Les habitants de la cité Saint-Jean ont retrouvé les valeurs du sapin, le jour du solstice d’hiver.
S’il est vrai que Buhl pourrait briguer une des places de berceau du sapin de Noël, (lire notre édition du dimanche 19 décembre) il est vrai également que la cité Saint-Jean peut s’associer aux traditions ancestrales et à l’esprit de la lumière. Aussi, le jour même du solstice d’hiver, le 21 décembre, une centaine de Buhlois et Buhloises se sont retrouvés au Cercle, autour de la gloriette magnifiquement décorée, pour l’illumination du sapin de Noël paré de pommes et de rubans.
Élus, présidents d’associations et citadins ont retrouvé un instant de recueillement proposé par les Amis du retable de Buhl, en partenariat avec l’Office municipale des sports et de la culture et l’historien local, Jean Bader, narrant les documents du XV e siècle, liés à la protection de la forêt trois semaines avant et trois semaines après Noël.
Mais, ils ont également rappelé que Noël, Weihnachten, Wihnachta, était déjà fêté par les anciens Germains. Pour conjurer les peurs que leur inspiraient les longues nuits du solstice d’hiver, nos ancêtres avaient fait de ce temps, un temps sacré, un temps de fête sans doute. La nature retenait son souffle, tout y était silencieux, comme mort. Un arbre en revanche restait et reste toujours vert : le sapin, roi des forêts. Aussi, décoraient-ils leurs maisons durant des longues nuits avec ce vert végétal qui symbolise l’espoir de la vie, l’espoir de la lumière.
(Source L'Alsace, Textes et photos Bernard Erhard )
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