Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

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28 février 2010

Continental Biscuits : Michel Sordi ne « désespère pas »


En réponse à la récente « lettre ouverte des salariés de Continental Biscuits », Michel Sordi, député de la 7e circonscription, souhaite apporter les éléments de réponse suivants :


« Je comprends parfaitement votre amertume et votre inquiétude devant les salaires qui restent dus. Sur ce point je puis vous assurer que les salaires dus au titre de novembre, décembre et janvier vous seront réglés dans les jours qui viennent comme ont pu vous le confirmer Me Guyomard et Me Koch.

Vous évoquez une réflexion sur la reprise de Continental Biscuits par les ouvriers.

S'il y a un véritable savoir-faire, unanimement reconnu par tous les intervenants dans ce dossier il ne suffit malheureusement pas de fabriquer pour relancer l'usine.

Entre autres problèmes deux sont particulièrement importants :

- la commercialisation des produits, car les clients actuels se sont retournés vers d'autres fournisseurs depuis l'arrêt de fabrication et seraient en droit de réclamer des indemnités pour rupture d'approvisionnement à la structure existante.

- Les montages financiers opérés sur l'usine ne permettent pas de dire aujourd'hui à qui appartient la ligne de four dont une partie est sur le site de Cernay.

Je puis vous assurer qu'il ne se passe pas de jour sans que moi-même ou Jean-Paul Omeyer, conseiller régional, n'intervenions sur ce dossier pour convaincre les repreneurs potentiels de redémarrer le site. Si tel ne devait pas être le cas, il est probable que l'administrateur judiciaire demandera au tribunal la liquidation judiciaire au cours de la première quinzaine de mars.

Il faut alors attendre le délai de trois mois à partir de la publication au BODACC pour recenser les propriétaires du matériel et pouvoir discuter du rachat de ce dernier.

Je suis convaincu que les professionnels de la filière sont réellement intéressés par le savoir-faire des salariés de Buhl.

Je ne désespère pas, même en cas de liquidation, de reconstituer une nouvelle unité sur des bases saines afin de faire perdurer ce savoir-faire et recréer une bonne partie des emplois. On ne vous abandonne pas.

Quant au procès fait aux patrons en général, je rappelle qu'il y a dans notre pays des dizaines de milliers de chefs d'entreprises qui avec leurs employés font face à la crise et méritent toute notre considération. »
 
 
( Source DNA )

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Combien de biscuits le patron a-t-il fourré dans les poches ?
Il avait disparu depuis des semaines, laissant en plan l’usine Continental Biscuits de Buhl dans le Haut-Rhin. Électricité et gaz coupé, salaires non payés… les salariés ont occupé l’usine pour protester.

Mais voilà que le patron a réapparu par surprise lors d’une table ronde. C’est pas ma faute dit-il, ce sont les banques qui ont refusé un prêt. Peut-être. Mais on serait curieux de savoir la fortune de ce monsieur et des actionnaires du groupe. Combien de millions ont-ils amassés sur le travail des ouvriers de Continental Biscuits ? Quelle est la réalité de leurs comptes ?

On ne peut plus laisser à ces irresponsables le soin de gérer la société.

Anonyme a dit…

Attention salariés Buhlois , de là a ce que Monsieur Sordi veut récupérer le Four de Buhl pour le remettre a Cernay et ainsi récupérer la confortable avance remboursable sans intérêts à hauteur de 480 000 € pour appuyer l'investissement immobilier de la société Mondial Biscuits que la Ville de Cernay, avait consenti à Mondial Biscuit .
Aujourd'hui, l'usine ultramoderne que devait être Mondial Biscuits n'est même pas terminée. Le bâtiment modèle est hors d'eau, mais offre le spectacle d'une coquille vide. L'impressionnant ensemble immobilier flotte sur la neige comme un vaisseau fantôme. Gris. Et la fameuse bouffée d'oxygène donnée au bassin d'emploi par l'implantation de la biscuiterie destinée à faire du groupe de Didier Chervin (France Industries Finances) le leader européen des biscuits « premier prix » s'est transformée en interminable apnée, étouffant un peu plus un secteur déjà durement touché au cours de ces derniers mois (Trelleborg, Hymer France...). Les sourires du couper de ruban ont fait place aux grimaces des élus et aux pleurs des « futurs-ex-salariés »... La crise bien sûr. C'est la faute à la crise...
Pour Michel Sordi, pour qui il n'y a pas « de bon social sans une bonne économie », le coup est dur. Mais la surprise limitée. Au fil des mois, l'élu a vu le projet démarrer, puis ralentir pour finalement s'immobiliser. L'important aujourd'hui pour lui, c'est de rebondir. Et de ne pas laisser ce bâtiment vide. « Nous avons des contacts avec des industriels qui seraient intéressés par Buhl, mais également par Cernay », a confirmé le député-maire. Au nombre de quatre, ces repreneurs, issus du métier ou tout du moins du secteur alimentaire, pourraient faire une offre groupée. Ou pas... Une chose est sûre néanmoins, c'est que Didier Chervin est « out » désormais.

Anonyme a dit…

Aux salariés de Continental Biscuits, ne rêvez pas en pensant obtenir le soutien des élus pour la reprise de la société. Ils ne peuvent pas vous aider. Continental Biscuits ne peut survivre que dans le cadre d'une reprise par un professionnel de l'agro qui a déjà une force de vente opérationnelle et des clients existants, Continental Biscuits n'a plus de clientèle, Les centrales de distribution ont déjà pris d'autres dispositions pour leurs appros, allez voir dans les rayons ex, carrefour, casino, intermarché, leader price, il y a du BF 300g dans les linéaires. Donc les marchés sont perdus. Et Michel Sordi dit vrai, il ne suffit pas de fabriquer pour relancer l'usine, il manque bien d'autres éléments, notamment la mise aux normes du site, vous savez bien que votre employeur n'a jamais fait certifier ce site de production, ni HACCP, ni BRC, ni rien d'ailleurs, aussi suite au redressement judiciaire, là où les centrales de distri n'étaient pas trop regardantes,cette fois ne feront plus cette impasse. De plus les articles concernant la qualité des produits stockés dans des entrepôts insalubres, les feront réfléchir.

Michel Sordi a tout intérêt à privilégier un repreneur pour le site de Cernay et vous verrez que Continental Biscuits fermera ses portes ad vitam eternam.... mais reste l'histoire du four, à qui appartient-il??? pas à continental biscuits, vos comptables le savent !!! Si vous laissez partir ce four chez mondial biscuits, vous vous serez fait berner une seconde fois. demandez un détail des actes de vente entre sociétés mère et filiale.

Anonyme a dit…

Aux salariés de continental biscuits, vous souhaitez reprendre la société, c'est tout à votre honneur, outre un besoin en fonds de roulement de 800 000 € évoqué dans votre lettre ouverte, il vous faut les clients. Ces mêmes clients qui ne sont plus livrés depuis début décembre et qui auparavant ont toujours été mal livrés. Pas de votre fait, mais par des ruptures récurentes occasionnées par de multiples arrêts de production liés aux manques de matières premières. Cerpendant depuis début décembre vos clients de la grande distribution ne sont plus livrés du tout. Le produit est manquant dans les rayons mais le manque à gagner à été chiffré par vos clients et les pénalités sont toujours financièrement lourdes à supporter. La grande distribution ne lâchera pas cette providence financière et avant paiement ne confiera pas de marchés nouveaux pour un démarrage à continental biscuits. C'est ainsi en France, la grande distribution est toute puissante! les élus le savent et Monsieur Sordi en fait état dans sa réponse à votre lettre ouverte, il y met de la forme dans ses propos pour déjà vous préparer à une fin de non recevoir à votre proposition de reprise par les salariés. Ce qui importe aux élus locaux qui ont manqués de clairvoyance dans le dossier Mondial Biscuits, est justement de trouver un repreneur du bâtiment de cernay. Le problème qui se présente à eux : ce bâtiment est dédié à l'agro alimentaire, et les repreneurs d'un paquebot d'une dimension aussi gigantesque que mondial biscuits, n'est pas à la portée d'un industriel quelconque. Même repris à un prix de misère par rapport au coût réel, l'industriel devra se faire fort de rentabiliser son investissement,(n'oubliez pas que le bâtiment est vide, reste quelques pièces du four qui a été déménagé à Buhl)tout ce la n'est pas gagné et la crise est là malgré tout. Didier Chervin savait parfaitement que son site de cernay ne serait pas rentable avec un biscuit premier prix, même en fabricant 80 000 tonnes à l'année. Le dossier est épineux pour nos élus et Alsabail, ils sont obligés de trouver une solution, il y a eu un laxisme incroyable dans le montage de ce programme, l'ADA s'est démené comme un beau diable pour que ce projet se concrétise et puisser perdre le développement économique de la 7ème circonscription, hélas la couronne de lauriers avait des épines. A l'époque, aucun n'a découragé Didier Chervin de se lancer dans l'aventure mondial biscuits, jean-paul omeyer pense et dit que le chef d'entreprise a mal géré son projet, l'a-t-il toujours pensé. Ne tirez pas de coup de fusil sur le chef d'entreprise, pour des motivations politiques vous avez soutenu son projet, aujourd'hui vous souhaitez en sortir honorablement et vous sacrifierez continental biscuits.
les salariés seront reclassés à gauche à droite et
l'avenir donnera raison à ce que j'affirme!