Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

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23 juin 2014

Week-end festif au Petit Montmartre de Buhl

Pour sa 2e édition, le Petit Montmartre buhlois a pris de la hauteur avec de nombreux stands et une belle ambiance festive. Le soleil d’été a participé à cette réussite.

Le Trio Rétro a invité les visiteurs du Petit Montmartre buhlois à danser sur des airs d’autrefois. Photos Bernard Erhard
  
Montmartre, à Buhl comme à Paris, ça se mérite ! Après une petite ascension, depuis le bas du village, le public débouche sur la place du Tertre alsacienne où règne une belle ambiance rétro bohème. Autour de l’église, les artistes sont légion, qui côtoient les artisans, les créateurs et les producteurs. Bois, métal, ardoise, tissu, verre…, tout se travaille. Dans les allées, les femmes en robes légères déambulent aux bras des messieurs. Le Trio Rétro fait résonner l’orgue de barbarie, l’accordéon et les vieux tubes de Piaf. Bref, les promeneurs flânent et guinchent dans l’insouciance de ce début d’été. Les organisateurs, eux, sont ravis de ce succès grandissant.

Que serait Montmartre, même sa version buhloise, sans clown ? Les enfants sont très vite attirés par Bigoudi, une jeune femme pétillante qui transforme toutes sortes de ballons en couronne de princesse, en fleur ou en épée de chevalier. C’est qu’il en faut pour les filles comme pour les garçons… Avec ses deux couettes, ses barrettes, son maquillage à paillette et sa robe très colorée, Bigoudi ne passe pas inaperçue. Et sa bonne humeur est vite contagieuse ! Quand un parent lui demande si elle avait enfilé sa tenue de travail dès le départ de son domicile, elle répond que « tout le monde devrait pouvoir aller travailler comme ça ! » Tout en parlant avec les enfants, elle souffle dans les ballons, les tord, les vrille, les déforme… et donne naissance à toute sorte d’objets. « Tout ça, c’est facile pour Mme Bigoudi » , assure-t-elle avec aplomb.
 
Les élus de Buhl, les membres de l’OMSC et la marraine du Petit Montmartre ont procédé hier midi à un lâcher de pigeons.
 

« Quand on se voit, c’est toujours à travers nos yeux et à l’envers »

Montmartre ? Le lieu est aussi synonyme de peintres et de caricaturistes. Dans le rôle-titre, à Buhl ce week-end, il y avait Champôl, un artiste de la vallée de Masevaux. Autour de son stand, les curieux se pressent. « Avant de devenir caricaturiste, il faut avoir un bon coup de crayon » , assure le dessinateur. « Comme tout le monde, j’ai commencé par les bases du portrait, c’est le plus facile. Pour passer à la caricature, il faut ajouter l’humour, la dérision… » Devant lui, c’est Fanny qui a pris place. « Personne n’osait y aller. Alors j’y suis allée » , explique cette risque-tout du village. Sur le papier, Champôl a délaissé les crayons, leur préférant l’encre de chine et les lavis à l’encre de Chine. « C’est une manière de se renouveler » , estime l’artiste tout en croquant une nouvelle candidate. « L’important, c’est surtout de trouver très vite les caractéristiques d’un visage. Les gens pensent tout de suite à leur nez alors que ce n’est pas forcément le plus marquant. » La plupart du temps, la caricature plaît. « Parfois on est moins bon » , reconnaît Champôl. « Mais il y a aussi des gens susceptibles ou qui ne se reconnaissent pas. Quand on se voit, c’est toujours à travers nos yeux et à l’envers. » Sylviane, comme Fanny avant elle, est prête à assumer le regard du caricaturiste. « Je me demande tout de même sur quoi il va insister. Ma bouche, peut-être… » Pas manqué, c’est ce que l’artiste retient.
 
le stand de Champôl, le caricaturiste, a très vite été l’objet de la curiosité des passants. Certains, comme Fanny, n’ont pas hésité à se faire croquer.
 
Moins de 10 minutes se sont écoulées que déjà un nouveau candidat prend place, pour une découpe de silhouette cette fois. « Les gens n’ont pas plus de temps à consacrer à l’exercice » , explique le caricaturiste. De fait, un autre stand les appelle, où d’autres artistes présentent leur travail quand ce ne sont pas les voix de la chorale Uni’sons, l’exposition de voitures anciennes ou un lâcher de pigeon qui les attirent. Il fait beau, les vacances approchent. Et si on allait danser ?


( Source L'Alsace  par  Élise Guilloteau )

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