La chambre des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Colmar est souvent amenée à se pencher sur des dossiers de violences conjugales, plus rarement sur des affaires de violences sur ascendant. C’était pourtant le cas, hier. Un habitant de Buhl âgé de 21 ans était jugé pour deux épisodes de violences sur son père, dans la nuit du 31 mars au 1er avril et le 12 juin dernier.
C’est suite aux faits de juin que le jeune homme a été interpellé. Il a expliqué aux enquêteurs être en situation conflictuelle avec son père. Au mois de mars, il a fait tomber son père et lui a asséné un coup de pied au niveau des côtes, lui occasionnant une fracture. Hier, alors que la présidente lui demande de s’expliquer, le prévenu semble dans les vapes. « Vous avez pris quelque chose avant de venir ? », lui demande la présidente. « En cellule, on m’a fait fumer du cannabis », répond-il. La tentative de sevrage aux produits stupéfiants par le jeune majeur serait un des éléments de déclenchement des crises de violence sur son père. Lors de l’enquête, le prévenu a également dit que son père le battait lorsqu’il était adolescent. Présente à l’audience, la victime a tenu à donner sa version : « Il dit qu’il a été maltraité, mais ce sont des mensonges ».
La représentante du parquet a trouvé l’attitude du prévenu « inquiétante », tout comme certains propos qu’il a tenus lors de sa garde à vue. Pour elle, « l’éloignement du prévenu avec son père est absolument nécessaire ». Elle a requis une peine de 18 mois de prison, dont neuf mois avec sursis et mise à l’épreuve (SME), et un maintien en détention. Pour la défense, Me Claire Goudmand a parlé d’un « contexte singulier, très singulier » : « On est face à une famille complètement éclatée ». Le conseil estime que la prison n’est pas « la meilleure voie sur laquelle on puisse le mettre ».
Le tribunal, lui, n’a pas vu d’autres alternatives, l’envoyant en prison pour six mois ferme (il a été condamné à 14 mois de prison, dont 8 mois avec SME).
( Source L'Alsace )
C’est suite aux faits de juin que le jeune homme a été interpellé. Il a expliqué aux enquêteurs être en situation conflictuelle avec son père. Au mois de mars, il a fait tomber son père et lui a asséné un coup de pied au niveau des côtes, lui occasionnant une fracture. Hier, alors que la présidente lui demande de s’expliquer, le prévenu semble dans les vapes. « Vous avez pris quelque chose avant de venir ? », lui demande la présidente. « En cellule, on m’a fait fumer du cannabis », répond-il. La tentative de sevrage aux produits stupéfiants par le jeune majeur serait un des éléments de déclenchement des crises de violence sur son père. Lors de l’enquête, le prévenu a également dit que son père le battait lorsqu’il était adolescent. Présente à l’audience, la victime a tenu à donner sa version : « Il dit qu’il a été maltraité, mais ce sont des mensonges ».
La représentante du parquet a trouvé l’attitude du prévenu « inquiétante », tout comme certains propos qu’il a tenus lors de sa garde à vue. Pour elle, « l’éloignement du prévenu avec son père est absolument nécessaire ». Elle a requis une peine de 18 mois de prison, dont neuf mois avec sursis et mise à l’épreuve (SME), et un maintien en détention. Pour la défense, Me Claire Goudmand a parlé d’un « contexte singulier, très singulier » : « On est face à une famille complètement éclatée ». Le conseil estime que la prison n’est pas « la meilleure voie sur laquelle on puisse le mettre ».
Le tribunal, lui, n’a pas vu d’autres alternatives, l’envoyant en prison pour six mois ferme (il a été condamné à 14 mois de prison, dont 8 mois avec SME).
( Source L'Alsace )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire