Damien Moglo fêtera, dimanche, vingt-cinq années de prêtrise

La communauté de paroisses Saint-Pirmin fêtera, dimanche, les vingt-cinq années de prêtrise du Père Moglo.  Photo L’Alsace/Bernard Erhard

Damien Moglo que représentent pour vous les vingt-cinq ans de prêtrise que vous fêterez ce dimanche à l’église Saint-Jean Baptiste de Buhl ?

C’est pour moi une grande joie, un grand bonheur mais aussi une action de grâce au Seigneur. Mais je tiens à souligner que c’est avant tout la communauté de paroisses Saint-Pirmin du Haut Florival qui a tenu à fêter l’événement avec moi, puisque je l’avais déjà fêté, en grand, le 22 décembre 2015 au Togo où nous étions douze prêtres pour l’occasion.

Vous êtes depuis dix ans dans le Florival ; avez-vous un petit bilan à ce jour ?

Effectivement, je suis venu fin septembre 2006 à Buhl, après avoir œuvré à Ungersheim. En 2010 nous avions fêté les 20 ans de sacerdoce et aujourd’hui 25 années de prêtrise. À vrai dire, je n’ai pas de bilan car tout est très positif. D’après les confidences de la hiérarchie, je ne venais ici que pour trois mois, à l’essai, et puis cela fait une décennie. Voilà pourquoi c’est très positif malgré des hauts et des bas.

Que retenez-vous de cette décennie ?

Je retiendrai tout d’abord l’accueil des fidèles, des gens, leur amitié et leur écoute, sources d’une franche collaboration. J’avais une appréhension qui s’était traduite, surtout à mon arrivée, par une peur réciproque des uns et des autres de voir un « Noir » arriver dans le Florival, non pas pour faire du ski au Markstein, mais pour conduire ce peuple en tant que chargé d’âmes. Aussi, dans ma mission, c’est le côté universel de la religion qui m’interpelle le plus, et en fait on n’est pas aussi différent qu’on le pense.

Et pour l’avenir ?

J’espère surtout ne pas fatiguer les gens de la vallée pour poursuivre encore quelques années avec les anciens et nouveaux membres de l’équipe d’animation pastorale. Le Florival est un lieu privilégié, et quand je rentre dans la vallée entourée de montagnes, je vois Jérusalem entourée de montagnes, un signe de bénédiction d’après moi.

Propos recueillis par Bernard Erhard

( Source L'Alsace )