Autre exemple d’activité à Guebwiller, où Magali Caldeira-Rodrigues propose aux enfants de s’amuser avec des pots de fleurs, et aux grands d’apprendre le tricot et le point de croix.
Manuelle, la Buhloise Magali Caldeira-Rodrigues l’a toujours été. Du moins, depuis que sa mère lui a transmis son savoir-faire en couture. « J’ai toujours un ouvrage en mains. Je ne peux pas vivre sans faire quelque chose de mes dix doigts », confirme la jeune femme.
Il y a quelques années, elle a eu un coup de cœur pour une nouvelle tendance des loisirs créatifs : la personnalisation des pots de fleurs en terre cuite. « Ça a été un vrai tilt ! Je n’en voyais nulle part, personne ne le proposait en activité et j’ai appris que c’était une mode en Allemagne depuis quelques années déjà, raconte-t-elle. Les gens stockent beaucoup de pots de fleurs ou les jettent alors qu’on peut en faire quelque chose de rigolo », assure-t-elle encore.
Cette nouvelle passion a coïncidé avec un tournant dans la vie de Magali, qui souhaitait trouver une nouvelle source d’épanouissement. Elle a donc suivi différents stages — arrangements de table, décoration sur bois — tout en s’amusant de son côté à la maison. « Je me suis documentée et j’ai travaillé pendant presque deux ans pour être au point », explique Magali.
Elle a également passé son Bafa (brevet d’aptitude aux fonctions d’animation), puis s’est lancée en contactant l’école de Buhl dans un premier temps, et l’Université populaire de Guebwiller ensuite, afin de proposer des ateliers.« Je suis épatée par les enfants, car chacun reporte sa personnalité et ses goûts sur son bricolage »
À Buhl, elle travaille depuis mai dernier avec un groupe de huit enfants dans le cadre du CEL (contrat éducatif local). « Le travail des pots de fleurs sollicite la psychomotricité : savoir tenir un tube de colle, manipuler des ciseaux, des pinceaux. Et c’est aussi une école de patience », souligne l’animatrice.
Ainsi, à partir d’un modèle de base, d’un pot en terre cuite, de peinture, de carton et parfois de quelques accessoires, Magali donne vie à des corbeaux, des souris, des chenilles, des grenouilles et tout un tas d’autres personnages rigolos. Des modèles qu’elle adapte en fonction des saisons et des événements du calendrier.
À Buhl, elle travaille depuis mai dernier avec un groupe de huit enfants dans le cadre du CEL (contrat éducatif local). « Le travail des pots de fleurs sollicite la psychomotricité : savoir tenir un tube de colle, manipuler des ciseaux, des pinceaux. Et c’est aussi une école de patience », souligne l’animatrice.
Ainsi, à partir d’un modèle de base, d’un pot en terre cuite, de peinture, de carton et parfois de quelques accessoires, Magali donne vie à des corbeaux, des souris, des chenilles, des grenouilles et tout un tas d’autres personnages rigolos. Des modèles qu’elle adapte en fonction des saisons et des événements du calendrier.
« Je suis épatée par les enfants, car chacun reporte sa personnalité et ses goûts sur son bricolage. C’est étonnant ce qu’un enfant peut apporter », s’enthousiasme Magali, qui prend autant de plaisir que les petits. Un plaisir qu’elle attend de pouvoir partager en toute modestie avec d’autres enfants.
PARTICIPER « Le pot de fleurs dans tous ses états », le mercredi à 14 h (7 séances de 3 h, à partir de 7 ans), tarif : 114 € + matériel ; « La déco au point de croix », le jeudi à 14 h (10 séances de 1 h 30), tarif : 84 € + matériel ; « Initiation au tricot », le vendredi à 17 h 30 (10 séances de 1 h 30), tarif : 84 € + matériel.
( Source L'alsace)
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