Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

Cette page d'informations concernant Buhl n'est pas une émanation des Élus de la Municipalité de Buhl ni au service de ces derniers.


Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

29 août 2008

Buhl : Harpe et flûte en duo


Perrine et Janny Fuchs, qui forment le duo flûte et harpe Entract, ont donné mardi soir leur avant-dernier concert de la saison dans la nef de l’église Saint Jean-Baptiste de Buhl.

Fanny Fuchs à la harpe et sa sœur Perrine à la flûte traversière sont nées dans une famille de musiciens
.
Leur mère chante dans l’ensemble vocal féminin Élégie tandis que leur père est chef de chœur et hautboïste, fondateur de la chorale de Zimmersheim La Pastourelle et de la bande de hautbois de Mulhouse L’Ill aux Roseaux.

Dès leur plus jeune âge, Fanny et Perrine se sont tournées vers la musique et ont aimé s’offrir des moments musicaux en famille et entre amis.

Après avoir suivi un cursus d’études à l’école de musique de Rixheim dans les classes d’Hélène Duchaillut et de Danièle Lamaze, puis au conservatoire de Mulhouse dans les classes d’Aude Rocca-Serra et d’Isabelle Papirer, elles ont toutes deux obtenu le DEM, diplôme sanctionnant la fin des études de 3e cycle.

Elles ont eu l’occasion de jouer dans diverses formations régionales.

Menant actuellement des études de biologie à l’université de Strasbourg pour l’une et à l’école du Louvre à Paris pour l’autre, elles consacrent une partie de leur loisir à partager le plaisir de la musique de chambre et se produisent régulièrement en duo.

Passionnées de musique dès leur plus jeune âge, elles ont rapidement souhaité partager cette passion à deux pour mieux la communiquer aux autres. Elles ont choisi un répertoire d’œuvres de compositeurs contemporains qui leur ont permis de mettre en valeur toutes les nuances que peuvent apporter leurs deux instruments grâce à leur maîtrise et à leur virtuosité.

Le choix de plusieurs pièces composées pour la harpe par Bernard Andrès, compositeur et soliste dans l’orchestre philharmonique de Radio France, a permis à Fanny de mettre en valeur son instrument sur une évocation de Duke Ellington dans la plus pure tradition jazz.

Trois pièces pour flûte, introduites par trois Haiku (poèmes japonais), ont emmené le public à la suite du vol de la coccinelle ou à la dérive du nuage sans racines au fil de l’eau. Le public a pu goûter aux saveurs des épices sur trois pièces signées par Ferroud, avant de vibrer sur les notes conjointes de la flûte et de la harpe aux tangos du compositeur contemporain Astor Piazzola

22 août 2008

Florival : Les fleurs ont la cote



La commission du fleurissement du Florival s’est rendue dans les différentes communes de la vallée, lundi dernier, pour noter le fleurissement.

Plus de 120 maisons avec jardins, balcons ou façades, immeubles collectifs et commerces ont été notés, sur proposition des différentes communes : une dizaine dans chaque catégorie.


Sous la présidence de Marius Ernst, de la commission départementale, les responsables des communes, Annette Huguenot pour Guebwiller, Yves Coquelle pour Buhl, Philippe Legin pour Murbach, Jean-Pierre Lamey pour Lautenbach-Schweighouse, Fabienne Hammerer pour Lautenbach-Zell-Sengern et Monique Schubnel pour Linthal, ont attribué les huit notes qui définiront les 60 meilleurs au classement du Florival.


À l’unanimité du jury, le fleurissement 2008 a été jugé de bonne qualité, soigné, varié et coloré. Les lauréats seront récompensés lors du marché aux fleurs à Buhl, au mois de mai 2009. Christian Cheray, l’adjoint au maire de Buhl, a coordonné l’organisation de cette journée de travail.

17 août 2008

Buhl : L’adjoint Yves Coquelle marie son fils


Samedi 9 août, l’adjoint Yves Coquelle a présidé le mariage civil de son fils Sébastien, qui a uni sa destinée à celle d’Audrey Ertlé, à la mairie de Buhl.


La cérémonie religieuse a été célébrée à l’église Saint Jean-Baptiste de Buhl par le père Damien Moglo, qui a donné la bénédiction nuptiale aux jeunes époux.


La cérémonie a été rehaussée par la chorale Sainte-Cécile de Buhl, et par Éric Schweinberg titulaire de l’orgue. La mariée, Audrey Ertlé, responsable de caisse, est la fille de Jean-Jacques Ertlé et de son épouse Christiane Hansen domiciliés à Guebwiller.


Le marié est le fils de l’adjoint au maire Yves Coquelle et de son épouse Élisabeth, née Iby. Sébastien Coquelle est opérateur régleur. Les jeunes époux et leurs deux enfants, Alyssa et Ewan, sont domiciliés à Guebwiller.

12 août 2008

Buhl : Jean Bader, 80 ans et toujours aussi engagé


Jean Bader fête aujourd’hui ses 80 printemps. Il est né le 12 août 1928 dans la cité Saint-Jean, un « Kelwa Sundig » (un dimanche de foire). Il a gardé durant de nombreuses décennies, et aujourd’hui encore, une même ligne de conduite : « Défendre Buhl et la vallée, je suis un peu chauvin lorsqu’il s’agit de mon village et du Florival. » Aussi, ses engagements dans la vie communale, associative et ses obligations professionnelles ont été multiples et le sont encore. À l’occasion de son anniversaire, il a bien voulu révéler quelques anecdotes.


Président d’honneur de Florisesti


Conseiller municipal de 1971 à 1977, puis de 1983 à 1995, avec un mandat d’adjoint de 1989 à 1995, Jean Bader était chargé de l’OMSC (Office municipal des sports et de la culture), et des personnes âgées. Il a connu deux maires, Jacques Jeanmougin et le docteur André Mathias. « Après les réunions on se rendait avec le maire André Mathias au restaurant du village, chez Joseph Schaffhauser, la Elsassische Wiestube où cela se prolongeait jusqu’à 3 h du matin, quand Joseph lançait Ich habe kein wein mehr (je n’ai plus de vin) », se souvient-t-il.


Durant son mandat d’adjoint, il a concrétisé l’aide à un village roumain. Responsable des délégations qui se sont rendues en Roumanie, il est aujourd’hui président d’honneur de Florisesti qui correspond toujours avec les deux villages roumains.


Fidèle supporter du FC Buhl


Côté associatif, l’engagement de Jean Bader est impressionnant. Avant la guerre à la société de gymnastique, il est encore aujourd’hui un fidèle supporter du FC Buhl qu’il a rejoint en 1953, et où il a occupé le poste de secrétaire et de président délégué en 1997. Lors du 25e anniversaire, le président départemental Jehdelé a remis à Jean Bader une caisse de champagne qu’il avait gagné en pariant que le FC Buhl, déclassé de 2e division en 4e division, serait champion d’Alsace. Pari tenu, pari gagné.


Une autre soirée mémorable a été celle où le FC Buhl a remporté la coupe du Crédit Mutuel en battant les Italiens de Guebwiller 3 à 1 devant 1 000 spectateurs. Jean Bader a également créé il y a une vingtaine d’années l’association des anciens du FC Buhl « essentiellement pour les 3e mi-temps ».


Président fondateur de la MJC en 1974 (avant foyer club des jeunes durant une dizaine d’années), il a eu quelques petites échauffourées avec le curé Reichmann et le conseil de fabrique de l’époque, qui ne voulait pas signer le bail avec la MJC : « Nous avions rénové entièrement le bâtiment pour une somme très importante. Les papiers peints en rose, une photo de Mao Tsé-toung mais qui en réalité était celle du maître fondateur du judo, Jigoro Kano, avait appelé une petite réticence… momentanée. »


Titulaire de la Croix de guerre


En vingt-cinq années de retraite, ses occupations l’ont également amené à faciliter la création du COBF (Course orientation Buhl Florival) dont il est président d’honneur, à être un pilier des Amis du retable de Buhl, à être actif au sein de l’association du Haut-Florival S’Lindeblätt dont il est membre fondateur et, depuis peu, de s’impliquer dans la dernière née du Florival le Pro-Hugstein.


Jean Bader a eu de nombreuses distinctions et il tient beaucoup à la Croix de guerre avec palme, méritée durant son engagement militaire en Indochine de 1945 à 1948 où « encerclé durant dix jours, nous avions été secourus et libérés par la légion étrangère la veille de Noël. »


Après la libération de Strasbourg, lui évitant la mobilisation dans le Reicharbeitsdienst, dont il avait déjà reçu l’ordre, il s’était engagé volontaire dans l’armée française. Il fait parti du comité de l’UNC locale.


Sa vie professionnelle : mineur de fond en 1948 et 1949, employé à Marin Astruc jusqu’en 1963, puis à Sévylor comme cadre commercial jusqu’en 1983, l’a également impliqué dans les mouvements syndicaux et des comités de défense pour les ouvriers. « Ma vie n’a pas été toujours un long fleuve tranquille », ajoute le quadragénaire qui est heureux de partager sa vie avec son épouse Mariette, née Still, avec qui il a convolé en justes noces le 4 mai 1951. Elle lui a donné deux filles : Danielle et Michelle. Il est aujourd’hui deux fois grand-père et depuis plus d’un mois arrière-grand-père d’un petit Sacha.