Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

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12 août 2008

Buhl : Jean Bader, 80 ans et toujours aussi engagé


Jean Bader fête aujourd’hui ses 80 printemps. Il est né le 12 août 1928 dans la cité Saint-Jean, un « Kelwa Sundig » (un dimanche de foire). Il a gardé durant de nombreuses décennies, et aujourd’hui encore, une même ligne de conduite : « Défendre Buhl et la vallée, je suis un peu chauvin lorsqu’il s’agit de mon village et du Florival. » Aussi, ses engagements dans la vie communale, associative et ses obligations professionnelles ont été multiples et le sont encore. À l’occasion de son anniversaire, il a bien voulu révéler quelques anecdotes.


Président d’honneur de Florisesti


Conseiller municipal de 1971 à 1977, puis de 1983 à 1995, avec un mandat d’adjoint de 1989 à 1995, Jean Bader était chargé de l’OMSC (Office municipal des sports et de la culture), et des personnes âgées. Il a connu deux maires, Jacques Jeanmougin et le docteur André Mathias. « Après les réunions on se rendait avec le maire André Mathias au restaurant du village, chez Joseph Schaffhauser, la Elsassische Wiestube où cela se prolongeait jusqu’à 3 h du matin, quand Joseph lançait Ich habe kein wein mehr (je n’ai plus de vin) », se souvient-t-il.


Durant son mandat d’adjoint, il a concrétisé l’aide à un village roumain. Responsable des délégations qui se sont rendues en Roumanie, il est aujourd’hui président d’honneur de Florisesti qui correspond toujours avec les deux villages roumains.


Fidèle supporter du FC Buhl


Côté associatif, l’engagement de Jean Bader est impressionnant. Avant la guerre à la société de gymnastique, il est encore aujourd’hui un fidèle supporter du FC Buhl qu’il a rejoint en 1953, et où il a occupé le poste de secrétaire et de président délégué en 1997. Lors du 25e anniversaire, le président départemental Jehdelé a remis à Jean Bader une caisse de champagne qu’il avait gagné en pariant que le FC Buhl, déclassé de 2e division en 4e division, serait champion d’Alsace. Pari tenu, pari gagné.


Une autre soirée mémorable a été celle où le FC Buhl a remporté la coupe du Crédit Mutuel en battant les Italiens de Guebwiller 3 à 1 devant 1 000 spectateurs. Jean Bader a également créé il y a une vingtaine d’années l’association des anciens du FC Buhl « essentiellement pour les 3e mi-temps ».


Président fondateur de la MJC en 1974 (avant foyer club des jeunes durant une dizaine d’années), il a eu quelques petites échauffourées avec le curé Reichmann et le conseil de fabrique de l’époque, qui ne voulait pas signer le bail avec la MJC : « Nous avions rénové entièrement le bâtiment pour une somme très importante. Les papiers peints en rose, une photo de Mao Tsé-toung mais qui en réalité était celle du maître fondateur du judo, Jigoro Kano, avait appelé une petite réticence… momentanée. »


Titulaire de la Croix de guerre


En vingt-cinq années de retraite, ses occupations l’ont également amené à faciliter la création du COBF (Course orientation Buhl Florival) dont il est président d’honneur, à être un pilier des Amis du retable de Buhl, à être actif au sein de l’association du Haut-Florival S’Lindeblätt dont il est membre fondateur et, depuis peu, de s’impliquer dans la dernière née du Florival le Pro-Hugstein.


Jean Bader a eu de nombreuses distinctions et il tient beaucoup à la Croix de guerre avec palme, méritée durant son engagement militaire en Indochine de 1945 à 1948 où « encerclé durant dix jours, nous avions été secourus et libérés par la légion étrangère la veille de Noël. »


Après la libération de Strasbourg, lui évitant la mobilisation dans le Reicharbeitsdienst, dont il avait déjà reçu l’ordre, il s’était engagé volontaire dans l’armée française. Il fait parti du comité de l’UNC locale.


Sa vie professionnelle : mineur de fond en 1948 et 1949, employé à Marin Astruc jusqu’en 1963, puis à Sévylor comme cadre commercial jusqu’en 1983, l’a également impliqué dans les mouvements syndicaux et des comités de défense pour les ouvriers. « Ma vie n’a pas été toujours un long fleuve tranquille », ajoute le quadragénaire qui est heureux de partager sa vie avec son épouse Mariette, née Still, avec qui il a convolé en justes noces le 4 mai 1951. Elle lui a donné deux filles : Danielle et Michelle. Il est aujourd’hui deux fois grand-père et depuis plus d’un mois arrière-grand-père d’un petit Sacha.

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