Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

Cette page d'informations concernant Buhl n'est pas une émanation des Élus de la Municipalité de Buhl ni au service de ces derniers.


Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

13 juillet 2016

L’école est finie pour Hubert Martin

Hubert Martin, enseignant à l’école Kœchlin de Buhl a fait son dernier jour de cours mardi 5 juillet, après trente-huit ans d'activité, dont quatorze à Buhl.


A l'occasion du départ d'Hubert Martin (en haut droite), les enseignants avaient préparé une série de citations. Un clin d'ceil pour cet amoureux des lettres. DR


Quelques jours auparavant, il avait réuni ses collègues, des parents, mais aussi des élèves et des anciens élèves croisés « dans une cour d'école ou devant un tableau noir ». Et de souligner : « Le métier d'enseignant nous engage certes à beaucoup donner : du temps, de l’énergie, de l'enthousiasme, de la patience et de la bienveillance. Mais il nous permet de recevoir bien davantage encore. Car nous ne pouvons transmettre que ce dont nous avons été dépositaires, chacun y apportant au fil du temps sa petite valeur ajoutée. »

Il a salué notamment sa famille, en particulier son épouse et ses enfants « qui se sont parfois sentis passer après la pile de cahiers rouges à corriger, ou qui ont été privés de sortie dominicale tant que les bulletins du trimestre n'étaient pas achevés ».

Décornais, Hubert Martin est libéré des livrets. Il a également salué les enseignants qui ont participé à sa formation, depuis l’école primaire de Linthal jusqu’à l’école normale de Colmar en 1976. Tous, à leur niveau, lui ont transmis le gout d'apprendre et lui ont donné envie de s'engager. Puis il a cité plusieurs directeurs, équipes éducatives et collègues « avec lesquels eu le plaisir de travailler, qui ont su me conseiller, m'encourager, partager leur dynamisme et leurs compétences, et parfois aussi... me supporter » . Et d'apprécier le travail en équipé, les projets d'école et les pratiques qui ont évolué « pour le bienfait des élèves ».

Pour finir, c'est vers les élèves que l’instituteur s'est tourné : « Vous avez été un millier en trente-huit années (..) Ma seule ambition aura été, de permettre à chacune et à chacun d'entre vous de prendre confiance en ses talents, d'accéder à l'autonomie, à l'esprit critique et à la tolérance, d'acquérir enfin les outils nécessaires à la construction d'une vie équilibrée et sereine. » Il a égrené devant eux quelques-uns de ses meilleurs souvenirs.

Ses collègues lui ont offert un abonnement à la Filature de Mulhouse, et une série de citations adaptées à la situation, un clin d'œil qu’il a beaucoup apprécié. Les parents d'élèves se sont montres eux aussi attentionnés envers l'enseignant.

( Source L'Alsace )

5 juillet 2016

Tennis : médailles et bougies

À l’occasion du 30ème anniversaire du Tennis club de Buhl, des médailles ont été décernées aux joueurs ainsi qu’au président. Par ailleurs, le club bénéficie d’un complexe entièrement rénové.

Photo l'Alsace


Le Tennis-club de Buhl, fondé le juillet 1986, a fêté son 30' anniversaire samedi.

 Elus, présidents de clubs et membres se sont retrouves samedi pour un temps officiel dans un complexe tennistique rénové et sécurise propice pour un nouvel élan. 

Le président buhlois, Aldo Pédetti, les a remerciés de leur présence, saluant tout particulièrement Yves Coquette, ler adjoint buhlois et président de L'OMSC, Jacques Cattin, conseiller  régional, Alain Grappe, conseiller départemental,  Jean-Marie Stanisière, le président de la ligue, Serge Dumez, du comité départemental, et la gendarmerie.


Aldo Pédetti a retracé brièvement le parcours du club, qui comptait dans le passé une centaine de membres. JJean-Marie Stanisière, pour la première fois sur te terrain du club, a évoqué la baisse des effectifs : « Le nombre de club s’étant multiplié, cette érosion d'effectif était logique. »

Mais de souligner : «Le TC Buhl, c'est un club qui résiste, je suis bien content et également ravi de la présence des nombreux présidents voisins, ici en ce jour anniversaire. »

Il a ensuite remis les médailles de la Ligue d'Alsace de tennis. Le bronze est revenu a Lucas Pédetti et Florian Widemann ; l'argent à Bernard Vonesch, Guy Wendling, Maurice Chameret et Jean-Marc Bitzenhoffer. 

« Deux médailles fédérales seront attribuées ultérieurement a Aldo Pédetti et Maryse Gavroy », a annoncé le président de ta Ligue.

" On a parle de réaliser des choses, durant des années . Enfin, le vœu s'est concrétisé », a résumé Yves Coquette qui a rappelé les travaux réalisés. Le but, pour les membres du tennis club, était d'avoir un lieu pour eux :c'est chose faite. Et l'adjoint de remettre a Aldo Pédetti la médaille de la reconnaissance de la commune de Buhl. 

Jacques Cattin et Alain Grappe ont été unanimes en soulignant « l'investissement des jeunes et moins jeunes, avec un président formidable ».

Tous ont poursuivi cette rencontre autour du verre de l’amitié.


( Source l'Alsace )

4 juillet 2016

22e Tour du Piémont haut-rhinois (2-3 et juniors) - Le grand retour du môme prodige

Grégor Weiss était promis aux grands succès, puis il avait tout stoppé, déçu. Quatre ans après, il revient et il gagne à nouveau.

 

Grégor Weiss n’avait plus rien gagné depuis 2011. Photo DNA - Michel Kurst

 

Grégor Weiss, on ne l’avait plus revu avec un dossard depuis 2012. Avec les bras levés, prière, même, de se reporter un an plus tôt, entre son sacre du 1er mai, à Thann, puis sa victoire en DN3, à Montgueux (Champagne), avec Mulhouse.

Depuis ? Plus rien, il n’avait d’ailleurs même plus de licence. « J’avais fait une croix sur la compétition. » En 2012, il s’était pourtant offert une année sabbatique, histoire de se tester en se lestant l’emploi du temps. Il était ressorti de l’expérience avec une saison vierge de bouquets. Il avait ainsi tout coupé.


« Je continuais quand même à rouler, j’aime trop le vélo. » Et puis, l’envie de prendre un départ l’a repris, quelques jours avant l’épreuve de Steige. Un coup de fil au copain Yvan Boos – « C’est mon poulain », glisse “l’ancien” à propos du “cadet” –, un rendez-vous avec Thierry Fohrer, président du VS Eguisheim, le voilà muni d’un joli maillot rouge et d’une licence toute neuve.
Quelques courses plus tard, le voilà roi du Piémont haut-rhinois, un titre décroché hier, sur une 3e et dernière étape dominée sans partage. Parti seul, au pied de la bosse du couvent Saint-Marc, il a écœuré la concurrence.

« Je me sentais bien, je volais, j’avais des ailes »

 

« J’ai roulé à mon rythme. Je n’avais aucun écart, mais j’ai vu que le trou était fait. Derrière, je ne voyais rien, je ne savais pas qui me suivait. » Peu lui importait, les jambes étaient assez fortes pour supporter tout semblant de retour.

D’aucuns ont tenté le coup, ils ont vite compris, laissant tomber tout aussi sec. En 2e catégorie, désormais, il reprend goût à la course. Il semble s’en étonner lui-même, comme s’il était spectateur de son succès.



À Steige, il était arrivé en retard au départ, avait dû s’arracher pour recoller au peloton, forcément incapable de se glisser en tête. Samedi, il chute peu avant l’arrivée de la 1re étape. Hier, le mauvais sort s’est calmé, le laissant gagner. « J’aurai tout connu pour mon retour », se marre le jeune homme, 27 ans d’âge.

« Je suis à la recherche d’emploi (il est ingénieur en bâtiment) , j’ai du temps pour m’entraîner. » Alors il profite, et savoure. Se prendrait-il à nouveau au jeu ? « Priorité au travail. » S’il s’en déniche un, en Alsace si possible – « Je ne veux pas quitter ma région » –, il mettra la pédale douce. Mais d’ici là, il regarde à droite, à gauche, s’il peut se dénicher un autre dossard.



Celui du Piémont (il portait le n°80) lui est allé comme un gant. « J’ai toujours voulu la faire, cette course. Mais, soit j’étais trop jeune, soit d’une catégorie au-dessus (en 1re ). » Les deux devaient fatalement finir par se croiser, tant la domination du coureur fut d’une banale et éclatante évidence.
L’appétit est revenu en mangeant ces bornes. Il s’imagine bien filer en Suisse ou ailleurs pour se mêler à d’autres pelotons. « Ici, il n’y a plus grand-chose, à part les grimpées. » Lesquelles n’ont pas l’air de l’attirer.

À se retrouver ainsi dans les cols, à maîtriser son sujet, seul dans la nature à l’écoute de ses sensations retrouvées, l’Alsacien a vécu des moments rares, forcément précieux.

« Je me sentais bien, je volais, j’avais des ailes. C’est bizarre. Je me prends moins la tête et je gagne. Le vélo, c’est plus sympa ainsi. La suite ? Je ne sais pas, je n’en sais rien. On verra. Je ne me projette pas. »


( Source DNA )

Cyclisme - Tour du Piémont Haut-Rhinois - Une victoire allemande pour commencer

Comme on pouvait s’y attendre, vu la configuration toute plate du terrain, la première étape du Tour du Piémont haut-rhinois s’est jouée au sprint, hier à Feldkirch. Quatrième, Cyrille Fretz nourrissait bien des regrets à l’arrivée, où il se serait bien vu en jaune.

 

L'Allemand Simon Schwitzer, à gauche, s’impose au sprint face au Suisse Til Steiger. Photo DNA - Michel Kurst

 

À une demi-heure d’intervalle et à 650 km (à vol d’oiseau) de distance, la première étape du Tour de France et celle du Tour du Piémont haut-rhinois ont connu un même dénouement. Non seulement les deux courses se sont achevées par un sprint massif, mais celui-ci, dans les deux cas, a été entaché par une chute collective dans le dernier kilomètre.

Les regrets de Cyrille Fretz

 

Plus chanceux que son compatriote Marcel Kittel battu en Normandie par Marc Cavendish, l’Allemand Simon Schwitzer a pris le meilleur en Alsace sur les deux Helvètes, Til Steiger (Gadola Wetzikon) et Cyril Steinmacher (Suisse Orientale) et… le Buhlois Cyrille Fretz qui porte pour l’occasion le maillot du club de Remiremont.

Explications de l’intéressé: « J’aurais dû courir à Rougemont-le-Château, mais l’épreuve a été annulée. Or au Tour du Piémont, certaines équipes, dont Remiremont, étaient incomplètes. Nous avons fait notre demande et j’ai été pris. »

Mais à Feldkirch hier, le garçon était visiblement contrarié. « Devant moi, en plein sprint, un concurrent a cassé son dérailleur, et au lieu de se glisser sur le côté, il est resté en pleine course, ce qui m’a ralenti et les deux premiers en ont profité pour prendre du champ », pestait-il.
Le coureur de la MJC Buhl regrette aussi la façon de courir de certains de ses concurrents. « Tout le monde veut me battre et pas seulement les locaux car les Allemands font pareil. Ils restent tous dans ma roue. Peut-être parce que j’ai le dossard 1 (sourire) ? »



Quant au vainqueur Simon Schwitzer, un barbu de… 18 ans (il est junior surclassé et court chez les espoirs), il était tout sourire au milieu de ses coéquipiers du Team (fribourgeois) Gesundshop. « Mon équipe m’a bien emmené et m’a protégé du vent, je les remercie. Le deuxième (le Suisse Steiger) est parti trop tôt dans le vent et j’ai pu finalement le passer. C’est ma deuxième victoire de la saison et je l’apprécie. Je suis un sprinter et pour la suite de la course, je vais passer le relais à mes partenaires (autre sourire) ! »


( Source DNA )

3 juillet 2016

A l’école Koechlin, Les élèves ont la flamme

Cérémonies d’ouverture et de fermeture, défilé derrière la flamme olympique, serments et devises, rien ne manquait, vendredi, lors des olympiades organisées dans la cour de l’école Koechlin.


Rassemblement des équipes dans la cour avant le défilé d’ouverture. photo DNA - CG


En partenariat avec l’USEP 68 (éducation à la santé) et le périscolaire de Buhl (repas sportif), les olympiades constituaient l’aboutissement d’un projet spécifique qui a été conduit par l’équipe des enseignants de l’école Koechlin, dirigée par Rémi Aubertin.

Ce projet annuel, riche et ambitieux, visait à rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages à travers l’éducation physique et sportive (EPS), l’éducation à la santé, et l’organisation d’un événement.

Vendredi matin, les parents, les enseignants et les enfants de l’école maternelle voisine, ainsi que les représentants de l’Inspection de l’Éducation ont été impressionnés par le comportement exemplaire des élèves, à la fois organisateurs et acteurs de la journée.


Ces derniers se sont montrés parfaitement capables de coopérer afin de réaliser un objectif collectif. « Chaque atelier fonctionne sous forme de défi favorisant la coopération, avec une prise en compte des résultats collectifs », a expliqué Sabine Bannwarth-Javelaud, conseillère pédagogique en EPS de la circonscription de Guebwiller.

« Le principe de plaisir et la réussite de tous restent dans tous les cas préservés. » Autant à travers l’atelier d’acrosport, que par la réalisation collective d’une mosaïque ou la construction d’une Tour Eiffel, chacun avait besoin de l’autre pour réussir.

Le défi de la journée était d’accumuler les réussites concrétisées par des bons kilomètres, dans le but de conduire symboliquement la flamme olympique à Rio.

Une belle manière de donner du sens à un projet éducatif et d’associer le corps, l’esprit et les valeurs pour aider l’élève à se construire.


( Source DNA )

1 juillet 2016

Tennis : Le club buhlois fête ses 30 ans

Les membres du Tennis-club de Buhl seront tous réunis, demain, afin de célébrer le 30e anniversaire de cette association sportive. Ce grand événement coïncide avec le réaménagement complet du complexe.




Ce samedi 2 juillet, le Tennis-club de Buhl, cher au président Aldo Pedetti, fête son 30e anniversaire. Ce dernier, qui, durant ces trente années, n'a quitte la présidence que pendant deux années au profit de Bernard Vonesch au milieu des années 90, se souvient :

« Crée le 1er juillet 1986 sous l’ère de Jacques Jeanmougin, le club avait pour vocation le tennis loisirs. Les deux courts n'ont été opérationnels qu'au mois d'octobre après d'importants travaux. Mais ce n'est qu'en 1992 que nous nous sommes affiliés la FFT pour engager une équipe masculine.
En 2003, nous avions deux équipes masculines et une féminine et ce durant quelques années. Aujourd'hui subsiste une équipe masculine, qui participe certes au championnat, mais essentiellement pour la convivialité et le plaisir de jouer. »

Le président rappelle aussi « qu'entre 1999 et 2001, nous avions organisé un open avec une participation massive de membres des clubs voisins et de leurs présidents d’où le titre de tournoi des présidents ».

Si le club ne compte aujourd’hui plus qu'une vingtaine de membres, c’était un peu différent tors des années Yannick Noah ou le club avoisinait les 120 membres. Ces derniers temps, le président et les membres n'ont pas chômé pour apporter leur soutien a l’équipe des services techniques de la commune de Buhl pour réaménager le complexe tennistique en amont du stade de football.

Quatre-vingts heures de travail


Tous les travaux, exceptés le dé- moussage et le nettoyage des deux terrains de tennis ainsi que le transport des deux containers aménagés du Cercle aux abords des courts, se sont faits en régie propre : alimentation électrique, réfection des grillages, mise en place d'un portail et fermeture du complexe par panneaux grillages pour sécuriser l'espace, ce qui représente quatre-vingts heures de travail, le total des travaux s’élevant a 7000 € TTC.




Aussi, avec le nouveau club-house, le président Aldo Pedetti espère également un regain de membres pour le tennis plaisir, pour le tennis pour tous et toujours dans la bonne humeur »..

Comité fondateur


Date de création du Tennis-club de Buhl : le ler Juillet 1986.

Président : Aldo Pedetti. Vice-présidents : Robert Antz et Jean-Marie Keller.
Secrétaire : Maurice Chamret. Secrétaire adjoint : Robert Reifsteck.
Trésorier : Patrick Wehrlen. Trésorier adjoint : Gaston Huber
Assesseurs : Marc Widemann, Bernard Vonesch et Philippe Koch


( Source L'Alsace )

Buhl - tour Eiffel… et retour

Les élèves et les enseignants de l’école Maurice-Kœchlin viennent de participer au défi régional « Au boulot, j’y vais à vélo ! ».



Ils ont parcouru la distance Buhl-tour Eiffel et retour en deux-roues. PHOTO DNA-B.FZ.


À l’instar de l’action menée dans trois autres écoles du territoire (Lautenbach-Schweighouse, Merxheim et Meyenheim-Munwiller), ils étaient une quarantaine d’enfants et d’adultes à délaisser durant deux semaines les quatre-roues, voire la marche, au profit du deux-roues dans un but à la fois environnemental et de santé… mais également pédagogique.

764 km tous ensemble !


En effet, le défi de l’école était de parcourir une distance égale à celle séparant leur école de la tour Eiffel (et retour) dont le dessin de la structure originelle est l’œuvre de… Maurice Kœchlin ! Une distance de 373 km à vol d’oiseau, de 487 km par les routes départementales et nationales mais également une occasion de mener un travail de géographie et d’histoire au plus proche du terrain, avec passage (théorique) non loin de Domrémy, de Colombey-les-Deux-Églises ou aux marges du vignoble champenois.

« À l’école, j’y vais à vélo » photo l'Alsace

Si le rythme des premiers jours était fort soutenu, la pluie a rapidement ralenti l’allure et partant l’envie des jeunes à prendre leur vélo, mais ce sont finalement 764 km qui ont été effectués, un rien plus « loin » que l’objectif des 746 km, celui d’un aller-retour « direct ».

« Pour 2017, l’objectif minimum ne peut évidemment être autre, souligne Hubert Martin, un des initiateurs du défi local, qu’un aller-retour sur le bitume ! ».

( Source DNA )

MJC : Le Tour du Piémont

La course de la MJC Buhl en sera cette année à sa 22e édition. Ce sera aussi la première course par étapes de la saison dans le Florival avant d’autres, pour une véritable montée en puissance par la suite avec le Tour Alsace et la Route de France féminine.


La succession du junior suisse Marc Hirschi vainqueur en 2015 est ouverte ! PHOTO DNA-GG

On ne change pas une formule qui, depuis sa création en 1995, plaît tant aux coureurs - après tout les premiers concernés - qu’au public nombreux dans les secteurs stratégiques, en particulier le dimanche, du côté des collines sous-vosgiennes (montées de Husseren-les Châteaux, du couvent St-Marc, du Bannstein).

Une course plus ouverte que d’habitude ?


Demain, la première étape autour de Feldkirch, toute plate, sera, comme d’habitude dévolue aux sprinters. Quant à la dernière, dimanche après-midi, elle empruntera, comme de coutume, les routes escarpées du vignoble et du piémont sous-vosgien, où les plus forts - les bons grimpeurs - trouvent l’ouverture vers la victoire.

Entre les deux, la deuxième étape, avec le traditionnel contre-la-montre entre Buhl et la Langmatt, court mais très pentu, propice à une première sélection entre les prétendants au succès final. Seulement cette fois, il pourrait bien en aller autrement. En effet la course a été raccourcie d’un kilomètre et surtout, toutes les difficultés en ont été gommées, sans que les organisateurs y soient pour quoi que ce soit.

Des travaux au-dessus de l’abbaye de Murbach rendant impossible la montée vers la Langmatt, les ont obligés à tracer la ligne d’arrivée à la hauteur de la salle des fêtes de la localité. Les concurrents s’élanceront devant le collège du Hugstein pour finalement quatre kilomètres. Une façon bien fortuite de satisfaire ceux qui ont toujours estimé que ce contre-la-montre était trop pentu et avantageait outrageusement les grimpeurs, dès avant les difficultés de la dernière manche. A suivre donc avec intérêt !

Un peloton conséquent

23 équipes de cinq coureurs (soit 115 concurrents) ont fait parvenir leur engagement aux organisateurs. Sans prétendre que ce sont autant de prétendants à la victoire, il est cependant évident qu’ils sont nombreux à pouvoir raisonnablement l’envisager. Difficile dans ces conditions, même pour les spécialistes, de faire des pronostics fiables, d’autant qu’on ne sait pas grand-chose sur bien des coureurs.

Il y aura au départ quatre équipes vosgiennes (Remiremont avec le Buhlois Cyrille Fretz, Epinal, Saint-Dié, Entente Route d’Archettes-US Metz), trois venues de Franche-Comté (Noidans, Besançon, Morteau-Montbenoît), onze représentants l’Alsace (ASPTT Mulhouse, VCS Altkirch, VC Wittenheim, VC Ste Croix-en-Plaine, VS Eguisheim pour le Haut-Rhin ; Pédale d’Alsace, VC Eckwersheim, AS Steige, VCU Schwenheim, AC Erstein, PE Haguenau pour le Bas-Rhin), deux formations de juniors suisses souvent à leur avantage sur les routes du Florival (Gadola Wetzikon et Suisse Orientale), auxquelles on ajoutera deux nouveaux-venus, le Team Haute-Savoie et le Team (allemand) Gesundshop 24 et aussi une entente Thann-Gérardmer.

( Source DNA )