Dans son ouvrage intitulé « Mes aventures entre ciel et terre », le parachutiste buhlois Bernard Rost invite ses lecteurs à faire le grand saut. Un sport extrême que le président du MVCG-Est (Military vehicule conservation group) a pratiqué sous divers cieux, mais avec une même passion.
Bernard Rost, vous êtes breveté parachutiste 1 er et 2 e degrés. Comment est née votre passion pour cette discipline ?
Tout a commencé en 1952. J’avais à peine 10 ans lorsque ma mère m’a annoncé que sa cousine, Juliette Monetti, parachutiste militaire à Pau, allait nous rendre visite à Issenheim. Elle est apparue en tenue réglementaire, tailleur kaki sur-mesure, béret rouge vissé sur le front, elle avait une allure de star ! Peu de temps après, j’assistais à ses premiers exploits sur le petit terrain d’aviation de Habsheim. Elle était majestueuse. Son atterrissage s’est fait en douceur. Tout cela semblait magique, d’une facilité déconcertante. Elle m’avait beaucoup impressionné avec son casque en cuir sur la tête.
L’année suivante a été dramatique car Juliette a perdu la vie en participant à un meeting aérien à Maubeuge. J’ai gardé d’elle de magnifiques souvenirs… et son casque en cuir.
Quand avez-vous fait votre premier saut ?
En 1964, à mon retour de l’armée. J’ai intégré le para-club de Colmar qui comptait alors dans ses rangs de nombreux militaires de l’armée de l’air.
Qu’avez-vous ressenti lors de cette première expérience ?
Une énorme satisfaction intérieure. Un sentiment qu’on peut difficilement expliquer à quelqu’un qui n’a jamais sauté. C’est une passion qui vous transporte, qui vous procure une joie immense, non communicable. J’étais euphorique car conscient d’avoir fait quelque chose d’exceptionnel. Puis tout s’est enchaîné. J’ai suivi plusieurs stages de perfectionnement et des cours de plus en plus techniques. Des connaissances utiles au moment où, la peur au ventre, j’ai sauté à une altitude de 6 000 m d’altitude, à -30 °C, en pleine nuit et sans oxygène. Une expérience fantastique que je décris dans mon livre.
Votre ouvrage est préfacé par le très controversé général Paul Aussaresses. Comment avez-vous fait sa connaissance ?
Je l’ai rencontré par l’intermédiaire du Guebwillerois Max Friedrich, délégué départemental du Haut-Rhin de l’Amicale des anciens membres des services spéciaux de la Défense nationale. Le général Aussaresses est un ancien parachutiste et nous nous voyons régulièrement. Il m’a fait le plaisir, tout comme le général Marcel Bigeard, d’avoir consacré un peu de temps à mon ouvrage. Loin de toute polémique, je voudrais juste dire que ce sont des militaires exceptionnels, qui ont œuvré pour le bien de leur patrie. Ils ont un passé glorieux indéniable. En temps de guerre, les choses ne se passent pas forcément comme on le souhaiterait. Eux se sont sacrifiés pour leur pays.
LIRE « Mes aventures entre ciel et terre », Bernard Rost, Les Éditions Baudelaire, 340p., 21 €. Ouvrage en vente à la Librairie Richard de Guebwiller, sur internet ou auprès de l’auteur au 06.85.56.14.53.
( Source L'Alsace Propos recueillis par Anne Thiébaut )
Bernard Rost, vous êtes breveté parachutiste 1 er et 2 e degrés. Comment est née votre passion pour cette discipline ?
Tout a commencé en 1952. J’avais à peine 10 ans lorsque ma mère m’a annoncé que sa cousine, Juliette Monetti, parachutiste militaire à Pau, allait nous rendre visite à Issenheim. Elle est apparue en tenue réglementaire, tailleur kaki sur-mesure, béret rouge vissé sur le front, elle avait une allure de star ! Peu de temps après, j’assistais à ses premiers exploits sur le petit terrain d’aviation de Habsheim. Elle était majestueuse. Son atterrissage s’est fait en douceur. Tout cela semblait magique, d’une facilité déconcertante. Elle m’avait beaucoup impressionné avec son casque en cuir sur la tête.
L’année suivante a été dramatique car Juliette a perdu la vie en participant à un meeting aérien à Maubeuge. J’ai gardé d’elle de magnifiques souvenirs… et son casque en cuir.
Quand avez-vous fait votre premier saut ?
En 1964, à mon retour de l’armée. J’ai intégré le para-club de Colmar qui comptait alors dans ses rangs de nombreux militaires de l’armée de l’air.
Qu’avez-vous ressenti lors de cette première expérience ?
Une énorme satisfaction intérieure. Un sentiment qu’on peut difficilement expliquer à quelqu’un qui n’a jamais sauté. C’est une passion qui vous transporte, qui vous procure une joie immense, non communicable. J’étais euphorique car conscient d’avoir fait quelque chose d’exceptionnel. Puis tout s’est enchaîné. J’ai suivi plusieurs stages de perfectionnement et des cours de plus en plus techniques. Des connaissances utiles au moment où, la peur au ventre, j’ai sauté à une altitude de 6 000 m d’altitude, à -30 °C, en pleine nuit et sans oxygène. Une expérience fantastique que je décris dans mon livre.
Votre ouvrage est préfacé par le très controversé général Paul Aussaresses. Comment avez-vous fait sa connaissance ?
Je l’ai rencontré par l’intermédiaire du Guebwillerois Max Friedrich, délégué départemental du Haut-Rhin de l’Amicale des anciens membres des services spéciaux de la Défense nationale. Le général Aussaresses est un ancien parachutiste et nous nous voyons régulièrement. Il m’a fait le plaisir, tout comme le général Marcel Bigeard, d’avoir consacré un peu de temps à mon ouvrage. Loin de toute polémique, je voudrais juste dire que ce sont des militaires exceptionnels, qui ont œuvré pour le bien de leur patrie. Ils ont un passé glorieux indéniable. En temps de guerre, les choses ne se passent pas forcément comme on le souhaiterait. Eux se sont sacrifiés pour leur pays.
LIRE « Mes aventures entre ciel et terre », Bernard Rost, Les Éditions Baudelaire, 340p., 21 €. Ouvrage en vente à la Librairie Richard de Guebwiller, sur internet ou auprès de l’auteur au 06.85.56.14.53.
( Source L'Alsace Propos recueillis par Anne Thiébaut )
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