Entre Guebwiller et Buhl ont commencé les travaux d’installation d’une nouvelle turbine sur la Lauch, un engin de dernière génération qui permettra de produire 123 MgW/h annuels, et d’alimenter en électricité une centaine de foyers. La passe à poissons va également être refaite.
C’est un concept entièrement nouveau qui va être expérimenté sur la Lauch à hauteur de l’usine Schlumberger. « Jusqu’à présent, lorsqu’on voulait installer une turbine, on dérivait les eaux, explique Nicolas Kreiss, responsable du service d’aménagement des rivières au Conseil général. « Là, au contraire, on va turbiner uniquement l’eau qui tombe sur une chute. Bien sûr on va produire moins d’électricité, de l’ordre de 35 kW/h sur cette chute, mais ce système est plus respectueux de l’environnement.
Et l’ancienne passe à poissons sera réhabilitée pour leur permettre de contourner la turbine. » L’engin lui-même est constitué d’une vis sans fin ou vis d’Archimède, d’un poids de 5 tonnes et d’un diamètre de 2,5 m. Grâce à un multiplicateur, elle atteindra la vitesse de 1000 tours par minute. « L’énergie ainsi produite sera entièrement vendue à EDF et permettra d’alimenter une centaine de foyers, précise Nicolas Kreiss. La turbine produira 27 tonnes équivalent pétrole. »
Le chantier a commencé par le terrassement du chemin d’accès le long de la rivière, et devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de novembre. Il est piloté par le syndicat mixte de la Lauch supérieure qui prend en charge le coût de la turbine — 105 000 € — et une partie de celui du terrassement (155 000 H.T) avec l’aide du Conseil général.
Une autre structure, la Fédération du Haut-Rhin pour la pêche et la protection du milieu aquatique, est intervenue lundi au secours des poissons perturbés par ce type de travaux. En effet, comme l’explique Julien Pérennou, chargé de mission, « l’ouvrage a été mis à sec et certaines poches d’eau ont subsisté ; il donc fallu mener une pêche électrique de sauvetage. » Electrique ? « Oui, car les poissons récupèrent les ondes électriques via un ensemble de cellules placées sur leurs flancs. Il suffit d’émettre un champ électrique qui va les attirer et les endormir. » Ensuite, il faut aller très vite pour remettre les poissons dans le droit chemin de la rivière, avant qu’ils ne s’asphyxient
C’est sur cette chute de la Lauch, actuellement canalisée, que sera installée la nouvelle turbine. (Photo DNA) |
C’est un concept entièrement nouveau qui va être expérimenté sur la Lauch à hauteur de l’usine Schlumberger. « Jusqu’à présent, lorsqu’on voulait installer une turbine, on dérivait les eaux, explique Nicolas Kreiss, responsable du service d’aménagement des rivières au Conseil général. « Là, au contraire, on va turbiner uniquement l’eau qui tombe sur une chute. Bien sûr on va produire moins d’électricité, de l’ordre de 35 kW/h sur cette chute, mais ce système est plus respectueux de l’environnement.
Et l’ancienne passe à poissons sera réhabilitée pour leur permettre de contourner la turbine. » L’engin lui-même est constitué d’une vis sans fin ou vis d’Archimède, d’un poids de 5 tonnes et d’un diamètre de 2,5 m. Grâce à un multiplicateur, elle atteindra la vitesse de 1000 tours par minute. « L’énergie ainsi produite sera entièrement vendue à EDF et permettra d’alimenter une centaine de foyers, précise Nicolas Kreiss. La turbine produira 27 tonnes équivalent pétrole. »
Une première pour la NSC Schlumberger environnement
Pour la société NSC environnement, une entité du groupe Schlumberger créée il y a deux ans, c’est une grande première : la société développe en effet le marché des turbines à faible puissance, et c’est la première qu’elle installe en Alsace. « Nous avons bénéficié de subventions des collectivités locales pour nos études », précise le directeur général de la filiale, Etienne Leroi.Le chantier a commencé par le terrassement du chemin d’accès le long de la rivière, et devrait se poursuivre jusqu’à la fin du mois de novembre. Il est piloté par le syndicat mixte de la Lauch supérieure qui prend en charge le coût de la turbine — 105 000 € — et une partie de celui du terrassement (155 000 H.T) avec l’aide du Conseil général.
Une autre structure, la Fédération du Haut-Rhin pour la pêche et la protection du milieu aquatique, est intervenue lundi au secours des poissons perturbés par ce type de travaux. En effet, comme l’explique Julien Pérennou, chargé de mission, « l’ouvrage a été mis à sec et certaines poches d’eau ont subsisté ; il donc fallu mener une pêche électrique de sauvetage. » Electrique ? « Oui, car les poissons récupèrent les ondes électriques via un ensemble de cellules placées sur leurs flancs. Il suffit d’émettre un champ électrique qui va les attirer et les endormir. » Ensuite, il faut aller très vite pour remettre les poissons dans le droit chemin de la rivière, avant qu’ils ne s’asphyxient
Une autre turbine sera installée l’an prochain à Buhl
Cette première installation dans le Haut-Rhin va être suivie de près, étudiée et améliorée, avant d’en prévoir d’autres. Si l’expérience est concluante, d’autres turbines de ce type seront installées à Buhl (qui en compte déjà une), ainsi que sur le canal du Rhône au Rhin déclassé, la Thur et la Fecht.(Source DNA Valérie Koelbel )
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