Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

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10 février 2010

Continental Biscuits en redressement judiciaire

Les salariés de l’entreprise buhloise Continental Biscuits ont accueilli avec un certain soulagement l’annonce du redressement judiciaire prononcé hier, mais ils restent inquiets en ce qui concerne le paiement de leurs salaires.


Le plan de sauvegarde de l’emploi de l’entreprise Continental Biscuits est mort-né à Buhl. À peine annoncé, lundi, lors de la table ronde qui s’est tenue à la sous-préfecture de Guebwiller (lire notre édition d’hier), il a été enterré.
En effet, après avoir entendu hier matin le PDG de l’entreprise, Didier Chervin, le tribunal de commerce de Colmar en a décidé autrement.
« C’est une autre bataille qui commence »

Constatant l’état de cessation de paiement, le juge a ordonné le placement en redressement judiciaire assorti d’une période d’observation de six mois, soit jusqu’au 9 août prochain. « C’est une autre bataille qui commence, souligne Martine Nuzzo, secrétaire du CE et déléguée syndicale CFTC. Notre inquiétude, maintenant, c’est de savoir dans combien de temps nous allons toucher nos salaires. »

Car, contrairement à ce qui a été annoncé lundi, les salaires n’ont pas été versés mardi. À la suite de la mise en redressement judiciaire, c’est un administrateur qui va être chargé de mettre en œuvre l’Association de garantie des salaires (AGS).
Dans cette attente, les salariés poursuivent l’occupation de l’usine buhloise. « Tant qu’il n’y a pas de mandataire qui fait l’état des lieux des comptes et nous dit de partir, on restera là », prévient un des salariés.

Par ailleurs, aucune décision n’a encore été prise pour l’usine de boudoirs Rollbren, située à Château-Thierry, dans l’Aisne, et la prochaine audience du tribunal de commerce est prévue le 19 février. En revanche, l’alimentation en eau de l’usine a été coupée.

« Nous allons chercher des solutions alternatives »

Dans cette affaire, le député Michel Sordi, qui était à l’initiative de la rencontre qui s’est tenue lundi entre la direction, les représentants du personnel et les élus, fait confiance à la justice. « Cette décision signifie que le magistrat estime qu’il faut vérifier l’ensemble des comptes pour voir si l’entreprise est viable, estime le député de la circonscription. À l’heure actuelle, j’essaye de réunir des éléments sur le passif de la société, mais je ne dispose pas des actifs. Dans tous les cas, nous allons chercher des solutions alternatives », laisse entendre Michel Sordi.

Ces solutions, ce sont des repreneurs potentiels, dont les noms circulent déjà depuis quelques jours. Espérons qu’ils arriveront à entrer en contact avec Didier Chervin, qui restait injoignable par téléphone hier.

 
( Source L'Alsace )