Déborah Jacquin-Gottfried a régné sur les festivités carnavalesques buhloises. Deux ans après son élection, la charmante Sundgauvienne se souvient des moments forts de son sacre et prodigue ses conseils aux candidates qui se présenteront, samedi 26 janvier, à la salle de gymnastique de Buhl.
Déborah Jacquin-Gottfried a régné sur le carnaval de Buhl en 2011. Archives Bernard Erhard |
Déborah Jacquin-Gottfried, vous avez été sacrée reine du carnaval de Buhl en 2011. Quels souvenirs gardez-vous de cette élection ?
Lorsque j’ai entendu mon nom, ça a été une énorme surprise. C’était la deuxième fois que je me présentais à ce genre d’élection. Je m’étais inscrite sur les conseils d’une amie, plus pour passer une bonne soirée que pour arriver en tête du concours. Compte tenu de mon inexpérience, cette même amie m’avait aidé à choisir la robe appropriée, à me coiffer et m’avait coaché pour le discours. La prise de parole est très importante, très stressante aussi. Devant le public, il ne faut pas se louper.
Cela a dû être un grand moment d’émotions ?
J’étais submergée par la joie. Je me souviens que mes parents, assis juste devant la scène, avaient les larmes aux yeux. C’est un petit moment de gloire éphémère qui réchauffe le cœur. Je me souviendrai toute ma vie de mon élection à Buhl.
Le jour de la cavalcade, la foule n’avait d’yeux que pour vous. Qu’avez-vous ressenti ?
Beaucoup de bienveillance de la part des enfants et des adultes. Les gens étaient sympas, souriants, chaleureux malgré le temps qui n’était pas fantastique. L’ambiance était extraordinaire.
Avez-vous participé à d’autres concours de beauté ?
Oui, l’élection de Buhl a été un tremplin qui m’a motivée pour continuer. Les concours se sont enchaînés : Trèfle royal, carnaval de Neuf-Brisach, de Mulhouse, Miss muguet, Miss Florival, Miss carpe frite ou encore Miss lentilles. En 2012, j’ai été élue 2 e dauphine de Miss Haut-Rhin, comité Miss prestige national, puis 2 e dauphine de Miss Alsace.
Les concours de beauté ont également leurs détracteurs. Que répondez-vous aux gens qui trouvent cela un peu ringard ?
J’ai souvent entendu dire que les miss étaient belles à l’extérieur et vides à l’intérieur. C’est un cliché ! Tout cela n’est pas fondé. Dans les concours les plus prestigieux, les candidates doivent passer des tests de culture générale. Pour être miss, il faut avoir des qualités humaines indéniables. Les élections ne sont absolument pas ringardes, la preuve, les gens continuent à les regarder à la télévision ou se déplacent pour applaudir les candidates.
Quels conseils pouvez-vous donner aux candidates qui brigueront, samedi 26 janvier, le titre de reine du carnaval de Buhl ?
Les jeunes filles doivent rester naturelles. Il faut qu’elles y aillent pour s’amuser. Si elles sont élues, tant mieux. Sinon elles doivent se dire qu’elles ont passé une bonne soirée. Si elles sont passionnées par les élections, il faut qu’elles persévèrent. Comme dans la vie de tous les jours, il faut persévérer pour atteindre un jour son but.
Y ALLER : Élection du trio royal et du couple princier, samedi 26 janvier, à partir de 19 h 30, à la salle de gymnastique de Buhl.
Les heureux élus participeront à la cavalcade des enfants le samedi 23 février ainsi qu’à la parade du dimanche 24 février.
( Source L'Alsace Propos recueillis par Anne Thiébau )
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