce n’était pas maintenant que j’allais risquer ma vie, il allait falloir se débrouiller pour rester vivant », raconte le Buhlois René Saenger.
À 85 ans, ce Guebwillerois d’origine est plutôt alerte et se souvient bien des événements qui se sont produits pendant les années de guerre.

Pour ne pas oublier et transmettre aux jeunes générations, notamment à ses petites-filles Rachel et Stéphanie, il a relaté son périple à travers l’Europe en guerre à Armand Durlewanger qui l’a consigné dans un petit ouvrage intitulé : « Les tribulations d’un Alsacien en guerre, 1942-1945 ».


Tout a commencé effectivement en 1942 quand René Saenger a reçu son ordre de mobilisation.


Pour ne pas endosser l’uniforme allemand, il essaie de rejoindre la Suisse avec un ami. Il est arrêté par la Gestapo et incarcéré à Mulhouse, puis à Schirmeck. Mais le Guebwillerois est un coriace, il s’évade du camp de Schirmeck le 7 juillet pour venir se réfugier chez une résistante guebwilleroise. Il se cache par la suite dans la forêt avant d’être hospitalisé et renvoyé à Schirmeck.

Direction la Crimée

De là, il est envoyé en Bohème pour une préparation militaire. « Début 1943, c’est le départ pour Odessa en Crimée, nous avons mis trois semaines en train de marchandises. Quand nous sommes arrivés, les Allemands ont séparé les Alsaciens, ils n’avaient pas confiance en nous. La première nuit, 60 des 120 soldats de ma compagnie ont été tués.

Par la suite, nous avons reculé petit à petit devant l’avancée des Russes. En août 1943, j’ai eu un accident. J’ai été hospitalisé puis je suis retourné au bord de la mer Noire, c’est là que j’ai appris l’arrivé des alliés en Normandie.

Avec mon copain Bernard Meister, de Guebwiller, nous nous sommes cachés pour essayer de prendre un des bateaux de transport qui quittaient la Crimée. Nous avons laissé partir les gros qui pouvaient se faire attaquer pour finalement embarquer sur un plus petit. Nous avons rejoint la Roumanie, puis la Hongrie et enfin Varsovie », précise l’ancien combattant.


Mais son aventure n’est pas terminée, il déserte et se fait rattraper par les SS et finalement passe devant le Conseil de guerre pour être condamné à 15 ans de bagne en Prusse Orientale. En février 1945, la prison est encerclée par les Russes et René Saenger en profite une nouvelle fois pour s’échapper et se cacher dans une ferme où il trouve une veste de prisonnier français.

Il devra chanter la Marseillaise pour prouver qu’il est bien Français puis prendre un bateau pour Constantinople et retrouver le sol français à Marseille, le 5 avril 1945.


Quelques jours plus tard, il s’engageait dans l’armée Française : « Dans l’aviation, pour ne plus marcher ! J’ai obtenu une permission la même année et je suis rentré à Guebwiller, pour de bon, en 1948. » Son itinéraire tout particulier lui aura valu plusieurs distinctions dont la Légion d’honneur.


COMMANDER Il est possible d’acquérir l’ouvrage de René Saenger « Les tribulations d’un Alsacien en guerre, 1942-1945 », vendu au prix de € 15 , en téléphonant au 03.89.76.06.04.

5 juin 2009

Initiation à la sécurité


L’éducation routière dans les écoles primaires du département a touché près de 6000 élèves durant treize semaines.
Mardi, par une circulation intense rue du Florival à Buhl, les élèves du cours moyen de Hubert Martin de l’école Koechlin étaient confrontés aux aléas de la route, sur une centaine de mètres, du Crédit Mutuel à la pharmacie, sous la haute surveillance des gendarmes, en l’occurrence Éric Humbert, Alain Meistermann et Denis Lauer de la brigade motorisée de Soultz.

Comme pour tous leurs camarades des écoles du Haut-Rhin, ils ont effectué deux passages d’évaluation, avant un dernier passage noté. Auparavant, ils avaient suivi une partie théorique, notamment sur le fameux «tourne à gauche».

Cette session buhloise a permis aux représentants des différentes instances concernées de dresser un bilan de l’opération « Action sécurité routière » qui touche à sa fin.


Le maire de Buhl, Fernand Doll a accueilli Michel Habig, président régional de Groupama, le lieutenant-colonel de gendarmerie Michel Balland, Sandrine Appelshauser, de l’inspection académique responsable du suivi des élèves pour la prévention, Bruno Keller, président de la prévention routière, Anita Bruno, adjointe à la communication interministérielle de la préfecture du Haut-Rhin.


Le gendarme, un éducateur

Nul doute que cette opération a été un succès pour les 5736 élèves de 276 classes du département concernant 196 communes. En y associant l’éducation routière proposée par les polices nationales et municipales, elle concerne même 7 875 élèves pour 346 classes.

Saluant l’exemplarité de cette opération, le colonel a ajouté : « elle permet aussi aux jeunes de côtoyer un gendarme et de comprendre son rôle d’éducateur, car il n’est pas seulement là pour réprimer ».

Pour Michel Habig comme pour les autres intervenants, « l’effort pour sauver les vies est important. C’est aussi l’action d’une assurance qui mise sur l’éducation ».