Le collège de Buhl, qui a accueilli les 6 e mercredi matin, a ouvert hier ses portes aux 5 e, 4 e et 3 e. Pour eux, les murs sont neufs mais ils ont déjà leurs habitudes.
Hier matin, 7 h 45, devant le collège de Buhl. Le bus en provenance de Linthal vient de se garer devant le nouveau collège de Buhl. Les premiers élèves descendent.
Hier matin, 7 h 45, devant le collège de Buhl. Le bus en provenance de Linthal vient de se garer devant le nouveau collège de Buhl. Les premiers élèves descendent.
Parmi eux, Claire Martin, 13 ans, qui entre en 3 e. La jeune fille semble presque détendue : « Hier soir, j’ai préparé mon sac ; j’ai mis tous mes cahiers car je suis demi-pensionnaire », explique-t-elle. Le premier changement qu’elle constate concerne le bus : « J’ai pu partir 5 minutes plus tard et il me reste du temps quand j’arrive. »
Elle ne sait pas trop ce qui l’attend mais, en même temps, le collège, ce n’est pas nouveau pour elle. Elle est aussi passée régulièrement devant l’établissement. Maintenant, ce qu’elle souhaite, c’est retrouver ses copines. « J’espère qu’il y en aura au moins une dans ma classe… » Lucie et Élisabeth, deux amies, ne disent pas autre chose.
Elle ne sait pas trop ce qui l’attend mais, en même temps, le collège, ce n’est pas nouveau pour elle. Elle est aussi passée régulièrement devant l’établissement. Maintenant, ce qu’elle souhaite, c’est retrouver ses copines. « J’espère qu’il y en aura au moins une dans ma classe… » Lucie et Élisabeth, deux amies, ne disent pas autre chose.
Le stress de l’appel
Comme elle, ils sont un peu plus de 300 à passer le sas d’entrée. Contrairement à la rentrée des 6 e, mercredi matin, seuls quelques parents ont fait le déplacement. Les locaux sont tout neufs mais le règlement intérieur ressemble énormément à ce qu’ils connaissaient auparavant à Guebwiller, d’autant que le principal est l’ancien adjoint du collège Grünewald. Idem du côté des enseignants dont les deux tiers ont connu une mutation de quelques kilomètres.
Le premier appel devait se faire dehors. Mais, c’est la rentrée scolaire, donc il pleut ! « Ce n’est pas grave, on va improviser », rassure le principal. Les 3 e sont rassemblés à une extrémité du grand hall. Les quatre professeurs principaux vont les appeler, les élèves vont découvrir leur classe. « J’aime pas ces moments-là : c’est stressant tant qu’on ne sait pas avec qui on va être », lâche Claire à mi-voix. « Oh, c’est pas possible ! Tous les gens que j’aime se taillent », s’exclame une grande brune, presque désespérée. De son côté, Claire pousse vite un ouf de soulagement : elle sera en 3 e3, tout comme deux de ses amies.
Arrivés en classe, les élèves reprennent vite leurs habitudes. Debouts, ils attendent les consignes de leur professeur principal, Régis Boltz. Ce dernier, qui est un des nouveaux de l’équipe enseignante, se veut rassurant : « Le jour de la rentrée, nous aussi on a peur d’oublier quelque chose, de se tromper de salle. En plus, ici, tout est nouveau. Mais vous verrez, dans un mois, vous vous repérerez et, dans un an, tout le monde aura trouvé ses marques. » Il sait de quoi il parle : en 2000, il avait été nommé à Brunstatt, qui venait d’ouvrir.
Après les premières présentations, l’enseignant d’histoire-géographie rappelle les enjeux de cette année : « Vous aurez le brevet, c’est une chose, mais l’essentiel concerne votre orientation future. C’est important car ça va déterminer votre avenir. »
Un emploi du temps chargé
Il distribue les cahiers de liaison, les fiches de santé, les documents des associations de parents d’élèves mais aussi l’emploi du temps, tant attendu par les élèves. Ici, ils sont personnalisés, ce qui évite à chacun de se tromper entre les différents groupes de langues ou de travaux pratiques en sciences.
Claire, qui a deux langues vivantes, et qui suit les cours de latin et de religion, aura des semaines bien chargées : « Je vais commencer tous les matins à 8 h et finir tous les soirs à 17 h. Ça me convient. En plus, je retrouve pas mal de profs que je connais déjà » Charly, lui, est moins satisfait. Il aimerait travailler moins et il le fait savoir. Il intervient d’ailleurs régulièrement pour interpeller le professeur, qui ne se laisse pas démonter. Pendant ce temps, à travers les grandes baies vitrées, on peut voir les vendangeurs au travail.
Soudain, une étrange musique retentit, qui surprend tout le monde. « C’est la sonnerie », prévient Régis Boltz, sourire aux lèvres. « C’est vraiment mieux que la sirène stridente qu’on avait à Guebwiller ! » assurent Claire et ses copines. Elles sont désormais attendues par le principal, pour le mot d’accueil et les consignes générales. Frédéric Bruger insiste en particulier sur le comportement citoyen qu’il attend des élèves : « C’est neuf, c’est joli. Faites en sorte que ça le reste ! » Quant aux parents qui voudraient visiter les lieux, l’établissement sera ouvert exceptionnellement le samedi 19 septembre, de 9 h à 11 h. Même les voisins pourront venir faire les curieux.
« Quelque chose va se terminer »
Après, c’est parti pour deux heures de visite : la salle de permanence, la cantine (hier, ils avaient des escalopes viennoises et des frites au menu), la salle de techno, le CDI, l’administration, la salle des profs… Au passage, les élèves découvrent ce qu’ils n’avaient pas vu : ce collège n’a pas de portail, pas de clôture. « C’est bien qu’on ait le temps de visiter. Ça rassure, on peut commencer à se repérer », estiment Claire et ses amies, Lucie et Élisabeth.
À l’issue de cette première matinée, l’opinion des élèves est faite : ils ont adopté ces nouveaux locaux. « C’est beau, il y a de l’espace », répète Claire. Avec un seul bémol : « La cour sera encore mieux quand il y aura des arbres. »
Comme les autres élèves, Claire sait aussi que l’essentiel est ailleurs : « On sent que quelque chose va se terminer même si on n’en a pas vraiment envie. Alors on va en profiter ! » Sa copine Lucie, elle, se voit déjà ailleurs, au lycée
À l’issue de cette première matinée, l’opinion des élèves est faite : ils ont adopté ces nouveaux locaux. « C’est beau, il y a de l’espace », répète Claire. Avec un seul bémol : « La cour sera encore mieux quand il y aura des arbres. »
Comme les autres élèves, Claire sait aussi que l’essentiel est ailleurs : « On sent que quelque chose va se terminer même si on n’en a pas vraiment envie. Alors on va en profiter ! » Sa copine Lucie, elle, se voit déjà ailleurs, au lycée
( Source L'Alsace )
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