Souvenir et recueillement
Au matin du 5 février 1945, Buhl était libéré par les commandos d’Afrique du colonel Bouvet. Soixante-dix ans après, une émouvante cérémonie a rappelé l’événement.
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| Une cérémonie émouvante pour la commémoration de la libération de la commune. PHOTO DNA |
Jeudi matin, les enfants de l’école Koechlin, précédés par le véhicule de secours du centre des sapeurs-pompiers volontaires de Buhl, suivis par les véhicules militaires d’époque du Military Vehicles Conservatory Group Est, présidé par Bernard Rost, ont quitté la place du Marché pour rejoindre le monument aux morts.
Le maire, Fernand Doll, entouré de ses adjoints et de ses conseillers, a salué les personnalités civiles et militaires présentes, les représentants des associations patriotiques, les porte-drapeaux puis a cédé la parole à trois écoliers qui ont lu des témoignages de l’historien buhlois, Jean Bader, retraçant les étapes de la libération du village.
Les enfants ont ensuite déposé des gerbes au pied du monument aux morts, geste ponctué par la sonnerie aux morts et les cloches de l’église Saint-Jean-Baptiste. Puis, le maire a lu la lettre de Jacques Leyrat, premier militaire à entrer dans Buhl le 5 février 1945, qui s’excusait de ne pouvoir participer à la cérémonie en raison de son grand âge.
Les enfants de l’école ont entonné l’hymne national, « Le chant des partisans » et un lâcher de pigeons a clôturé la cérémonie devant la stèle. Un défilé à travers les rues du village, ouvert par les véhicules militaires et le véhicule d’intervention a rejoint la salle de gymnastique où était offert un
un vin d’honneur.
( Source DNA )
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