Initiée en 2006 par Joëlle Gonthier, plasticienne, cette manifestation a lieu les 24 mars et 20 octobre dans une cinquantaine de pays et rassemble à chacun fois des centaines de milliers de personnes ainsi que de nombreuses institutions tels, la saison dernière, la BNF parisienne ou le musée de l’Or de Bogota, les villes de Lyon, de Carcassonne, de Nîmes…
De la lessive au sens commun, la manifestation a gardé l’idée de la corde et des pinces à linge, de ses sens dérivés celle d’un grand nettoyage… des idées après l’engourdissement hivernal (ou l’excitation estival à l’automne venu). Dans les faits, cette action ponctuelle est une (n’est qu’une ?) exposition de travaux d’arts plastiques réalisés par une “tribu “, sans aucun critère artistique préalable. « Comme il existe les opérations “toute la collectivité court “, il y aura bientôt partout “toute la collectivité crée “», souhaitent les promoteurs de cette action où rien n’est à vendre et pour laquelle il n’existe aucun jury chargé de dire le bon goût.
En prévision de cette journée, les enfants de la classe unique de Françoise van Riel ont sollicité leurs parents, quelquefois les grands-parents, souvent les grand (e) s et petit (e) s frères et sœurs afin que chacun, avec ses moyens et ses capacités, réalise un dessin, une aquarelle voire une toile qui ont été exposés/suspendus dans l’enceinte de l’école. Installés à hauteur du regard de l’adulte dans l’entrée et les couloirs de l’école, ces travaux peuvent surprendre par leur qualité, leur spontanéité et quelquefois par leur maladresse. « Des parents ont été réticents, puis se sont pris au jeu, ne voulant pas se singulariser vis-à-vis de leur enfant ; certains, “avec deux mains gauches “, ont été étonnés par leur capacité créatrice ou leur imagination » souligne l’enseignante…
( Source Dernieres Nouvelle D'Alsace b.fz )
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