La Fête du géranium, aujourd’hui Fête des fleurs, rassemblera et récompensera, samedi 14 mai, à Buhl, les lauréats florivaliens du fleurissement. Rencontre avec Dany Hossenlopp, un pionnier de cette manifestation.
Dany Hossenlopp, vous êtes bien une des personnes à l’origine de la Fête du géranium ?
En effet, la première « Fête du géranium » s’est tenue en 1985. J’animais à l’époque, par le biais de Radio Florival, la chronique du jardinage, une émission dominicale avec les anciens responsables des espaces verts de Guebwiller.
Émission où nous avions recherché, entre autres, l’origine du mot Florival. Et tout naturellement l’idée d’une fête ayant la fleur pour thématique a germé.
Elle s’est concrétisée suite aux propositions du curé Juncker, qui animait avec moi l’émission religieuse, et le curé Fassel, de ma commune.
Nous avons contacté les maires de l’époque qui se sont ensuite engagés : Maurice Arnold, Vincent Denninger, Aloïse Bordmann, Charles Haby et Jacques Jeanmougin. Aussi, après quelques réunions mensuelles, la Fête du géranium a-t-elle vu le jour.
Était-elle identique à la fête actuelle ?
C’était, à l’époque, une grande animation qui durait toute la journée avec un repas festif, des groupes folkloriques, un dîner dansant. De nombreux horticulteurs et jardiniers rencontraient un public important, des gens qui aimaient fleurir leur maison, mais également participer à la fête.
Le marché était attractif, puisque, pour l’achat de dix fleurs, la onzième était offerte par la commune. À l’époque il n’y avait pas de palmarès du fleurissement florivalien, ce n’est venu que plus tard.
Pour quelle raison le palmarès du fleurissement a-t-il été instauré ?
Vers les années 2000 et même avant, est venu le temps des grandes surfaces. Les horticulteurs et jardiniers se sont fait rares. Mais comme toutes les grandes surfaces vendaient des fleurs, l’attraction de la fête florivalienne a décliné.
Aussi, il y a une dizaine d’années, un palmarès du fleurissement florivalien a-t-il été mis en place. Ce palmarès, qui récompense les meilleurs, est élaboré par un jury issu des cinq communes concernées.
Malgré ce déclin, vous restez un passionné ?
De tout temps, le fleurissement m’a passionné. Mais surtout j’ai la fierté d’avoir contribué à une action qui a permis, en son temps, aux maires du Florival de se rencontrer d’une façon conviviale dans le but de mutualiser les actions du fleurissement et de l’accueil car, à l’époque, la communauté de communes n’existait pas.
Dany Hossenlopp, vous êtes bien une des personnes à l’origine de la Fête du géranium ?
En effet, la première « Fête du géranium » s’est tenue en 1985. J’animais à l’époque, par le biais de Radio Florival, la chronique du jardinage, une émission dominicale avec les anciens responsables des espaces verts de Guebwiller.Émission où nous avions recherché, entre autres, l’origine du mot Florival. Et tout naturellement l’idée d’une fête ayant la fleur pour thématique a germé.
Elle s’est concrétisée suite aux propositions du curé Juncker, qui animait avec moi l’émission religieuse, et le curé Fassel, de ma commune.
Nous avons contacté les maires de l’époque qui se sont ensuite engagés : Maurice Arnold, Vincent Denninger, Aloïse Bordmann, Charles Haby et Jacques Jeanmougin. Aussi, après quelques réunions mensuelles, la Fête du géranium a-t-elle vu le jour.
Était-elle identique à la fête actuelle ?
C’était, à l’époque, une grande animation qui durait toute la journée avec un repas festif, des groupes folkloriques, un dîner dansant. De nombreux horticulteurs et jardiniers rencontraient un public important, des gens qui aimaient fleurir leur maison, mais également participer à la fête.
Le marché était attractif, puisque, pour l’achat de dix fleurs, la onzième était offerte par la commune. À l’époque il n’y avait pas de palmarès du fleurissement florivalien, ce n’est venu que plus tard.
Pour quelle raison le palmarès du fleurissement a-t-il été instauré ?
Vers les années 2000 et même avant, est venu le temps des grandes surfaces. Les horticulteurs et jardiniers se sont fait rares. Mais comme toutes les grandes surfaces vendaient des fleurs, l’attraction de la fête florivalienne a décliné.
Aussi, il y a une dizaine d’années, un palmarès du fleurissement florivalien a-t-il été mis en place. Ce palmarès, qui récompense les meilleurs, est élaboré par un jury issu des cinq communes concernées.
Malgré ce déclin, vous restez un passionné ?
De tout temps, le fleurissement m’a passionné. Mais surtout j’ai la fierté d’avoir contribué à une action qui a permis, en son temps, aux maires du Florival de se rencontrer d’une façon conviviale dans le but de mutualiser les actions du fleurissement et de l’accueil car, à l’époque, la communauté de communes n’existait pas.
Y ALLER Marché aux fleurs de Buhl, samedi 14 mai, de 7 h 30 à 12 h, place du Marché. Buvette sur place.
( Source L'Alsace, Propos recueillis par Bernard Erhard )
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