Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

Cette page d'informations concernant Buhl n'est pas une émanation des Élus de la Municipalité de Buhl ni au service de ces derniers.


Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

29 mars 2011

Travaux de sécurisation sur les chemins du vignoble

Suite à quelques éboulements sur les chemins du vignoble, les services techniques de la ville de Buhl se sont chargés de leur sécurisation.

Le mur de soutènement sécurisé présenté par
 Michel Trasmundi alors que le mur montant s’effrite.
   Photo Bernard Erhard
« Les murs de soutènement sont à la charge de la commune, tandis que les murs montants sont à la charge des propriétaires. Aussi pour rendre les chemins accessibles en toute sécurité, nous avons paré à l’éboulement sur quelques tronçons », confie Francis Munsch, l’adjoint attaché aux services techniques. Récemment, trois tranches, soit au total vingt mètres, ont été sécurisées.

« Il fallait poser les rigoles, canaliser les sources, bétonner les fondations puis monter les murs en pierres sèches. Si, dans le passé, ce travail a été fait par nos services, il faut admettre aujourd’hui que cela demande une technicité spécifique. Aussi le plus gros du travail a-t-il été réalisé par des spécialistes à raison de 5 000 € les cinq mètres », ajoute Michel Trasmundi, le responsable des services techniques.

Dans le cadre du Gerplan, un relevé des problèmes sera encore effectué, tout particulièrement sur les chemins près du réservoir, car la municipalité est bien consciente des dangers. Il faudra sécuriser les chemins pour l’accessibilité au public, à pied ou à VTT.

(Source L'Alsace  )

26 mars 2011

C’est la grande lessive…

L’école maternelle de la place de l’Eglise a participé jeudi à “La grande lessive “une installation artistique éphémère et multinationale !



Initiée en 2006 par Joëlle Gonthier, plasticienne, cette manifestation a lieu les 24 mars et 20 octobre dans une cinquantaine de pays et rassemble à chacun fois des centaines de milliers de personnes ainsi que de nombreuses institutions tels, la saison dernière, la BNF parisienne ou le musée de l’Or de Bogota, les villes de Lyon, de Carcassonne, de Nîmes…

De la lessive au sens commun, la manifestation a gardé l’idée de la corde et des pinces à linge, de ses sens dérivés celle d’un grand nettoyage… des idées après l’engourdissement hivernal (ou l’excitation estival à l’automne venu). Dans les faits, cette action ponctuelle est une (n’est qu’une ?) exposition de travaux d’arts plastiques réalisés par une “tribu “, sans aucun critère artistique préalable. « Comme il existe les opérations “toute la collectivité court “, il y aura bientôt partout “toute la collectivité crée “», souhaitent les promoteurs de cette action où rien n’est à vendre et pour laquelle il n’existe aucun jury chargé de dire le bon goût.

En prévision de cette journée, les enfants de la classe unique de Françoise van Riel ont sollicité leurs parents, quelquefois les grands-parents, souvent les grand (e) s et petit (e) s frères et sœurs afin que chacun, avec ses moyens et ses capacités, réalise un dessin, une aquarelle voire une toile qui ont été exposés/suspendus dans l’enceinte de l’école. Installés à hauteur du regard de l’adulte dans l’entrée et les couloirs de l’école, ces travaux peuvent surprendre par leur qualité, leur spontanéité et quelquefois par leur maladresse. « Des parents ont été réticents, puis se sont pris au jeu, ne voulant pas se singulariser vis-à-vis de leur enfant ; certains, “avec deux mains gauches “, ont été étonnés par leur capacité créatrice ou leur imagination » souligne l’enseignante…


( Source Dernieres Nouvelle D'Alsace b.fz )

Aviculture : Bernard Schurch succède à Jean-Jacques Langolf

Jean-Jacques Langolf passe la main après treize années de présidence et une vie consacrée à l’aviculture, et tout spécialement au Rex Casto
Le nouveau comité des aviculteurs buhlois.
  Photo Bernard Erhard

Samedi dernier, les aviculteurs de Buhl se sont retrouvés au foyer Célestin Grunenberger à l’occasion de leur assemblée générale. Le président Jean-Jacques Langolf a remercié la vingtaine de membres présents et salué tout particulièrement l’adjoint Yves Coquelle, président de l’office municipal des sports et de la culture (OMSC).
Jean-Jacques Langolf a profité de cette assemblée pour tourner la page. Aussi, c’est unanimement que Bernard Schurch a été désigné pour lui succéder et prendre en main les rênes de l’aviculture buhloise. Dans la foulée, le comité (voir ci-après) a été presque entièrement remodelé et a pris pour première décision de nommer Jean-Jacques Langolf président d’honneur.
« Mon objectif et celle de l’équipe est de relancer l’aviculture à Buhl. Refaire connaître aux Florivaliens l’aviculture et notre zone unique en France. Aussi, dans un premier temps, l’OMSC nous aide en proposant une superbe animation pour Pâques, dans et autour de notre zone, le 16 avril prochain très exactement. Pour le mois de septembre, nous ferons tout pour organiser des portes ouvertes avec jugements », annonce à chaud le nouveau président Bernard Schurch.

Marché de Pâques


Yves Coquelle a encouragé la nouvelle équipe : « Vous êtes une équipe rajeunie, à vous de relancer, de rectifier. Je compte sur vous pour pérenniser le travail des anciens ». Il a ensuite présenté le premier marché de Pâques, une animation « pour faire connaître l’aviculture et brasser du monde. Une animation pédagogique autour et dans la zone pour attirer les jeunes, faire connaître les animaux ».
Certes l’aviculture connaît un passage difficile, mais la nouvelle équipe est bien déterminée pour que la zone soit bien vivante et riche en bêtes de concours.

Le président sortant, Jean-Jacques Langolf, s’est vu remettre par le nouveau président, au nom de tous les aviculteurs, un superbe panier garni, bien mérité après 13 années de présidence où la diplomatie a été nécessaire pour que vive l’aviculture.

Mais Jean-Jacques Langolf reste un homme passionné par l’aviculture, « une tradition familiale car tout petit mon père, qui avait également assumé la présidence, m’a entraîné sur le terrain ou plus exactement vers les clapiers. J’élève les lapins depuis l’âge de 18 ans et j’ai été un des tout premiers de la région à élever le Rex Castor, connu pour la douceur de sa fourrure ». Jean-Jacques Langolf a mis toute sa passion au service de l’élevage durant de nombreuses années. Aussi c’est tout normalement qu’il lève un peu le pied.
Le comité

Président d’honneur : Jean-Jacques Langolf ; président :
Bernard Schurch ; vice-président : Manuel Da Silva ; secrétaire :
Sébastien Tschaenn ; trésorier : Pierre-Paul Waldvogel ;
assesseurs : Marguerite Bickel responsable salle du foyer, René
Hueber relations avec l’OMSC, Jean Fuchs et André Heinrich
responsables de la zone d’élevage du Montag.

( Source L'Alsace Bernard Erhard )

Une journée sans voitures

Jeudi 7 avril sera une journée sans voitures aux abords des écoles de la place du Marché à Buhl. Pour l’occasion, un pédibus sera mis en place.


Le service animation périscolaire de la commune de Buhl, avec le concours des brigades vertes de Soultz, organise le jeudi 7 avril une journée sans voitures aux abords des écoles de la place du Marché.
En parallèle à cette action déjà menée l’an dernier, l’équipe d’animation propose un pédibus. Cette action sera initiée ce jour-là par le périscolaire au départ de deux quartiers de Buhl (Burgmatten et parc de la vallée). L’idée est d’initier un projet qui peut être repris facilement par un collectif de parents.

Deux circuits

Deux circuits seront mis en place avec deux animatrices du périscolaire pour chaque circuit. Le plan sera diffusé aux parents, tout comme les arrêts qui seront matérialisés ce jour-là. Le trajet concerne le matin et le soir (pas de trajet entre midi et 14 h).
Les parents qui souhaitent bénéficier de ce service attendent avec leur enfant le passage du pédibus à l’arrêt qu’ils souhaitent. Les enfants peuvent avoir un gilet fluorescent. Les parents sont invités à effectuer le trajet avec le groupe d’enfants.
Cette action est ponctuelle. Ses objectifs sont multiples : favoriser l’exercice physique et la socialisation ; avoir une démarche éco-citoyenne ; sécuriser les abords des écoles avec moins de voitures ; interdire pendant une journée la circulation aux abords de l’école afin de sensibiliser les parents d’élèves aux problèmes de stationnement ; prévenir les dangers liés à la circulation au niveau des écoles ; à travers une action ponctuelle, rappeler que les déplacements courts peuvent se faire à pied ou à vélo sans que cela engendre beaucoup de désagréments pour les parents ; mobiliser les acteurs de la vie scolaire (parents d’élèves, enseignants et élèves).
Les enfants sont acteurs à part entière de ce projet puisqu’ils vont prévenir les riverains de l’arrêté de circulation, distribuer des informations à tous les enfants des écoles et poser des affiches.

Points de barrage

Les agents de la Brigade verte du poste de Soultz, les élus concernés par la circulation et la jeunesse ainsi que les animatrices de l’accueil périscolaire sont chargés de tenir des « points de barrage » au niveau des rues Florival/École et des rues École/Paroisse. L’accès sera interdit dans la rue de l’École aux heures d’entrée et de sortie de classe.
Pour cette action, quatre tranches horaires sont prévues en interdiction totale de circulation à l’exception du bus scolaire de Murbach ainsi que de tous les véhicules de secours : de 7h3o à 8 h 40 ; de 11 h 30 à 12 h 15 ; de 13 h 30 à 14 h 10 ; de 15 h 30 à 16 h 15.
Un fléchage sera mis en place pour orienter les parents d’élèves vers des parkings périphériques.

( Source L'Alsace )

24 mars 2011

Premier tournoi et maillots neufs pour les Pitchounes de Buhl

Les enfants de 5 à 6 ans du football-club de Buhl ont, pour la première fois, arpenté officiellement la pelouse du stade de foot à l’occasion d’un plateau pour débutants organisé par la ligue samedi dernier. Ce fut l’occasion pour l’un de leurs fervents supporters, restaurateur de la cité Saint-Jean, venant régulièrement encourager les différentes équipes du président Angelo Rauseo, d’offrir deux jeux de maillots aux Pitchounes, ainsi que les trophées.
La semaine précédente, c’est l’équipe seniors 2 qui a eu le privilège de porter de nouveaux maillots, pour lesquels les joueurs comptent bien terminer à la première place de leur poule.


( Source L'Alsace    Photo Bernard Erhard )

23 mars 2011

Cyclisme : Les cadets à la MJC

Comme d’habitude, le stage annuel des cadets haut-rhinois a été organisé par la MJC Buhl. Sollicité pour cela depuis bien des années par le comité départemental, le club est désormais rodé à ce genre de prestation.

« Le CTR (Alain Vigneron) et les cadets haut-rhinois »,
 fable cycliste contemporaine. (Photo DNA)
Quelques heures avant les concurrents du Tour du canton de Wittenheim, les cadets haut-rhinois ont, en quelque sorte, été les premiers dès 9 h l’autre dimanche à lancer l’année cycliste 2 011.
Comme en 2010, ils étaient une vingtaine à avoir répondu à l’invitation de leurs responsables régionaux et départementaux, Alain Vigneron le CTR, Gérard Rogier en charge de la commission technique régionale, Jean-Christophe Erny le « tuteur » des cadets du Haut-Rhin et son adjointe Alida Grasser.

Une formule éprouvée

Les dix-neuf garçons et les deux filles, présents à Buhl, représentaient neuf clubs du département, le VCS Altkirch (4), l’AC Thann (4), le Chouet’Bike Club Village Neuf (3), le VC Mollau (2), la SSOL Habsheim (2), le VC Wittenheim (1), l’ASPTT Mulhouse (1) et aussi le VCA Guebwiller (2) et la MJC Buhl (2). Huit d’entre eux étaient des vététistes, plus particulièrement encadrés, pour la sortie, par des membres du VCAG.
La formule de ce stage a fait ses preuves avec le matin la partie dite théorique et l’après-midi des exercices sur le terrain, au cours d’une sortie d’entraînement en groupes. Le tout supervisé par Alain Vigneron, le CTR, lui aussi rompu à ce genre de pratique.
L’ex-professionnel, qui aime à rappeler qu’il a gagné cinq tours de France, par leaders interposés, comme coéquipier de Bernard Hinault (81/82/85), Laurent Fignon (83) et Greg Lemond (86), a d’emblée mis son auditoire, dans le vif du sujet. « Nous allons parler de vélo (sic), a-t-il déclaré, et d’énumérer les sujets qu’il comptait aborder, l’alimentation, l’hygiène, l’entraînement, la course, la technique, le mental… » Les jeunes cyclistes ont, assurément été impressionnés, mais c’était bien là le but recherché.

Alain Vigneron tel qu’en lui-même

Ce dont le CTR veut surtout les convaincre, c’est qu’à leur âge (15/16 ans), rien n’est définitif et qu’au fond, s’ils se gardent de tout excès, les choses se mettront en place d’elles-mêmes.
S’en est alors suivi un brillant exposé, émaillé de formules originales et humoristiques dont Alain Vigneron, fin pédagogue, a le secret et qui seront, il le sait, retenues par ses auditeurs quand ceux-ci auront oublié tout le reste !
Ainsi de certaines aberrations de leur alimentation : « Vos habitudes alimentaires, vous les avez héritées de vos parents. »
De l’importance du sommeil : « Efforcez-vous de vous coucher à 22 h, et tant pis pour la fin du film ou le texto aux copains ! »
De l’évacuation du stress en compétition : « Un peu de concentration est nécessaire, pensez simplement que vous êtes au départ d’une course cycliste, l’esprit est alors occupé par des choses concrètes. »
De la nécessité de quelques connaissances techniques élémentaires : « 50 % des cadets ont des problèmes lorsqu’il leur faut démonter la roue arrière. Ils ne savent pas changer de chambre à air après crevaison et, surtout, ils partent sans chambre à air ! »
Et en conclusion : « Quand vous êtes cadets, et aussi juniors, vous vous préparez à vous préparer ! »
Après un repas dit cycliste par sa composition, les routiers sont partis pour une cinquantaine de kilomètres en plaine avec, pour finir, la classique montée du Bannstein tandis que les vététistes arpentaient les chemins de la forêt et du vignoble.



Source Dernieres Nouvelle  D'Alsace       G.G.  )

22 mars 2011

Le textile a du punch !

Quelque 6 000 visiteurs se sont rendus au salon « Mode & Tissus » de Sainte-Marie-aux-Mines en l’espace de quatre jours. Les nouveautés ont connu un beau succès public.

Adrian Stan (à droite), créateur installé à Buhl,
a été remarqué pour sa première collection
sur le podium sainte-marien,
 incluant des vêtements pour homme.
  (Photo DNA – J.A.)
 La mode,  ça bouge, et mieux vaut suivre le mouvement. Les organisateurs du salon Mode & Tissus ont fait la bonne pioche en diversifiant l’offre : la soirée prestige avec la styliste haute- couture Cléone a affiché complet le vendredi soir, les nouvelles conférences ont trouvé leur place en évoquant aussi bien les tissus innovants que le conseil en image ou l’utilisation d’un patron. Elles seront développées et leurs créneaux horaires affinés.
« Pour la prochaine édition, nous étudions une nouvelle ambiance du salon », souligne le directeur de l’association organisatrice, William Freppel. Une première redistribution du vaste lieu d’exposition a déjà démarré, le relooking va suivre, « les décorateurs sont en train d’y réfléchir ».

Un espace foulards pour l’édition automnale

L’édition automnale, du 20 au 23 octobre prochains, accueillera un espace foulards qui va s’ouvrir dans le magnifique théâtre voisin, où se déroulaient autrefois les défilés.

Les trois nouveaux créateurs qui reviendront à l’automne ont ébloui les spectateurs par leur imagination, avec une incursion appréciée chez les hommes. Adrian Stan, installé à Buhl dans le Haut-Rhin, a ainsi proposé, lors de son premier défilé personnel, quelques idées pour ces messieurs
.
Une belle surprise aussi du côté du premier concours ouvert à toutes les couturières, professionnelles ou amateurs. Le prix du jury a été attribué à Catherine Ruff d’Ingersheim pour un bustier et une jupe.
Quant au public, il a préféré le manteau d’été modulable à capuche de la Nancéenne Marie-Hélène Mougeot. A Mode & Tissus, c’est la beauté qui a remporté le plus de suffrages.


( Source Dernières Nouvelle d'Alsace      Anne Muller )



18 mars 2011

David Cordelier renforce les services techniques



Depuis le mois dernier, David Cordelier est employé aux services techniques de la Ville de Buhl. « Il fallait renforcer nos services. David Cordelier répondait à tous nos critères : spécialiste en espaces verts, il est titulaire du permis poids lourd et déneigement et est autorisé à conduire des engins particuliers », indique l’adjoint Francis Munsch.


David Cordelier est originaire du Territoire de Belfort et titulaire d’un bac pro en travaux paysagers. Il compte déjà sept années d’expérience dans son domaine à Cravanche, puis Blotzheim avant de rejoindre le Florival.

« C’est un renfort de choix pour notre effectif. Il est responsable des espaces verts (toutes tailles, élagage, entretien des chemins du vignoble et forestier, espaces verts) mais est également polyvalent », ajoute Michel Trasmundi, responsable des ateliers municipaux.

David Cordelier a été choisi parmi une quarantaine de candidats du privé et de la fonction publique

 
( Source L'Alsace,   David Cordelier (à droite) avec Michel Trasmundi à côté de l’érable rouge planté pour agrémenter le terrain de la gymnastique. Photo Bernard Erhard)


17 mars 2011

Échange linguistique


Dans le cadre des échanges individuels « Brigitte Sauzay », Mathilde et Maëlys, deux élèves du collège du Hugstein à Buhl, accueillent depuis la semaine dernière deux jeunes Allemandes, Stéfanie et Monika. Ces dernières, originaires du Bade Würtemberg, avaient postulé pour ces échanges linguistiques et ont été retenues. Elles partagent la vie scolaire, mais également la vie familiale de leurs correspondantes françaises. « Nous étions volontaires pour ce séjour, qui nous permet de nous perfectionner dans la langue française, mais aussi de découvrir un autre pays, une culture différentes et un autre mode de vie », résument Stéfanie et Monika, de concert. « Le cadre du collège buhlois est très agréable, mais nous trouvons les journées assez longues. Dans nos établissements respectifs, les effectifs sont plus importants et nous sommes moins encadrés par nos professeurs. »

Quant à Mathide et Maëlis, elles ont déjà effectué leur séjour outre Rhin « un séjour super, avec notamment le carnaval et la patinoire ».

Cette expérience enrichissante pour les quatre étudiantes est plus que concluante, puisque les Florivaliennes sont prêtes à repartir et les Allemandes prêtes à revenir. Si la séparation et la fin du séjour sont prévues ce week-end, nul doute que la correspondance, ce poursuivra entre les jeunes filles.

Rappelons que cet échange est supervisé par Josiane Starck-Gable, professeur d’allemand au collège du Hugstein.


( Source L'Alsace :  Stéfanie et Monika (assises) lors d’une séance de travail au CDI avec leurs correspondantes et le professeur d’allemand.  Photo Bernard Erhard )

10 mars 2011

Tennis : Le club de Buhl affûte sa condition en salle


Le tennis club de Buhl a retrouvé, pour la deuxième année consécutive, le gymnase du collège du Hugstein pour ses entraînements hivernaux et bien préparer la saison tennistique et le championnat par équipes. « Quel plaisir de jouer au chaud en hiver. Cela nous permet également de mieux aborder les futures rencontres, puisque, comme l’an passé, nous alignons deux équipes en championnat », précise le président Aldo Pedetti.

Lors de la récente assemblée générale du tennis club, qui s’est tenue au caveau du Soleil d’or à Buhl, en présence de l’adjoint Yves Coquelle, président de l’OMSC (Office municipal des sports et de la culture), le président avait évoqué les problèmes de dégradation récurrents et demandé la pose d’un grillage à la hauteur des courts. Yves Coquelle a informé le club que la municipalité va créer un passage extérieur le long du complexe sportif afin que les personnes puissent se rendre à la zone de loisirs sans passer par l’enceinte du stade.



( Source l'Alsace photo  Bernard Erhard )

8 mars 2011

Lena Korchak : championne, bénévole et mère de famille


Lena Korchak, de Buhl, n’est plus à présenter, tant ses résultats sportifs en course d’orientation sont éloquents avec notamment des titres nationaux, régionaux et départementaux. Mais, sa vie de femme compte de multiples facettes : épouse qui seconde son mari dans l’entreprise, mère de trois filles, qui engrangent les titres sportifs, bénévole au sein de son club le COBF (course d’orientation Buhl Florival). Lena Korchak aime également communier avec la nature et s’évader derrière son chevalet.


Venue de sa Suède natale en 1995, Lena Korchak est la maman de Nicole, Nathalie et Émilie, trois championnes en course d’orientation. Ses activités sont multiples : « J’ai un besoin de faire, j’aime la diversité et surtout j’aime être dehors ! Aussi un jour, peu après mon arrivée en Alsace, je suis allée à Thierenbach, pour suivre une discipline que j’avais déjà pratiquée un peu à l’école dans mon pays : la course d’orientation. Le président du COBF, François Hueber, m’a convaincue et, depuis, c’est une passion familiale avec les nombreux rendez-vous sportifs à travers l’Hexagone aussi bien pour les compétitions régionales ou les championnats de France. En plus, depuis cette année, je suis en charge de l’école de course d’orientation. Cet engagement est journalier pour les préparations, pratiquement tous les week-ends au niveau des épreuves sportives sans parler de mon entraînement personnel. Pour assumer ces responsabilités j’ai suivi des stages et aujourd’hui je suis entourée d’une bonne équipe, des bénévoles comme moi. »

Dans l’entreprise Spring d’art graphique à Buhl, elle s’occupe de la comptabilité « mais, dès que j’ai un instant, je sors pour le travail de jardinage ». Ces instants d’évasion lui permettent de communier avec la nature. Elle aime également se détendre en peignant, selon son humeur. Pour Lena Korchak, l’exceptionnel c’est la vie de tous les jours : « Une vie bien remplie, c’est bien ! Il le faut ».



( Source l'Alsace par Bernard Erhard )

5 mars 2011

Hugstein : Les stigmates visibles d’un tremblement de terre


Le 31 janvier 1852, une secousse sismique qui n’a duré que quelques secondes a détruit une partie du château du Hugstein dans le Florival. Retour sur cette catastrophe.


Le Hugstein, château situé sur le « Rocher de Hugo ». Solidement campé sur un éperon de « grauwakes », roche très dure mais cassante dans certaines circonstances, le donjon et les murs du château n’ont pas pu résister en partie à la force du tremblement de terre de ce 31 janvier 1852 !

Une histoire militaire paisible

Bâti par Hugo au XIII e siècle, selon des techniques dûment éprouvées, ce château de pierre destiné à la protection du domaine des princes abbés de Murbach a connu somme toute une existence sur le plan militaire des plus paisibles, tour à tour résidence des princes abbés, puis prison ou encore résidence de commensaux de l’abbaye. En effet, il n’aura connu qu’une seule vraie attaque en 1542, encore que le siège a été rapidement levé devant les renforts arrivés en nombre pour rétablir la situation. On note aussi que la foudre a frappé l’édifice en 1598 sans que l’on en connaisse vraiment les dégâts.

Abandonné et démantelé au XVII e siècle, il a servi de carrière pour l’édification de nouveaux bâtiments pour les princes abbés ou de source de matériaux pour, dit-on, les habitants de Buhl.

Cette nuit-là, selon l’article paru dans le « Katholischer Volksfreund » (L’Ami du Peuple Catholique), les habitants de Guebwiller ont été réveillés, peu avant deux heures du matin, par plusieurs secousses qui ont duré environ six secondes. Ils ont été tirés brutalement de leur sommeil par un « Rumpel » (un grondement confus) comme si des charrettes de foin passaient dans les rues, des portes et des fenêtres qui claquaient ou par des chaises et des tables qui bougeaient toutes seules en s’entrechoquant, ou d’autres enfin ont entendu des bruits dans leur grenier qu’ils ont attribués à des chats essayant de décrocher les jambons qui y étaient pendus ! Personne n’a évidemment pensé à un tremblement de terre, et pourtant on devait découvrir plus tard qu’au même moment la terre avait aussi tremblé à Bordeaux !

Effondrement du mur

Ce n’est que le samedi suivant que des visiteurs du château ont vu du sable composant le mortier liant les pierres, ruisseler le long du mur du donjon. Le lendemain, à 10 h 30, la totalité du mur s’effondrait finalement par-dessus l’entrée creusée entre le donjon et l’angle ouest, repoussant cet angle vers l’extérieur pour rester bloqué en position oblique, appuyé sur l’autre rempart. Tout cela s’est passé du côté sans fossé, les pierres ont roulé sur la pente sautant les arbres et certains blocs se sont retrouvés sur la route en contrebas, manquant de peu d’écraser un char à foin et son cocher qui venaient tout juste de passer par là !

Philippe Legin, président de la Société d’histoire de Guebwiller et vice-président de Pro Hugstein, association pour la sauvegarde du château qui fêtera son 5 e anniversaire au mois de mai prochain, a trouvé ce document en parcourant la collection du « Katholischer Volksfreund » qui se trouve dans le fonds du musée du Florival, pense que la mise à nu du socle de « grauwakes » sur lequel repose l’angle ouest avait déjà été fragilisé par de nombreuses fissures et que le séisme a parachevé le travail et provoqué l’effondrement du mur. D’autres dégâts se sont certainement produits à cette occasion, mais les travaux de restauration entrepris et financés par Schlumberger-Hartmann en 1860, ont dû effacer d’éventuelles fissures.



SOURCES « Le Hugstein, sentinelle du Florival » par Philippe Legin, disponible auprès de l’association Pro Hugstein au 03.89.62.18.01 au prix de 15€.



( Source l'Alsace  par Claude Braunschweig )

4 mars 2011

Le premier tailleur à faire monter des hommes sur un podium



Dans une maison de Buhl se trame une collection de vêtements aux détails très soignés que le tailleur Adrian Stan présentera au salon Mode et tissus, à Sainte-Marie-aux-Mines, du jeudi 17 au dimanche 20 mars.

Adrian Stan, de Buhl, passe 80 heures pour confectionner
 une veste pour homme, sur laquelle il fait environ 200
mètres de couture à la main. Photos Anne Vouaux

Il ne sait pas encore ce qu’il fera de cette mousseline de soie imprimée à dominante de rose, ni de cette soie dévorée noire et blanche : il laisse le tissu lui parler.

Dans l’atelier qu’il a installé au sous-sol de sa maison à Buhl, Adrian Stan, 43 ans et l’allure juvénile, retrouve ses réflexes de tailleur. Le temps est compté : il doit présenter quinze modèles lors du défilé organisé dans le cadre du salon Mode et tissus, du jeudi 17 au dimanche 20 mars à Sainte-Marie-aux-Mines, qui ne montre jamais que des vêtements pour femmes. « Les organisateurs cherchaient un créateur homme et ils m’ont contacté. C’était inespéré pour moi ! », lâche ce tailleur formé à l’ancienne, en Roumanie, son pays d’origine. Les choses ne pouvaient toutefois pas être si simples, elles se font tricoter lentement, de fil en aiguilles.

Savoir-faire en veille

« J’ai dû mettre mon métier en veille pendant plusieurs années après mon arrivée en France. » C’était en 2000. Jusqu’alors, Adrian Stan était tailleur à Sighet, en Roumanie, depuis l’âge de 16 ans. « Je devais porter les vêtements de ma sœur aînée, peut-être que c’est pour ça que j’ai choisi de devenir tailleur », glisse-t-il en souriant, mi-figue, mi-raisin.

À Besançon, il réalise des costumes pour l’opéra, et remarque « qu’on y manquait du savoir-faire. » En Alsace, il trouve un emploi de contrôleur de qualité textile, qu’il occupe toujours, ce qui lui permet d’entrer en contact avec différentes sociétés produisant du textile, en Alsace et ailleurs en France. « On fabrique toujours du textile en France, et de très bonne qualité », remarque cet homme très soucieux de la belle ouvrage. C’est le cas, selon lui, à Saint-Amarin, à Soultz et à Hirsingue. Peu à peu, il est amené à créer des prototypes de vêtements dans le cadre de son activité professionnelle. Inscrit à la Chambre de métiers d’Alsace comme tailleur (le terme spécifique pour la confection masculine), il se voit proposer de participer à un défilé lors d’une réunion de la Corporation de la mode et de l’habillement du Haut-Rhin. Ce qu’il fait en avril 2010 à Colmar, pour la première fois, avec des tissus fabriqués dans la région. De coupe classique, ses vestes jouent avec les détails cachés, le travail de doublure et de surpiqûre à la main en fil de soie. « Ce que vous regardez en premier sur une veste d’homme, c’est le col. Il doit être impeccable, sans plis, ce qui ne se coud qu’à la main. »

Patience et passion

« Je me lâche », prévient-il au sujet de la collection qu’il va présenter à Sainte-Marie-aux-Mines. Avouant n’avoir aucune formation de styliste, mais une bonne maîtrise de la coupe et de la confection, « de la patience, et de la passion », il travaille selon ce que le tissu lui inspire. Et le temps qui lui reste. Sur les 15 modèles qu’il doit présenter, une dizaine de tenues seront féminines, trois masculines. Il y a deux semaines, ses tissus sont arrivés, dont un beau mélange de fibres : « Laine, viscose et soie, le top. C’est un plaisir. Vous le regardez d’abord, on coupe ou pas, et on coupe, et on le bichonne… » Le tailleur dit redécouvrir la soie, « hypersensible », pour les vêtements pour femmes qu’il montrera pour la première fois en France. En Roumanie, sa clientèle était essentiellement féminine. Le créateur mêle les tissus, « toujours, car c’est ainsi qu’on arrive à se différencier et à créer des vêtements uniques ».

Grâce à ce défilé, il entrevoit enfin la possibilité de poursuivre son métier de tailleur, conscient toutefois qu’« on ne s’impose pas tailleur en rachetant un fond de commerce et un carnet d’adresse ». Instaurer une relation de confiance avec sa clientèle est nécessaire. « Le secteur est difficile, on met beaucoup de temps pour montrer ce qu’on sait faire », avait remarqué gravement Adrian Stan en début d’entretien. Le défilé de Sainte-Marie-aux-Mines devrait être une bonne occasion de le faire.



( Source L'Alsace  Anne Vouaux  )



La 18 e édition de Mode et tissus à Sainte-Marie-aux-Mines se déroulera du 17 au 20 mars. Y seront présents onze fabricants de tissus, 42 artisans, créateurs et commerçants, une conseillère en image. Des cours de couture sont prévus ainsi que 15 défilés de mode par trois créateurs : Adrian Stan, Maruta Doerr et Alida é Pierre, jeudi, vendredi et samedi à 11 h, 14 h, 15 h 15 et 16 h 30, et dimanche à 11 h et 16 h.


Y ALLER Salon Mode et tissus, à Val d’argent expo à Sainte-Marie-aux-Mines, du 17 au 20 mars. Ouvert jeudi 17 et samedi 19 de 9 h à 18 h, vendredi 18 de 9 h à 21 h 30, dimanche 20 de 10 h à 18 h. Entrée : 5 €.

3 mars 2011

L’importance de l’accueil




Léon, l’heureux gagnant de la bicyclette, avec Christophe Traber
et l’ensemble des sponsors. (Photo DNA - René Bickel)
  A plusieurs reprises déjà, Christophe Traber le patron du « Soleil d’Or », à Buhl, a fait parler de lui. Depuis son retour dans le Florival, en 2006, le sympathique chef, membre, notamment, de la fédération des Chefs de Cuisine, restaurateurs d’Alsace, a toujours mis en exergue la ligne de conduite de cette fédération, à savoir «proposer une cuisine de tradition française et régionale ». En se démarquant de ces « pseudos restaurateurs qui pullulent » comme le soulignait lors de la remise du panonceau, le président de ladite fédération, en septembre 2009…


Quand nous avons rencontré Christophe Traber, il y a quelques jours, à l’occasion d’une manifestation bien sympathique, le « patron » du « Soleil » en a profité pour y aller, quand même, de son coup de colère. Ce qui se dit, au niveau national, « à propos du débat sur la TVA, me hérisse », nous lançait Christophe Traber, rappelant tous les efforts faits…

Un emploi créé, d’autres bientôt

« Ici, à Buhl, j’ai créé un emploi dans le village, et nous comptons, bientôt, ouvrir sept jours sur sept » soulignait notre interlocuteur… « Cela entraînera, de fait, deux ou trois personnes supplémentaires….» continuait-il, rappelant qu’en Alsace, « les restaurateurs sont plutôt exemplaires par rapport à d’autres régions ». Pour illustrer ce dynamisme « local », Christophe Traber a d’ailleurs eu l’idée de lancer, pour ses clients, une animation originale. Il leur suffit de remplir un coupon figurant sur leur set de table, financé d’ailleurs par différents annonceurs, pour leur permettre de gagner un VTT, qu’il «achète d’ailleurs dans un commerce du village… Pour faire marcher le commerce local » ajoute-t-il.

La bonne recette

Et cela marche : pour le début du « jeu », en 15 jours, ce sont plus de 350 participants qui ont répondu. Et le premier tirage au sort à fait un bien heureux gagnant, une jeune de Soultz, Christophe Bientz. D’autant plus heureux que le jour du tirage au sort, ce dernier s’était fait voler son VTT, celui qu’il utilisait tous les jours pour aller travailler !

C’est donc « en famille », avec l’ensemble des commerçants et artisans qui soutiennent le restaurateur dans cette opération, que la remise du vélo s’est faite. En même temps que tombait une autre bonne nouvelle pour Christophe Traber. Il figure, désormais, dans « Le Petit Futé, où l’on ne tarit pas d’éloge pour l’établissement Buhlois ; » un chef et un personnel qui savent ce que le mot accueil veut dire, l’originalité des plats simples et surtout des plats imbattables sont les ingrédients d’une très bonne recette » peut-on, notamment, y lire…



( Source Dernière Nouvelles D'alsace   R.B.   )