Apprendre le métier
Dans la foule des concurrents de la 1ère manche de la Coupe de France de cyclo-cross disputée dernièrement à Besançon, quatre « petits » Buhlois, tous cadets 1ère année, qui ont été confrontés au niveau national et à la dure réalité du sport.
Antoine Burger et ses coéquipiers doivent profiter de la coupe de France pour se frotter à plus forts et gagner en expérience. PHOTO DNA |
Dimanche dernier, à Besançon, sur le circuit de la Malcombe, la première manche de la Coupe de France de cyclo-cross (ex Challenge National) a rassemblé, toutes catégories confondues, 604 concurrents. Parmi les 189 (!) cadets en lice, quatre Buhlois faisaient leurs premières armes sur le plan national. Au vu des résultats, il n’y a évidemment pas de quoi pavoiser, le meilleur d’entre eux, Antoine Burger, émargeant seulement à la 113e place, à 8’47 du premier, mais dans le même tour que celui-ci. Ses camarades, très en retard, ont été arrêtés par les commissaires et sont classés à un (Quentin Rusch 140e) ou deux tours (Xavier Fischer et Théo Schoenn 164e et 167e).
À tête reposée, Thierry Fischer, le responsable jeunes de la MJCB, analyse lucidement la situation. « Oui, bien sûr, nous sommes déçus. Je pense qu’Antoine (Burger) n’est pas à sa place, il a le potentiel pour finir dans les points (le top 30). Mais d’emblée, il a eu un gros handicap, comme ses camarades d’ailleurs. Il est parti loin des premières places de la grille de départ, attribuées en fonction des résultats passés. Les cadets 2e année sont donc doublement avantagés car ils ont déjà participé l’an dernier au Challenge et ils peuvent avoir jusqu’à deux ans de plus que les plus jeunes de leurs camarades, donc être plus endurants ».
Une déception, mais…
Ensuite, Antoine Burger a été victime d’une chute quelques centaines de mètres après le départ, à la fin de la partie asphaltée, là où il fallait tourner à droite dans une prairie détrempée. Il y a un autre problème, celui des victoires remportées dans les compétitions FSGT, mais sans lendemain lors des grands rendez-vous nationaux de la FFC. Là encore, Thierry Fischer aborde franchement la question. « C’est sûr que ce n’est pas le même niveau. En Alsace, les clubs haut-rhinois sont affiliés à la FSGT, pas les Bas-Rhinois, on vit donc en vase clos. Certains coureurs (et leurs dirigeants) ont vite la grosse tête et montent ces succès en épingle. »
La deuxième manche de la Coupe de France aura lieu le 16 novembre à Sisteron. « C’est loin pour un déplacement en plus nous organisons un cyclo-cross… FSGT la veille à Guebwiller. Mais si nous n’y allons pas, l’an prochain on sera de nouveau condamné aux dernières places sur la grille de départ », explique le coach avec un gros soupir !
( Source DNA par
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