De son engagement permanent dans le sport, il a acquis le sens du commandement, de l’écoute, de l’engagement. Aujourd’hui, maire de Buhl, Fernand Doll applique, dans la commune, les mêmes méthodes de management.
« Je préfère le compromis et la négociation à l’affrontement. Il faut toujours prendre les problèmes en amont. Après, il faut trancher, en pensant toujours à l’intérêt général. C’est le rôle d’un dirigeant. Que l’on soit à la tête d’une équipe de foot ou d’une commune. »
Fernand Doll, nouvellement élu à la tête de la mairie de Buhl n’a rien oublié des préceptes enseignés dans le sport. C’est même sur cela qu’il s’est construit et il en est particulièrement fier.Il faut dire que son engagement dans le monde du football et du ski permet de dresser un palmarès éloquent. Dans le domaine du ballon rond, il a été à tous les postes : joueur, entraîneur, dirigeant. Partout, il a imprimé son empreinte.
Novateur également, car c’est en 1980 qu’il a créé la première classe sport études de France. C’était au collège Mathias-Grunewald à Guebwiller.
Donner ce que l’on m’a donné
Donner ce que l’on m’a donné
Si la vie scolaire et sportive de Fernand Doll l’a toujours rapproché de Guebwiller, c’est incontestablement Buhl qui lui colle à la peau. C’est près de la maison de ses grands-parents qu’il a construit sa maison et qu’il a, avec son épouse Blandine, ancienne directrice de l’école, élevé ses deux fils. Élu en 1983, il a fait un premier mandat dans l’opposition pour se retrouver ensuite et sans discontinuité dans la majorité. Adjoint une première fois, premier adjoint durant deux mandats consécutifs, c’est tout naturellement qu’il succède aujourd’hui au maire Jean-Marc Schreiber.
« Je m’appuie sur les acquis des précédents mandats, explique-t-il, pour prouver que je peux emmener une équipe comme je l’avais fait en qualité d’entraîneur sportif. En m’engageant dans la vie communale, je ne fais que donner ce que l’on m’a donné. »Solidarité, convivialité, esprit d’équipe… ces mots reviennent comme un leitmotiv. Le maire de Buhl avoue « avoir besoin de sentir battre le cœur de sa commune », mais ne cultive pas l’esprit de clocher.
Pour lui, les projets ne peuvent être menés à bien que si l’intercommunalité fédère les énergies. Relance des activités économiques, services aux jeunes et aux aînés, animations diverses… tout doit être fait pour donner vie et cohérence aux actions en faveur des 35 000 habitants de la communauté de communes.
Parmi ces grands projets généraux, il y a bien évidemment le collège de Buhl, qui, sous la coupe du conseil général, commence à sortir de terre. Ouverture prévue pour la rentrée 2009 avec, pour Fernand Doll, un magnifique couper de ruban en perspective.
Martine Marion
Martine Marion
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