Le 9 décembre 2007 à Buhl, un adolescent était tué d'un coup de couteau. Touché sous l'aisselle, Jonathan Fekos décédait sur les lieux.
Avocat de la défense, Me Moustapha Nouassi, inscrit au barreau de Luxembourg mais colmarien d'origine, a demander la requalification des faits en coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner : « Mon client n'est pas l'agresseur », explique l'avocat.
Tout aurait démarré cet après-midi-là avec une demande de cigarette de la part de la victime.
Un seul coup a été donné, le couteau ayant été enfoncé jusqu'à la garde.
L'adolescent s'est écroulé quelques mètres plus loin et est décédé quelques secondes plus tard. Jonathan était scolarisé à Cernay, comme Hakan. Nés à un mois d'intervalle, les deux jeunes gens habitaient le même quartier.
Aujourd'hui majeur, l'auteur du coup de couteau est jugé depuis hier par la cour d'assises des mineurs. Agé de 17 ans à l'époque, Hakan est poursuivi pour assassinat. La préméditation a été retenue car l'accusé se serait saisi du couteau papillon avant que la victime revienne vers lui
Les deux adolescents se connaissaient, se serraient parfois la main.
Le 9 décembre 2007, Hakan a tué Jonathan, dans le quartier de la résidence du Moulin à Buhl Jonathan Fekos préparait un bac pro en menuiserie.
Hier, lors de la deuxième journée d'audience, Hakan, âgé de 17 ans au moment des faits s'est excusé, expliquant que son intention n'était pas de tuer mais tout en essayant d’expliquer que c’était un accident… La famille de Jonathan a le sentiment qu’il n’assume pas ses actes.
La cour a retenu la préméditation.
Une première altercation s'était produite entre les deux jeunes gens pour une histoire de cigarette, puis Jonathan Fekos était revenu vers Hakan. Entre-temps, ce dernier avait annoncé :
« Je vais le tuer ».
Il avait sorti son couteau papillon. Carine Greff, l'avocat général, substitut au parquet de Colmar qui avait ouvert l'information judiciaire en décembre 2007, a requis entre huit et dix ans de réclusion. Avec l'excuse de minorité, de principe, le jeune accusé encourait une peine maximale de 20 ans.
Quand, hier après-midi à l'issue de deux heures et demie de délibérations, la présidente de la cour Marie-Emmanuelle Badinand a prononcé la peine de huit ans, les parents et les proches de la victime ont laissé échapper un soupir de déception :
1 commentaire:
C'est UNE HONTE!!! OU EST LA JUSTICE EN FRANCE??? Quand on braque une banque on prend beaucoup plus de prison!!! C'EST UNE HONTE!!! Comment se reconstruire après cela???
VIVE LA JUSTICE!!! La vie d'une personne ne vaut-elle rien???
Kévin le frère de Jonathan.
f-k-ev@hotmail.fr
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