Le 70e anniversaire du Débarquement des Forces Alliées, une opération militaire qui avait coûté la vie à des milliers de soldats et à des civils, sera célébré ce 6 juin sur les côtes normandes par de grandes manifestations auxquelles participeront des équipages buhlois.
Enfin parés pour le grand déplacement en Normandie. photos-dna-ziz |
Prise en charge individuelle
Le lendemain, dimanche, ils ont entamé une seconde étape de 279 km pour rejoindre Chartres et lundi, une troisième étape de 258 km pour arriver au camp de la Fédération à Isigny-sur-Mer, près d’Omaha Beach, soit 841 km en trois jours.
Au camp fédéral du MVCG, il y aura près de 800 véhicules et plus de mille personnes en tenue militaire d’époque qui vivront en bivouac, dormiront sur des lits picots, ouvriront leurs boîtes de rations individuelles, ne respecteront peut-être pas le couvre-feu et, pour des raisons de haute sécurité, seront mises en quarantaine le 6 juin avant de participer aux défilés et manifestations qui se dérouleront tout au long des commémorations.
Bernard Rost, président de la section Est, avait donné samedi matin, les précisions suivantes : « Nous partons sur les routes nationales en deux convois, à départs différés, avec dix véhicules militaires d’époque, des Jeep, Dodge 4x4, la dépanneuse GMC lot 7, une moto Harley-Davidson, une ambulance. Tous ces véhicules tournent à l’essence que chaque participant paye de sa poche. Nous avons estimé le coût global de l’aller/retour à 6 000 euros. Hors ce budget essence, nous avons été aidés grâce à des subventions exceptionnelles allouées par l’OMSC de Buhl, le Conseil général et le député Jean-Louis Christ. »
Premier gros souci à la veille du départ, les freins de la dépanneuse ont lâché. |
Lors des derniers préparatifs du vendredi, gros imprévu : la dépanneuse GMC a un problème de freins. Les mécaniciens, Jean-Marie Huntzinger, Mathieu Bitsch et leurs camarades ont passé des heures pour réparer la panne. Le lendemain matin, un peu avant l’heure du départ, autre gros souci, démoralisant, l’embrayage de l’une des Jeep avait lâché. Une terrible décision était à prendre : « Fallait-il partir sans elle ? »
L’esprit de corps a fait force de loi et les mécaniciens attitrés ont, à nouveau, résolu le problème. Les deux convois ont pu prendre le départ quelque trois heures plus tard et, aux dernières informations, étaient arrivés à cent kilomètres de leur base, hier en début d’après-midi.
( Source DNA par ziz )
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