Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

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8 septembre 2009

Transport scolaire au collège

On se renvoie la balle

Alors que les élèves ont repris la route du collège, certains parents s'étonnent qu'aucun transport scolaire ne soit mis en place entre le nouvel établissement de Buhl et Guebwiller. Pour le conseil général, cette organisation ne relève pas de sa compétence, mais affréter un bus est bien trop cher pour les communes si elles ne touchent pas de subvention en conséquence.
« J'ai su juste avant la rentrée qu'aucun bus n'emmènerait ma fille de Guebwiller à Buhl. Je n'ai pas le permis et j'habite au centre de Guebwiller. En hiver, lorsqu'il fera nuit tôt, faire le trajet à pied sera dangereux ».

Pour Damina El-Mehdi, la rentrée en 6e de sa fille Selenah est source de stress. En cause : l'absence de transport scolaire entre Guebwiller et le collège flambant neuf de Buhl. « Ma fille n'a pas le temps de faire l'aller-retour entre midi et deux heures, j'ai dû l'inscrire à la cantine alors que mon autre fille, qui était scolarisée à Mathias-Grunewald, avait des bus et pouvait rentrer. Je ne comprends pas que personne ne fasse rien », s'exclame-t-elle.

« Le conseil général ne prend pas en charge le transport scolaire pour une distance inférieure à trois kilomètres »

Le problème du transport scolaire entre Buhl et Guebwiller concerne près de 170 élèves et devient un casse-tête pour les différentes collectivités, qui se renvoient la balle. Le conseil général, qui a la compétence des collèges et des transports s'y rapportant, justifie son désengagement par un règlement existant depuis longue date :

« Nous subventionnons le ramassage scolaire à partir de trois kilomètres de distance. Guebwiller et Buhl étant à moins de trois km, le conseil général ne prend pas en charge le transport scolaire », explique Philippe Dufour, responsable du service des transports scolaire au conseil général.

Une réaction que ne comprend pas le maire de Guebwiller, Denis Rebmann : « A partir du moment où on construit un collège, il faut s'occuper des transports. Je ne comprends pas que le projet n'ait pas été étudié dans sa globalité. La question des transports aurait dû être anticipée avant », estime-t-il.

Quant à Fernand Doll, maire de Buhl et vice-président de la communauté de communes, il estime avoir «fait ce qu'il devait faire, notamment concernant la voirie. Personne ne m'a aidé à le faire. Le transport n'est pas de ma compétence».

Les lignes régulières à l'étude

Pour tenter de régler ce problème, chacun essaie de trouver des solutions. Ainsi, Daniel Weber, conseiller général du canton de Guebwiller explique avoir « demandé à la Sodag - le transporteur - d'étudier la solution des bus des lignes régulières afin de voir s'il est possible de modifier un peu les horaires pour que les enfants puissent en profiter ». Le personnel de la Sodag analyse donc actuellement la ligne 444 entre Linthal et Guebwiller. Mais « il conviendrait de connaître le nombre de jeunes prêts à prendre ce bus. Il faut voir si ça vaut la peine. Cette solution est à l'étude », indique un responsable de la Sodag.

la ligne verte en passe d'être sécurisée

Faute de pouvoir financer en totalité la mise en place d'un bus (*), Denis Rebmann, maire de Guebwiller, s'attache à sécuriser au plus vite la piste cyclable entre le centre et le haut de la ville étendue jusqu'au collège. Pour l'instant, un morceau du parcours reste dangereux car sans trottoir. « A terme, la voie verte sera aménagée dans sa totalité. Nous allons renforcer la signalétique et l'aménager pour qu'à aucun moment, les élèves n'aient à marcher sur la chaussée », annonce le premier magistrat, qui déplore que ce problème de transport n'ait pas été anticipé l'an dernier.

C'est d'ailleurs l'objet de discussion du rendez-vous de jeudi entre le maire et le principal du collège, Frédéric Brugger. « Tout ce que je peux faire, c'est de conseiller aux élèves d'utiliser la demi-pension et discuter avec les élus pour évoquer les problèmes rencontrés par les élèves quand ils viennent à pied et à vélo », explique-t-il.

( Source DNA )

(*) le prix varie en fonction des disponibilités des véhicules. Pour un créneau entre 7 h et 8 h, la mise en place d'un bus est estimé entre 20 000 et 30 000 € par an.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour que le problème soit règlé il faudra sans doute attendre qu'un de nos enfant soit renversé en venant au collège en velo.
iL SERAIT AUSSI TRES UTILE DE RAPELLER A CERTAINS CHAUFFEURS DE BUS QUE L'ARRËT ET LE DECHARGEMENT DES ENFANTS doit avoir lieu aux emplacement prévus a cet effet devant le collège et non de larguer les enfants venant de la vallée aux nouveaux stops de la rue de la fabrique, ceci pour éviter d'avoir a faire un demi tour pour reprendre la penétrante.

C'est toujours pareil !!!!! Faut'il qu'il y ait un accident pour intervenir ?