Depuis son plus jeune âge, Aldo Pedetti garde les fèves. De quoi constituer au fil des années une belle collection.
L’Alsacienne est une de ses fèves favorites. Photo L’Alsace/BE |
« Certes ma collection est des plus hétéroclites, mais pour moi c’est devenu, depuis mon plus jeune âge, une passion. En effet, je gagnais toujours la fève d’où la source de cette collection que je cultive au fil des années. Je n’achète pas de collections, les fèves viennent à moi, avec pour seule dépense le prix de la galette ! » , résume Aldo Pedetti, pour qui cette démarche est géniale puisqu’il ne possède à l’heure actuelle qu’une seule doublette.
Ainsi ses fèves, diverses et nombreuses, représentent des personnages de bandes dessinées, la crèche, des monnaies, des footballeurs, des régions, de la publicité… « Deux sont recouvertes à la feuille d’or, mais actuellement pour mon coup de cœur, par les temps qui courent, je choisirai l’Alsacienne. Mais toutes les autres on leur charme et leur histoire particulière. » Pour le moment, « les fèves s’empilent dans une boite, une préparation pour remplir mes vieux jours ». Bien sûr, notre fabophile buhlois est toujours preneur si les gens veulent se débarrasser de ces petits objets.
L’histoire de la fève commence avec la fève (légume) dans les temps préhistoriques. Elle a un rôle important dans les rites antiques à cause de sa forme embryonnaire. C’est le symbole de vie qui reste au Moyen Âge et la fève est utilisée dans les mariages.
Elle sert aussi de jeton de vote, fonction qui commença chez les Grecs qui se servaient de fèves noires et blanches pour décider de l’acquittement ou de la condamnation. C’est lorsque l’Église décide de s’imposer, pour cesser les célébrations païennes que l’épiphanie apparaît. Mais La coutume du gâteau traditionnel ne se répand réellement que durant le XVe siècle.
Le gâteau et la fève figurent parmi les redevances dues au voyer de Paris (office de la voirie) au XIIIe siècle, mais elle existait déjà.
La fête des rois faillit être interdite sous la Convention car à l’époque, elle portait le nom de la fête des sans-culottes ; le gâteau fut donc rebaptisé le gâteau de l’égalité.
La première fève en porcelaine fut fabriquée en 1874 en Allemagne sous forme de baigneur. C’est seulement à partir de 1892 jusqu’au XXe siècle que les thèmes se diversifient.
Dans les années 1960 sont apparues des fèves en matière plastique puis dans les années 1980-1990, les fèves métalliques, principalement dorées (dont certaines à l’or fin).
À la fin des années 1980, les fèves en porcelaine sont revenues en force.
( Source L'Alsace )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire