NSC a décidé de regrouper l'ensemble de ses activités industrielles sur un seul site lui appartenant, le « Moulin », situé à l'Ouest de la ville. De ce fait, elle dispose « d'emprises foncières et immobilières importantes qui ne sont plus affectées à son activité », en - dessous du « Moulin », y compris le terrain du « Bois Fleuri ». Et, comme aujourd'hui, d'une manière générale « l'implantation d'activités industrielles à l'intérieur des villes est aujourd'hui peu envisageable », l'entreprise a souhaité « entamer une réflexion sur les possibilités de donner une autre affectation à ces emprises » et s'est donc tournée vers la SA HLM Somco.
Mais « la ville de Guebwiller maîtrisant l'évolution foncière du point de vue de l'urbanisme », NSC s'est tourné également vers la ville, les trois parties ayant convenu « de joindre leurs efforts pour mener à bien une étude d'urbanisme qui permettra de mieux appréhender le marché réglementaire actuel et les évolutions à venir, le marché de l'immobilier actuel et ses développements possibles et les projets de la collectivité, à l'échelle de Guebwiller et son bassin d'emploi et, plus largement, l'intérêt des acteurs économiques pour cette reconversion », sans oublier « les enjeux économiques en matière de coût d'aménagement et de charge foncière ».
« Une étude qui répond aux attentes de la ville »
Pour la municipalité de Guebwiller, « cette étude répond aux attentes et aux besoins de la collectivité, pour engager sa propre réflexion sur le devenir de ces friches du point de vue de l'urbanisme et du développement de la ville » ne manque pas de relever le maire de Guebwiller, qui n'avait pas vraiment été soutenu par l'ensemble du conseil municipal lors de la présentation du point, puisque plusieurs membres de l'équipe majoritaire se sont abstenus, l'opposition votant contre, ne comprenant pas, notamment, « pourquoi ce type d'étude a été confié à la Somco alors qu'il existe une convention avec l'Adauhr », rappellant aussi que « dans les tiroirs de la CCRG doit encore se trouver une étude portant sur l'ensemble des friches ». « Il s'agit de terrains privés, ce n'est pas à la ville d'y participer ou de mettre en oeuvre une politique d'urbanisme pour satisfaire un privé... » est l'argument essentiel avancé d'un côté, le maire répondant inlassablement : « la ville doit rester maître de ceci... ».
Critères
Dans un premier temps, cette étude, chiffrée à 36 000 € au total - dont 9 000 € à charge de la ville - aura à tenir compte d'un certain nombre de critères, dont les hypothèses de maintien d'une activité partielle de NSC - qui crée un « éco - parc - à Buhl - sur le site, les éventuels programmes d'équipements collectifs, au sens le plus large possible, qui pourraient y trouver place, sachant aussi que, vu l'ampleur du terrain, « les collectivités locales pourraient être amenées à réfléchir à l'implantation de tel ou tel équipement public nécessaire au plan local », ou encore les projets déjà en cours - les Papillons Blancs et l'hôpital de Guebwiller ont déjà négocié l'achat d'un terrain en face de la rue de l'Ermite... -, en rajoutant encore « les possibilités de création d'une offre nouvelle en matière d'habitat... »
« Balayer, de manière plus large possible les attentes et les projets de l'ensemble des acteurs concernées à des degrés divers, par le devenir du site » est le résumé du cahier de charges transmis aux chargés de l'étude, dont il ne reste, maintenant, qu'à attendre le résultat...
( Dernières Nouvelles D'alsace R.B. )
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