Avec le soutien du conseil départemental du Haut-Rhin, Annick Meyer partage depuis sept ans son foyer avec des personnes âgées ou en situation de handicap. Être famille d’accueil, un vrai métier pas toujours facile qui demande disponibilité et dévouement.
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Annick Meyer, Frédéric, Gilbert et Pascal Meyer (de g. à d.). PHOTO DNA – CG
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Assistante de vie sociale de formation, Annick Meyer, accueillante
familiale buhloise partage avec bonheur et conviction le quotidien de
Gilbert (52 ans) et de Frédéric (39 ans), deux personnes en situation de
handicap orphelines et non autonomes. Si Frédéric fréquente depuis
quatre ans le Service d’accueil de jour (SAJ) de Soultz, Gilbert passe
ses journées au domicile d’Annick, après avoir travaillé durant 30 ans
dans un Centre d’aide par le travail (CAT). « Frédéric et Gilbert
habitent chez moi, mais en réalité ce sont eux qui sont mes employeurs
», assure Annick Meyer.
Visiblement entre l’accueillante et ses deux résidents le courant passe bien et l’ambiance est heureuse et familiale. « Annick, c’est ma maman », lance Frédéric tout en adressant un clin d’œil complice à cette dernière. « Comme dans n’importe quelle famille ordinaire, mes résidents doivent respecter quelques règles indispensables à toute vie collective. Il s’agit bien sûr d’appliquer ces dernières avec beaucoup de souplesse », précise l’accueillante. « Au quotidien Frédéric et Gilbert participent tout naturellement à la vie du foyer en partageant l’ensemble des travaux ménagers. On fait la cuisine et on mange ensemble ».
Tout cela est gratifiant pour l’ensemble de la communauté. Il est avéré que les personnes âgées ou en situation de handicap vivant au sein d’une famille d’accueil plutôt que dans des établissements spécialisés progressent en matière de sécurité affective et d’autonomie.
À l’image d’Annick et de Pascal Meyer, plusieurs autres familles du secteur possèdent l’agrément obligatoire de famille d’accueil attribué par le conseil départemental. Pour le Département, les accueillants familiaux représentent une heureuse alternative à l’entrée des personnes dépendantes dans un établissement spécialisé. Les personnels des services sociaux assurent quant à eux un suivi apprécié des familles d’accueil par le biais de visites régulières, de formations et l’organisation de groupes de paroles, afin de permettre aux accueillants de se rencontrer, de travailler en équipe et d’échanger au niveau de leurs pratiques.
« Tout n’est malheureusement pas toujours très facile », regrette l’accueillante un brin révoltée et même écœurée. À la recherche d’un nouvel appartement ou d’une petite maison à louer, cette dernière vient en effet d’essuyer récemment trois refus successifs de la part de propriétaires qui n’auraient pas souhaité que des « handicapés » occupent leur bien.
Il semblerait donc qu’un gros travail soit encore à fournir aujourd’hui au niveau de la reconnaissance sociale du handicap et plus largement de la différence.
( Source DNA )
« En réalité ce sont eux, mes employeurs »
Visiblement entre l’accueillante et ses deux résidents le courant passe bien et l’ambiance est heureuse et familiale. « Annick, c’est ma maman », lance Frédéric tout en adressant un clin d’œil complice à cette dernière. « Comme dans n’importe quelle famille ordinaire, mes résidents doivent respecter quelques règles indispensables à toute vie collective. Il s’agit bien sûr d’appliquer ces dernières avec beaucoup de souplesse », précise l’accueillante. « Au quotidien Frédéric et Gilbert participent tout naturellement à la vie du foyer en partageant l’ensemble des travaux ménagers. On fait la cuisine et on mange ensemble ».
Tout cela est gratifiant pour l’ensemble de la communauté. Il est avéré que les personnes âgées ou en situation de handicap vivant au sein d’une famille d’accueil plutôt que dans des établissements spécialisés progressent en matière de sécurité affective et d’autonomie.
À l’image d’Annick et de Pascal Meyer, plusieurs autres familles du secteur possèdent l’agrément obligatoire de famille d’accueil attribué par le conseil départemental. Pour le Département, les accueillants familiaux représentent une heureuse alternative à l’entrée des personnes dépendantes dans un établissement spécialisé. Les personnels des services sociaux assurent quant à eux un suivi apprécié des familles d’accueil par le biais de visites régulières, de formations et l’organisation de groupes de paroles, afin de permettre aux accueillants de se rencontrer, de travailler en équipe et d’échanger au niveau de leurs pratiques.
« Tout n’est malheureusement pas toujours très facile », regrette l’accueillante un brin révoltée et même écœurée. À la recherche d’un nouvel appartement ou d’une petite maison à louer, cette dernière vient en effet d’essuyer récemment trois refus successifs de la part de propriétaires qui n’auraient pas souhaité que des « handicapés » occupent leur bien.
Il semblerait donc qu’un gros travail soit encore à fournir aujourd’hui au niveau de la reconnaissance sociale du handicap et plus largement de la différence.
( Source DNA )
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