Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

Cette page d'informations concernant Buhl n'est pas une émanation des Élus de la Municipalité de Buhl ni au service de ces derniers.


Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

28 février 2010

Buhl : Cavalcade annulée

.La décision vient de tomber à 10h 45  par arreté préfectoral en raison de conditions météorologiques défavorables. Une nouvelle date pour cette manifestation sera fixée au courant de l'après midi.


Buhl 68530

Le Carnaval des Enfants


La princesse Alicia et le prince Ethan ont donné, hier après midi, le coup d’envoi des festivités carnavalesque du 30 e anniversaire, organisées par l’Office municipal des sports et de la culture (OMSC).


De nombreux enfants ont accompagné le couple princier, le trio royal et sa majesté Marjorie qui ont paradé dans les rues de la cité Saint-Jean au son de la musique harmonie de Buhl et de la fanfare d’Issenheim.

Les festivités se poursuivront aujourd’hui. Le cortège sera impressionnant avec les nombreux chars des associations buhloises, ceux des associations extérieures (lire nos éditions du 26 février) mais également avec les Gugga Musik les plus prestigieuses de la région aux couleurs chatoyantes : La Crapaudière d’Eschentzwiller, Gugga 2000 de Zillisheim, les Spatzawaggis de Roderen et les incontournables Blachgixer de Blotzheim, présents depuis le début. La cavalcade sera ouverte par la Gugga Musik locale : « D’behler Schlappabader ».








PARTICIPER Cavalcade dans les rues de Buhl, aujourd’hui dimanche, à partir de 15 h, suivie du festival de Guggamusik.



(Source L'alsace         Photo Bernard Erhard )

Continental Biscuits : Michel Sordi ne « désespère pas »


En réponse à la récente « lettre ouverte des salariés de Continental Biscuits », Michel Sordi, député de la 7e circonscription, souhaite apporter les éléments de réponse suivants :


« Je comprends parfaitement votre amertume et votre inquiétude devant les salaires qui restent dus. Sur ce point je puis vous assurer que les salaires dus au titre de novembre, décembre et janvier vous seront réglés dans les jours qui viennent comme ont pu vous le confirmer Me Guyomard et Me Koch.

Vous évoquez une réflexion sur la reprise de Continental Biscuits par les ouvriers.

S'il y a un véritable savoir-faire, unanimement reconnu par tous les intervenants dans ce dossier il ne suffit malheureusement pas de fabriquer pour relancer l'usine.

Entre autres problèmes deux sont particulièrement importants :

- la commercialisation des produits, car les clients actuels se sont retournés vers d'autres fournisseurs depuis l'arrêt de fabrication et seraient en droit de réclamer des indemnités pour rupture d'approvisionnement à la structure existante.

- Les montages financiers opérés sur l'usine ne permettent pas de dire aujourd'hui à qui appartient la ligne de four dont une partie est sur le site de Cernay.

Je puis vous assurer qu'il ne se passe pas de jour sans que moi-même ou Jean-Paul Omeyer, conseiller régional, n'intervenions sur ce dossier pour convaincre les repreneurs potentiels de redémarrer le site. Si tel ne devait pas être le cas, il est probable que l'administrateur judiciaire demandera au tribunal la liquidation judiciaire au cours de la première quinzaine de mars.

Il faut alors attendre le délai de trois mois à partir de la publication au BODACC pour recenser les propriétaires du matériel et pouvoir discuter du rachat de ce dernier.

Je suis convaincu que les professionnels de la filière sont réellement intéressés par le savoir-faire des salariés de Buhl.

Je ne désespère pas, même en cas de liquidation, de reconstituer une nouvelle unité sur des bases saines afin de faire perdurer ce savoir-faire et recréer une bonne partie des emplois. On ne vous abandonne pas.

Quant au procès fait aux patrons en général, je rappelle qu'il y a dans notre pays des dizaines de milliers de chefs d'entreprises qui avec leurs employés font face à la crise et méritent toute notre considération. »
 
 
( Source DNA )

27 février 2010

Augmentation sensible des dons de sang

L'association buhloise en progression sur tous les plans.

Dimanche dernier, l’assemblée générale de l’association des donneurs de sang bénévoles s’est tenue au cercle à Buhl.

François Baum est un président particulièrement satisfait : « Nous pensions pour l’année 2009 collecter 80 dons d’après le personnel du service médical, mais au total en trois étapes nous avons récolté 213 dons, soit une augmentation de 61 dons par rapport à 2008 ».

Forte de 45 membres, avec un potentiel de 141 donneurs, l’association a également mis la main à la pâte, puisque, depuis l’an passé, elle a organisé elle-même les collations.

Et le président de souligner : « les besoins de sang augmentent et il y a également une forte demande de plasma. S’il y a des personnes intéressées, un calendrier sera mis en place avec Colmar ». Pour cette année, la première collecte a déjà eu lieu lundi dernier avec 58 dons, les autres collectes sont programmées le 14 juin et le 6 décembre.

Présent également, l’adjoint Yves Coquelle, président de l’OMSC de Buhl, se réjouit de cette progression. Il a commenté : « Il y a deux ans, l’association avait bien du mal, aussi son adhésion à l’OMSC a-t-elle contribué à son envol, passant de 25 à 45 membres. Pour preuve également l’augmentation sensible des dons ».

Le président François Braun a ensuite procédé à la remise des diplômes.

Les diplômés

Carine Axt, Chantal Boudemagh, Tatiana Burger, Marilyne Chomik, Julie Duck, Annick Fischetti, Christelle Flory, Pascal Franck, Didier Fuhry, René Hueber, Marie-Claude Hurth, Yann Magnin, Alain Moritz, Corine Parlati, Francis Rosé, Luc Saeckinger et René Sameron.

(   Source   L'alsace  Photo Bernard Erhard )

26 février 2010

30 ans et une cavalcade grandiose à Buhl



Dimanche 28 février, l’ Office municipal des sports et de la culture (OMSC) de Buhl organise son 30e carnaval. Les festivités seront populaires et gratuites.

Le 30e carnaval de Buhl sera exceptionnel. Les chars seront très nombreux à défiler dimanche après-midi avec des thèmes variés, colorés, humoristiques : la banquise, la savane, le carnaval de Venise, les Vikings, Michael Jackson, le tour de France, Dragon Ball Z etc.

Les chars — une dizaine au total — seront fignolés minutieusement samedi pour ce rendez-vous festif par les associations buhloises mais également par des groupes extérieurs de Soultz, d’Issenheim, de Lautenbach-Zell, de Wuenheim.

En avant la musique

Les organisateurs ont vu grand avec également les Gugga Musik les plus prestigieuses de la région aux couleurs chatoyantes : La Crapaudière d’Eschentzwiller, Gugga 2000 de Zillisheim, les Spatzawaggis de Roderen et les incontournables Blachgixer de Blotzheim présents depuis le début. Bien sûr, la cavalcade sera ouverte par la Gugga Musik locale : ‘D’behler Schlappabader’.

Si l’OMSC a vu grand, l’un des habitués a vu géant.

En effet, Bernard Schmitt et ses amis du bar Safari Club d’Issenheim qui participent depuis huit ans, préparent depuis quelques semaines décors et habits et depuis mercredi équipent leur char, long de 20 m. Cette équipe qui défile uniquement à Buhl a, au fil des ans, des idées gigantesques : géant et iguanes les années précédentes.

Un char de 20 m de long

« C’est un porte char utilisé entre autres pour les dépannages sur autoroutes que nous équipons. Il fait 20 m de long et nous avons testé, dimanche dernier le parcours dans les rues buhloises. Les chantiers municipaux déplaceront quelques obstacles pour que nous puissions apporter la bonne humeur et des millions de confettis pour cette liesse carnavalesque », confie Bernard Schmitt tout en sanglant, drapant, décorant son char dont le thème sera dévoilé dimanche.

Il se réjouit : « C’est un plaisir de venir à Buhl. Nous y apprécions l’ambiance, la fête aussi pour ce 30e anniversaire nous avons voulu nous surpasser ! »

Cette ambiance de fête a fait des émules aussi pour la première fois, l’association Loisirs de Wuenheim participe-t-elle avec un char et un groupe d’une quarantaine de personnes.
Le coup d’envoi des festivités de ce 30e carnaval de Buhl sera donné par les enfants samedi 27 février, place du Marché à 16 h.



Y ALLER Samedi 27 février à 16 h : cavalcade des enfants, départ place du Marché avec la participation de la musique harmonie de Buhl et la fanfare d’Issenheim suivie d’une distribution de bonbons. Dimanche 28 février à partir de 15 h cavalcade dans les rues de la ville suivie du festival de Guggamusik. Entrée gratuite.


( Source L'Alsace     Photo Bernard Erhard   )

Reine et couple princier à l'honneur



Une réception en l'honneur de la reine du carnaval de Buhl, de ses dauphines et du couple princier s'est tenue à la mairie du village lundi soir. L'occasion aussi pour le maire, Fernand Doll, de reparler des calvacades qui auront lieu les 27 et 28 février.


Le week-end prochain à Buhl s'annonce comme festif entre la cavalcade pour les enfants qui se déroulera samedi et « LE » carnaval de dimanche. Une animation très importante pour le village. « C'est un carnaval qui rassemble beaucoup de monde. Après Mulhouse, Buhl est sans doute le plus grand carnaval de la région », affirme Fernand Doll.

Mais le carnaval affirmera aussi un côté glamour car la reine, Marjorie, ainsi que ses dauphines et le couple princier Ethan et Alicia, seront présents lors des deux défilés. « Félicitations à la reine et au couple princier. Vous avez une mission délicate, faite surtout de convivialité », précise le maire. Marjorie en est consciente et tient à mener à bien cette mission. « Je suis très contente d'avoir été élue. J'aime faire la fête, j'adore l'ambiance de carnaval. Je remercie tout le monde ainsi que le comité »


(Source DNA ).


Continental Biscuits : Les salaires enfin versés ?


Voici trois semaines que les salariés de Continental Biscuits ont décidé d'occuper leur usine de confection de biscuits à Buhl. Malgré une table ronde organisée par le député Michel Sordi, rien n'a vraiment bougé. Les 35 employés en sont toujours à attendre leurs salaires des trois derniers mois. Ceux-ci devraient être versés d'ici quelques jours, mais l'avenir est, lui, toujours aussi flou.


La situation commence à être critique. « Rien n'a changé. On n'a toujours reçu aucun salaire. Il y a des effets d'annonce mais tant qu'on n'a rien, on n'y croira pas », fulminent les salariés de Continental Biscuits, lesquels poursuivent le blocage de leur usine depuis plus de trois semaines (lire DNA du 4 février 2010). Pour ces derniers, les informations sont d'ailleurs souvent à mettre au conditionnel.

Un salarié s'est ainsi rendu, hier, au conseil des prud'hommes où un juge lui a dit : « Vous ne serez pas payés avant le 19 mars » ; tandis qu'hier après-midi, plusieurs salariés ont reçu un mail de l'administrateur judiciaire leur annonçant le paiement par l'AGS (Association pour la Gestion du régime de garantie des créances des Salariés) des salaires de novembre, décembre et janvier. « Avant la semaine prochaine » si l'on en croit l'un des fax récemment reçu. Le temps qui passe est pourtant le pire ennemi de ces salariés qui, en l'espace de quelques semaines, ont tout perdu. Pascal, un des salariés les plus anciens de l'entreprise, résume une situation que beaucoup de ses collègues connaissent actuellement : « Je suis dernièrement allé voir ma banque. Ils m'ont dit qu'ils étaient avec moi mais qu'il faudrait, de toute façon, payer les agios. J'en suis déjà à 95 € jusque fin mars. Dès avril, cela recommencera. Les banques profitent de la situation précaire des gens comme nous ».

L'idée d'une reprise par les salariés

Et inutile de tenter de chercher du travail pour autant. « Maître Guyomard, (ndlr : l'administrateur judiciaire) nous a dit : "vous n'avez pas le droit, vous êtes encore salariés". On est complètement bloqués », ajoute une frange de salariés dépités. Et les illusions d'il y a quelques jours encore s'atténuent de jour en jour : « Honnêtement, un repreneur, on n'y croit pas. Si des personnes sont intéressées, ce sera surtout pour Mondial Biscuits à Cernay. Nous, désormais, ce qu'on attend, c'est la prononciation d'une liquidation judiciaire ». Une telle fin serait un véritable coup de poignard pour ces employés qui ont donné beaucoup pour l'entreprise : « Parmi nous, il y en a une majorité qui a consenti beaucoup d'efforts, en travaillant jusqu'à 13 ou 14 h par jour, et en "s'asseyant sur certaines primes". C'est aussi pour tout ça qu'aujourd'hui, nous sommes autant dégoûtés ».

Devant une telle situation, certains d'entre eux avaient même imaginé reprendre la société en se portant candidats auprès du tribunal de grande instance de Colmar. Mais la réalité a vite repris le dessus : « Ce sont des sommes astronomiques. Il faut 800 000 € rien que pour le fond de roulement. Lorsqu'on livrera à une grande surface, celle-ci nous paiera à 60 jours. Et pendant ces deux mois, il faudra pourtant continuer à faire tourner l'usine. Ce n'est pas possible, même si on fait tous un effort ». Un appel est toutefois lancé aux élus du coin pour explorer cette solution de repli (lire ci-contre la lettre ouverte des salariés de Continental).

Le versement des salaires constituera une première bouée de sauvetage pour ces employés. Au cours de la semaine prochaine, ils verront aussi débarquer les représentants d'un autre groupe alimentaire, annoncés pour une visite des lieux. Mais, pour beaucoup, le coeur n'y est plus : « Ce redressement, c'est une perte de temps. Et quand on pense qu'il y a deux mois, nous avions tellement de commandes que l'on avait du mal à suivre le rythme. C'est du gâchis... »

( Source DNA        Ronan Le Goaster  )

Une équipe de TF1 s'est rendue, hier après-midi, sur les lieux afin de filmer l'ambiance qui règne à Continental Biscuits. Le reportage devrait être diffusé dans le journal de 13 heures d'aujourd'hui, jeudi.

http://videos.tf1.fr/jt-13h/une-biscuiterie-alsacienne-privee-de-son-patron-5708117.html

Lettre ouverte

Plusieurs salariés de Continental Biscuits souhaitent faire publier une lettre ouverte dans nos colonnes au sujet d'une situation qui perdure. « Les ouvriers de "Conti" seraient prêts à reprendre leur usine si les élus leur donnent un coup de main. Pourquoi ne pas financer les travailleurs de Conti qui aimeraient garder leur usine qu'ils aimaient tant, à laquelle ils sont attachés depuis plus de vingt-six ans pour certains. Avec les retraites qui s'allongent, l'Etat ne préfère-t-il pas aider les ouvriers à garder leurs emplois, plutôt que de les envoyer aux ASSEDIC? Ce serait une première mais il y a un début à tout. Les travailleurs ne sont-ils pas une valeur sûre pour notre pays puisque les patrons d'aujourd'hui ne pensent malheureusement qu'au profit ? Sauf qu'à cette allure, il n'y aura bientôt plus d'ouvriers en France si les lois ne changent pas. En pleine campagne électorale, les milliers de gens qui perdent leurs emplois ont-ils le coeur à aller voter?

A savoir qu'à ce jour, aucun salaire n'a encore été versé pour les salariés de Continental et au reste du groupe. Les agios courent toujours et ce sont encore les banques qui se régalent. A part les Restos du coeur, qui viennent au secours des travailleurs, il n'y a personne. On est abandonné. Merci aux élus, au gouvernement et surtout à monsieur Chervin et son adorable soeur Colette. »

23 février 2010

L’amicale des pompiers se réorganise

Samedi dernier, les hommes du feu se sont retrouvés au dépôt du centre de première intervention de Buhl pour leur assemblée annuelle en trois temps : l’assemblée générale du corps, celle de l’amicale et la présentation aux officiels.


Le chef de corps, Hubert Reich, après avoir salué le maire Fernand Doll entouré de ses adjoints, Marianne Loewert, Yves Coquelle et Francis Munsch, a donné les chiffres des interventions effectuées l’année écoulée (lire encadré ci-dessous) : « Le nombre d’interventions au fil des ans varie peu ; pour 2009 les assistances à personne et les accidents représentent néanmoins 56 % des sorties. » Il a également donné les effectifs du corps : 18 pompiers, 11 jeunes sapeurs-pompiers (JSP) contre 5 l’an passé et 32 musiciens pour la fanfare.

Le secrétaire de l’amicale, Maurice Castellazzi, a résumé l’assemblée générale du corps, insistant sur la mise en place des différents pôles d’activités au sein de la caserne pour une meilleure responsabilisation. Il a également annoncé la réfection pour cette année de la partie garage, du dépôt.



Un nouveau comité a par ailleurs été élu. Christophe Schirmer a été élu président de l’amicale. Il sera secondé par Hubert Reich (1 er vice-président), Franck Solinas (2 e vice-président), Joël Flory (trésorier), Manuel Baum (trésorier adjoint), Maurice Castellazzi (secrétaire), Patrick Blum, Lionel Flory et Jonathan Bosch (assesseurs).

Pour 2009, les principaux rendez-vous de l’amicale avec la population sont les suivants : soirée tartes flambées le 3 juillet et la marche populaire les 25 et 26 septembre.

Le chef de corps a tenu à remercier également la municipalité et le président de l’OMSC, Yves Coquelle, pour la subvention exceptionnelle de 300 € qui, s’ajoutant aux 400 € de vacation, permet le renouvellement de matériel de secours à personnes.

« Vous êtes une véritable famille, la municipalité vous accompagne. Les habitants ne savent pas toujours la difficulté de votre tâche, mais vous êtes reconnus dans l’esprit des gens », a souligné le maire, Fernand Doll, avant de partager le verre de l’amitié.

Les pôles et les responsables

Pôle matériel roulant : Pascal Vogel.
Pôle petit matériel : Sébastien Flory.
Pôles exercices : Maurice Castellazzi.
Pôle JSP : Patrick Blumm.
Pôle casernement : Hubert Reich.
Pôle matériel de secours à personne : Jonathan Bosch.


(Source L'alsace   Photo Bernard Erhard  )

La fête des associations


C'est toute la commune de Buhl qui s'apprête à se mettre sur son 31 pour l'organisation d'un week-end de fête. Avec samedi la parade des enfants, et surtout, dimanche, la 30e édition de la traditionnelle calvalcade de l'OMSC. Cette année, une large place sera faite au monde associatif.


A Buhl, on sait tirer les erreurs du passé. C'est sans doute ce qui explique cette impressionnante longévité. « L'an dernier, nous avions invité sept groupes de "gugga" mais on s'est rendu compte que c'était peut-être un peu trop. Cela a d'ailleurs été le seul bémol », insiste Yves Coquelle, président de l'OMSC, l'association organisatrice de cette traditionnelle cavalcade, qui draine des centaines de spectateurs venus de tout le Florival. Pour cette trentième édition, la première des décisions aura donc été de limiter le nombre de "gugga", qui passera cette année à cinq. « Mais ce seront les meilleures de la région! », sourit Yves Coquelle, au moment de commenter cette décision prise de concert avec son alter-ego et compère, Serge Montagnon.

Un char des associations


Mais la vraie nouveauté cette année sera de faire une large place aux associations. « Ce sera le carnaval des associations. C'est ainsi que nous avons rebaptisée cette édition », poursuit le président de l'OMSC. Ce week-end, une grande majorité des associations de Buhl devrait ainsi participer à cette cavalcade dans les rues de la cité du Florival.

Pour l'occasion, un grand char sera mis en place afin de matérialiser cette spécificité de l'édition 2010, tandis que, de son côté, Yves Coquelle, a distribué plus de 1300 tracts dans les commerces : « C'est grâce à ce petit bulletin avec nos partenaires que nous pouvons autofinancer complètement cette cavalcade. Et chez nous, c'est gratuit ! », arbore-t-il fièrement. A Buhl, les petits comme les grands plaisirs n'ont pas de prix.


( Source DNA    Ronan Le Goaster )

Carnaval des enfants : samedi 27 février dès 16 h, avec les participations de la Musique Harmonie de Buhl et de la batterie fanfare d'Issenheim. 30e cavalcade : dimanche 28 février à partir de 15 h. L'élection du Trèfle royal aura lieu en octobre.

20 février 2010

Le trio royal buhlois, hôte de la rédaction



Jeudi soir, la rédaction du journal L’Alsace à Guebwiller a accueilli dans ses locaux le trio royal du carnaval de Buhl.

Sa majesté Marjorie Dif, ses deux dauphines Laura Reinlen et Laura Kieffer, la demoiselle d’honneur Pauline Ernst, accompagnées des membres de l’Office municipal des sports et de la culture (OMSC) de Buhl, ont découvert l’effervescence qui règne dans une rédaction au moment du bouclage.

Cette visite à l’agence guebwilleroise de L’Alsace était la première sortie officielle du trio royal après son élection le 6 février dernier.

« Je vous félicite et souhaite pleine réussite au carnaval de Buhl les 27 et 28 février prochains », a souligné Stéphanie Freedman avant de remettre livres et fleurs aux jeunes filles.

La chef d’agence perdure ainsi une tradition de 19 ans, instaurée par son prédécesseur Jean-Marie Nick. Yves Coquelle président de l’OMSC (Office municipal des sports et de la culture) de Buhl, entouré de son comité, a remercié L’Alsace : « C’est un partenariat fidèle, qui contribue au succès de notre carnaval. C’est la 19e fois que nous venons à L’Alsace à l’issue de la 21e élection du trio royal, qui régnera sur la 30e cavalcade de Buhl dimanche 28 février ». Yves Coquelle a assuré que cette 30e édition sera grandiose avec de nombreux chars et plusieurs Guggamusik et a insisté sur un point : « L’entrée est gratuite pour tous ».



( Source  L'Alsace  B.E.  )



19 février 2010

Loisirs, à ski...


Ils sont passionnés ou, tout simplement, veulent découvrir les plaisirs de la glisse. Depuis le début et jusqu'à la fin de ces vacances de février, tous les jours, plus d'une cinquantaine de jeunes se retrouvent à l'école de ski.


C'est sur l'initiative du Scoseg, conjointement avec les centres de loisirs de Buhl, Murbach, Lautenbach, Lautenbach - Zell et Linthal, qu'une animation « école de ski » a pu être mise sur pied au Markstein. Sous la direction de Christian Cheray, avec des cadres tous moniteurs fédéraux 1er et 2eme degré, c'est une initiation et une découverte aux joies de la glisse qui est proposée aux jeunes pour leur majorité, un perfectionnement aux sensations de la glisse pour les autres. Tous, en tous les cas, apprécient, prenant plaisir, aussi, à découvrir la station du Markstein et son domaine. « Notre volonté est de suivre au plus près l'évolution technique des débutants aux précompétiteurs » souligne Christian Chéray, qui propose d'ailleurs à ceux qui ont les meilleures dispositions, de les « orienter vers la compétition, dans le cadre du Scoseg », car « l'école de ski n'a qu'une vocation d'initiation à cette pratique de glisse par le ski ou le snow ».

Drainant aussi des jeunes des communes de Pfaffenheim et du versant du vignoble, de Guebwiller, Soultz, et du fond de la vallée, ces stages - de cinq jours chacun - se terminent par des tests d'aptitude et de niveau de la pratique, sous les yeux d'un moniteur titulaire d'une brevet d'état de l'ESF du Markstein. Quant à la remise des médailles, elle se fait traditionnellement en fin de saison, dans l'une des communes « couvertes » par les sorties...

( Source DNA )

18 février 2010

Une maison individuelle détruite par le feu



Mardi soir, vers 21 h, les corps des sapeurs-pompiers de Guebwiller, Buhl et Soultz sont intervenus au 106 rue du Florival à Buhl pour l’incendie de la maison de la famille Donischal. En raison d’une ossature en bois, l’intérieur de la maison a énormément souffert et est inhabitable. L’origine de l’incendie semblerait être un feu de cheminée.

Les pompiers des différents centres étaient sous le commandement du capitaine Marie Joseph Wach, chef de colonne du secteur, et du chef de groupe Daniel Reich, de Guebwiller. Le feu a été entièrement maîtrisé après minuit. La famille sinistrée, deux adultes et deux enfants, a été prise en charge par la famille. Sur place, l’on a pu noter la présence du maire Fernand Doll, et de ses deux adjoints, Francis Munsch et Yves Coquelle.

Chaîne de solidarité du FC Buhl

Le FC Buhl lance un appel pour aider la famille sinistrée. En effet, M. Donischal est l’un des dirigeants du club et le fils, Johann, joueur en poussin,. Si vous avez des vêtements d’enfants (les garçons ont 10 et 5 ans), des meubles, de la vaisselle, des jouets, du linge de maison etc., vous pouvez prendre contact avec Olivier Wipf, président des jeunes du FC Buhl, au 03.89.74.31.68 ou 06.65.14.69.77

( Source L'Alsace )

Continental Biscuits « Il n’y a plus rien dans les caisses »



Lancée le 9 février, la procédure de redressement judiciaire de Continental Biscuits est en cours à Buhl. L’administrateur judiciaire désigné par le tribunal de commerce, M e Nathalie Guyomard, s’est donné jusqu’à la fin du mois pour trouver une alternative à la liquidation de l’entreprise.


« Le dossier Continental Biscuits est atypique parce que l’usine est à l’arrêt », résume M e Nathalie Guyomard, l’administrateur judiciaire qui a été désigné, le 9 février, par le tribunal de commerce de Colmar. Il est vrai qu’une procédure de redressement judiciaire avec poursuite d’activité quand il n’y a plus d’activité depuis presque trois mois, c’est peu banal.

La décision du tribunal est assortie d’une période d’observation qui court jusqu’au 13 avril. Pendant ce laps de temps, la mission de M e Guyomard est une mission d’assistance. « Mon objectif est double : faire repartir l’usine et trouver des repreneurs, explique Nathalie Guyomard. En fait, c’est le tribunal de commerce qui choisira la poursuite ou non, mais pour cela il faut qu’il y ait une activité », précise-t-elle.

Pas d’offre de reprise

Dans ce dossier, redémarrage d’activité et repreneur sont intimement liés, même si l’administrateur prévient : « Si Didier Chervin revient avec des clients et des fonds, on peut tout imaginer. »

En ce qui concerne la reprise, M e Guyomard se heurte à un obstacle de taille : il n’y a plus d’argent sur les comptes bancaires de l’entreprise. « Il n’y a plus rien dans les caisses et les clients ne nous doivent plus rien, nous apprend-elle. Et puis, on ne peut pas simplement redémarrer. Il faut mener des opérations de maintenance, vérifier l’état des canalisations ; il faut aussi que le meunier et d’autres fournisseurs acceptent de livrer. »

Quant à un repreneur, plusieurs entreprises se sont renseignées, mais aucune d’entre elles n’a fait d’offre à l’heure actuelle. « Ce n’est pas un scoop que Continental Biscuits est juridiquement à vendre. Certaines entreprises sont intéressées par les machines et d’autres, moins nombreuses, par les capacités de production », indique Nathalie Guyomard. Ironie du sort, alors que l’usine buhloise est à l’arrêt depuis le 24 novembre, des relances de commandes arrivent encore. « Les concurrents n’ont pas les moyens de remplacer Continental Biscuits du jour au lendemain », remarque l’administrateur.

Autre point noir du dossier : l’état des dettes. Les salariés, eux, parlent de 15 millions d’euros. En réalité, au 31 décembre 2008 — le bilan 2009 n’est toujours pas connu — les dettes s’élèvent à 14 millions d’euros. « Il va falloir attendre trois à quatre mois avant de connaître l’état exact des dettes, car les créanciers ont deux mois après la parution de l’annonce légale de redressement dans la presse pour se faire connaître, et celui-ci parait généralement un mois après le lancement de la procédure », explique M e Guyomard. Pour autant, l’état des créances n’engendre aucune conséquence puisqu’elles sont gelées.

En route vers la liquidation ?

Conclusion : sans argent, ni repreneur, c’est la liquidation. « Je ne peux pas rester plus de 30 jours sans salaire. Donc, si d’ici le 9 mars je n’ai pas trouvé de fonds, je n’aurai pas d’autre choix que de demander une audience avancée au tribunal pour aller vers la liquidation. En attendant, je cherche une alternative », assure l’administrateur.

Hier, un huissier s’est rendu sur place, à Buhl, afin de dresser l’inventaire de l’actif : le stock, les machines, les bâtiments. Là aussi, la tâche est difficile, puisque Continental Biscuits ne possède pas de comptabilité interne. « C’est compliqué d’identifier ce qui appartient à l’entreprise ou pas », conclut M e Nathalie Guyomard.

( Source L'Alsace    Céline Bechler )

16 février 2010

Les « Conti » toujours dans le pétrin


Toujours pas de salaire, et toujours autant de questions. Une semaine après le placement en redressement judiciaire de Continental Biscuits, les salariés ne voient pas le bout du tunnel.


Après l’annonce, mardi dernier (lire notre édition du 10 février), du placement de Continental Biscuits en redressement judiciaire, rien n’a changé pour les 35 salariés de l’usine buhloise : ils n’ont toujours pas perçu leurs salaires, et se posent toujours autant de questions sur ce qui est arrivé à leur entreprise et sur ce qu’ils vont devenir. « On ne demande rien d’autre que de travailler, insiste Guy. Mais un jour, il va quand même falloir nous expliquer comment on en est arrivé là. »

Certains pensent que l’usine ne redémarrera pas, mais la plupart souhaite une liquidation judiciaire et/ou un repreneur. « C’est notre usine, on ne la donnera pas comme ça. On espère un repreneur sérieux, pas un Chervin bis », ironise un des salariés. Tous soulignent également le savoir-faire précieux qui est le leur et qu’ils ne voudraient pas voir gâcher.

Leur temps, les salariés de Continental Biscuits l’occupent actuellement à remplir des papiers pour l’administratrice judiciaire, M e Nathalie Guyomard, nommée la semaine dernière. « Nous devons fournir des extraits de comptes bancaires afin qu’elle puisse constater que les sommes virées (N.D.L.R. : pour ceux qui ont touché leurs rémunérations de novembre et de décembre) ne correspondent pas à ce qui est inscrit sur les fiches de paie », explique une des salariées.

D’autant que Continental Biscuits ne possède pas de comptable. C’est celui de Basté, à Stosswihr, qui gère la partie administrative de l’entreprise buhloise. Or, à Basté, point de redressement judiciaire. L’entreprise, qui compte une dizaine de salariés, est « juridiquement » active, bien qu’elle soit en réalité au point mort. « C’est une usine vide, une société fantôme », résume un salarié de Basté en visite à Buhl. Dans ces conditions, difficile donc, d’accéder aux fiches de paie des salariés de Contiental Biscuits.

Bientôt trois mois sans salaire

Fin février, certains employés vivront leur troisième mois sans salaire. Une situation de plus en plus angoissante. « Ma vie est devenue ingérable depuis que nous avons été payés en retard. Je rembourse plus de 1 300 € par mois pour ma maison ; ça fait un an et demi que je tape dans mes économies », témoigne un des salariés. « On gère le quotidien comme on peut. On commence à piocher dans les économies pour combler le découvert et ne pas payer d’agios », explique un autre.

Pour garder le moral et l’espoir, les « Conti » se retrouvent, jour et nuit, et poursuivent l’occupation de l’usine. C’est ainsi qu’ils ont pu éviter, fin de semaine dernière, qu’ERDF (Électricité réseau distribution France) ne coupe les compteurs. En revanche, ils n’ont rien pu faire pour le téléphone, dont la ligne est désormais suspendue.

( Source L'Alsace        Céline Bechler )

14 février 2010

Les 90 ans d'Anne Coquelle



Anne Coquelle fête ses 90 ans, aujourd'hui, jour de la saint Valentin. Et pour la petite histoire, c'est ce même jour que son arrière petite fille, Coralie, célébrera ses 10 printemps. Aînée d'une famille de quatre enfants, Anne a vu le jour le 14 février 1920 au foyer des époux René et Anne Gaechner.

Pendant près de 35 ans les Dernières Nouvelles d'Alsace ont compté en M. René Gaechner, son père, un correspondant fidèle et dévoué, suivant de près l'actualité locale. C'est le 18 Mai 1945 qu'elle a uni sa destinée à celle de Fernand Coquelle, originaire de Dechy dans le nord. Celui-ci a été garde champêtre de la commune de Buhl de 1953 à 1974, année de son décès.

De leur union sont nés 4 enfants, Francis, Marie-Hélène, Yves et Jean-Marc. Elle est 10 fois grand-mère et 12 fois arrière grand-mère. Si Anne vit encore seule dans son coquet logement de la Résidence Mathias, c'est surtout grâce au soutien affectueux et sans réserve que lui témoigne sa fille Marie-Hélène épouse Fischer. Le tricot, le crochet et la broderie étaient ses occupations favorites. Dorénavant, elle se contente de suivre l'actualité en lisant et en regardant la télévision. Les mots fléchés sont devenus un de ses passe-temps favoris. Les DNA lui souhaitent un joyeux anniversaire et une bonne santé.

( Source DNA )

13 février 2010

Entreprise Chervin : l’ascension s’achève en déroute


Didier Chervin, patron d’une kyrielle de sociétés, dont Continental Biscuits à Buhl, aura déçu beaucoup de monde.

Il n’y a guère de chance pour que Didier Chervin sorte indemne de cet imbroglio économico-judiciaire, qui s’achèvera certainement par la liquidation de Continental Biscuits, placée désormais en redressement judiciaire ( L’Alsace du 9 février). Pourtant, ce jeune chef d’entreprise, patron de nombreuses sociétés en France et en Europe placées sous l’égide d’une holding familiale, France Industries Finances, aura fait rêver beaucoup de monde.

En novembre 2006, la pose de la première pierre de l’usine Mondial Biscuits à Cernay (qui ne fonctionnera sans doute jamais) illustrait la volonté de Didier Chervin de devenir « le leader européen » du biscuit « premier prix » ( L’Alsace du 1 er décembre 2006). Le maire de Cernay Michel Sordi et son adjoint Jean-Paul Omeyer lui auront préalablement déroulé le tapis rouge, persuadés de tenir là un entrepreneur de confiance capable de créer une activité nouvelle et surtout de l’emploi. « Son projet était fabuleux. Mais il l’a mal mené », se désole Jean-Paul Omeyer, qui ne cache pas sa grande déception et une certaine colère. Le conseiller régional redoute aujourd’hui « un effet domino absolument terrifiant », qui pourrait effacer de la carte économique les sociétés industrielles du groupe familial.

Le masque est tombé

Didier Chervin avait pourtant l’art de séduire ses interlocuteurs par un franc-parler inhabituel dans le milieu, une vivacité d’esprit et une énergie rassurante. À Munster, lorsqu’il reprend, au printemps 2008, la friche du Hammer, où traînent depuis onze ans plus de 5 000 m 3 de déchets plastiques, les élus locaux applaudissent. La joie aura été de courte durée lorsque « le sauveur du Hammer » est contraint de stopper la dépollution du site après la visite de l’inspection du travail.
Ainsi, le masque semble définitivement tombé : que ce soit à Buhl (Continental Biscuits), Stosswihr (Basté), Saint-Tugdual dans le Morbihan (Revolt), Epaux-Bézu dans l’Aisne (Rollbren SAS), les salariés sont unanimes : Chervin les a « roulés dans la farine ». Le comportement « incompréhensible » de ce chef d’entreprise (dont le numéro de téléphone mobile n’existe plus) accusé d’être un « mauvais payeur » laisse un goût très amer, en particulier pour des centaines d’employés privés de salaire depuis plusieurs mois.


( Source L'alsace   Jean Daniel Kientz )

Bientôt le carnaval

Dans moins de trois semaines, la commune de Buhl se trouvera plongée dans une ambiance foisonnante de couleurs et sonorités. Pour sa 30e édition, le carnaval promet d'être grandiose. Trio royal et couple princier viennent tout juste d'être élus. Retour sur une soirée de charme et tour d'horizon des festivités des 27 et 28 février prochains.


Vive la reine Marjorie et ses demoiselles, les deux Laura et Pauline ! Vive la princesse Alicia et le prince Ethan ! Le public leur a permis d'accéder au trône et ils représenteront la cité buhloise sur le char royal. Cela se passait samedi dans la salle de la société de gymnastique. Entre musique dansante et gracieux défilés, la soirée a apporté sont lot de sensations dont, suspense et petits frissons. Les petits frissons ont, en effet, gagné certaines des dix candidates. C'est tout de même un sacré défi de monter sur scène et de sentir les regards d'une salle comble fondre sur sa seule personne.

Les mamans aussi couronnées

Finalement, tout s'est bien passé, les jeunes filles ont été chaleureusement encouragées dans leur démarche par Serge Montagnon qui a endossé la casquette de présentateur et Yves Coquelle, président de l'association organisatrice, le « carnaval 53 Buhl ». En coulisses, Marie-Pierre Wentzel oeuvrait pour harmoniser les entrées. La spontanéité était de mise du côté des plus petits. Il fut bien difficile de résister à leurs adorables frimousses. Surprises, les mamans ont aussi été impliquées dans la tourmente des élections. Ainsi, Virginie Lopes Ferreira (Burnhaupt-le-Haut) a été élue plus belle maman de la soirée. Quant au palmarès des têtes couronnées (déjà publié dans notre édition du 8 février), il s'énonce ainsi : Marjorie Rif (Mulhouse), reine, Laura Reinlen (Merxheim), première dauphine, Laura Kieffer (Lautenbach), 2e dauphine, Pauline Ernst, demoiselle d'honneur, Alicia Bissey (Guebwiller), princesse, Ethan Klein (Buhl), prince.

Forte mobilisation des associations

Carnaval des enfants le samedi 27 février, carnaval version grande parade le dimanche 28 février, Buhl s'apprête à accueillir les foules. Yves Coquelle, président de l'OMSC, et toute sa dynamique équipe ont usé de leur savoir-faire pour que ce rendez-vous soit des plus animés. Plusieurs groupes de « Gugga » sont annoncés, de quoi assurer un tempo d'enfer. De nombreux chars ajouteront au faste de l'animation. Enfin, la mobilisation des associations locales n'a jamais été aussi forte, 30e édition oblige. Le carnaval, c'est une communauté en liesse, des réjouissances populaires. Les Buhlois y seront, les spectateurs d'ici et d'ailleurs aussi, à n'en pas douter.

( Source DNA    B.H.  )

Samedi 27 février à Buhl, rassemblement place du marché à 15h30. Dimanche formation de la parade à 14h30, rue du Florival

12 février 2010

Deux repreneurs tentés par Continental Biscuits

A la suite de l'annonce du redressement judiciaire - en lieu et place du plan de sauvegarde de l'emploi imaginé par le PDG Didier Chervin - l'entreprise buhloise Continental Biscuits semble entre deux eaux. Les salariés misent désormais sur un repreneur. Un groupe - étranger - intéressé s'est déplacé hier sur les lieux. En attendant la visite d'un potentiel repreneur français d'ici quelques jours.

L'annonce du redressement judiciaire a été un soulagement pour les trente-cinq salariés de Continental Biscuits à Buhl. Lorsque le tribunal de Colmar a refusé le plan de sauvegarde de l'emploi, ils étaient nombreux à être rassurés : « nous ne travaillerons plus avec lui », soulignaient-ils, en parlant de leur ancien patron, Didier Chervin. La table ronde de lundi dernier ne les a en effet pas vraiment convaincus. En revanche, hier matin, peu après 11 h, ils ont reçu la visite de Jean-Paul Omeyer et de Michel Sordi. Ces élus locaux ne sont pas venus les mains vides.

A leurs côtés, trois représentants d'un important groupe hollandais qui semble « très intéressé », selon une source proche du dossier, par une éventuelle reprise de l'entreprise de confection de biscuits. « Rien n'est fait. Il ne s'agissait que d'une première visite », répondait, toutefois, hier soir, le député, Michel Sordi, avant d'expliquer que ces éventuels acquéreurs sont venus « pour visiter, demander des explications ». Son appel du pied a donc bien été entendu, lui, qui oeuvre en choeur avec les services du conseil régional qui se sont saisis du dossier.
« C'est une grande famille »
Une seconde entreprise s'est déclarée intéressée par une reprise. Une visite devrait intervenir dans les jours à venir, sans doute la semaine prochaine. Il s'agira, cette fois, d'un groupe français. Les salariés, quant à eux, continuent à espérer et défendent bec et ongles leur outil de travail. « Il y a ERDF qui est venu ce midi pour couper l'électricité. On leur a barré la porte. Mais cela s'est bien passé, Ils sont repartis tranquillement, nous pensons qu'ils ont compris », a ainsi noté la petite dizaine de salariés présents pour occuper les locaux de l'usine buhloise.

 Ces derniers sont en tout cas toujours dans les mêmes dispositions : prêts à repartir. « Il n'y a pas de souci, nous sommes prêts à repartir au charbon. Nous avons les matières premières, il ne manque que le gaz pour faire repartir les machines. Ce qu'on ne veut pas, c'est de nouveau avoir à faire avec Didier Chervin. Mais cette entreprise, c'est une grande famille, c'est presque notre bébé, on y tient ! », soulignent-ils tous en choeur. Aujourd'hui, ceux-ci veillent encore sur ce qui a été leur outil de travail. Ils espèrent pouvoir conjuguer le temps au futur. C'est leur voeu le plus cher.


( Source DNA  : Ronan Le Goaster )

Les salariés enfin payés




Certains n'avaient pas été payés depuis le mois de décembre. Hier, les trente-cinq salariés de Continental Biscuits (Buhl) ont obtenu des réponses, tout comme leurs collègues de Mondial Biscuits (Cernay) et de Rollbren (Aisne), de la part de leur PDG Didier Chervin, qui a refait son apparition après deux mois de silence.

Autour de la table ronde organisée par le député Michel Sordi en sous-préfecture, Didier Chervin, sa soeur Colette qui gère Continental Biscuits, et leur avocat se sont donc non seulement présentés mais ils ont en plus apporté des éléments concrets pour l'avenir du site de Buhl mais aussi de l'ensemble des sites du groupe. Les salaires de décembre, pour ceux qui ne l'avaient pas touché, et de janvier, ainsi que la moitié de la prime conventionnelle vont enfin être pouvoir versés dès ce mardi. Pendant que devant les grilles de la sous-préfecture, les salariés, toujours en colère, hurlaient leur dégoût à leur patron, celui-ci passait son grand oral devant les élus de l'arrondissement.



Les explications du PDG



Selon lui, la situation est simple, les explications limpides : « Depuis la crise économique les banques ne font plus confiance aux entreprises. J'avais les fonds pour régler les salaires mais la banque ne voulait pas débloquer l'argent. Avec tout ce battage médiatique, elles ont enfin accepté. Aujourd'hui, nous sommes passés d'une société de crédit à une société à court terme ». La réduction des en-cours par les fournisseurs est l'autre argument que le PDG aura développé devant les élus, puis devant les délégués syndicaux qui ont été autorisés à participer à la réunion.

Outre le paiement des salaires, Didier Chervin a également annoncé son intention de faire appel à un plan de sauvegarde de l'emploi devant le tribunal de Colmar, où un mandataire judiciaire devrait être nommé, mais aussi d'avoir recours à du chômage partiel. En ce qui concerne l'activité future de l'entreprise, il n'a montré guère de doutes : « Les commandes sont encore nombreuses à arriver. Tout peut redémarrer très vite ».



( Source DNA : Ronan Le Goaster )

L' Ecole Koechlin commémore la Libération

Apprécier le mot liberté

Jeunes citoyens de demain, les élèves de CM 2 (école Koechlin de Buhl) ont été largement sensibilisés au 65e anniversaire de la Libération. Exposition, correspondance avec des jeunes du Sud-Ouest, déplacement bilatéral sont entre autres des sujets développés dans ce vaste projet d'école.


Pour apprécier le mot liberté, il faut imaginer ce qu'était la vie dans la tranche la plus sombre de l'histoire. Les élèves ont fait ce cheminement. L'exposition qu'ils ont montée évoque la descente aux enfers, souligne le courage et la détermination des libérateurs, met en avant l'espérance d'une paix durable au travers de poèmes et de dessins. Ouverte aux autres classes et aux parents, la visite devait aussi être proposée aux libérateurs du Corps Franc Pommiès, attendus vendredi 5 février.
Echanges entre les écoliers

Hubert Martin, enseignant en charge du CM 2, et ses élèves ont effectivement eu le privilège d'accueillir Roger Bouillon et Maurice Francoz, libérateurs du CFP. Ils étaient accompagnés de Jean-Marc Schreiber, ancien maire et directeur d'école, président de l'UNC et de Jean-Louis Miclo, vice-président. Depuis 2007, des échanges de correspondance sont entretenues entre les écoliers buhlois et des élèves de Castelnau Magnoac.

Parmi eux, il y a des descendants des libérateurs. « L'oiseau de paix » (titre d'un poème collectif) a pris son envol pour qu'ensemble ces jeunes oeuvrent pour préserver la liberté. Un séjour est programmé à Castelnau Magnoac du 2 au 7 mai et les correspondants seront reçus dans le Florival du 14 au 18 juin.

( Source DNA )

10 février 2010

Continental Biscuits en redressement judiciaire

Les salariés de l’entreprise buhloise Continental Biscuits ont accueilli avec un certain soulagement l’annonce du redressement judiciaire prononcé hier, mais ils restent inquiets en ce qui concerne le paiement de leurs salaires.


Le plan de sauvegarde de l’emploi de l’entreprise Continental Biscuits est mort-né à Buhl. À peine annoncé, lundi, lors de la table ronde qui s’est tenue à la sous-préfecture de Guebwiller (lire notre édition d’hier), il a été enterré.
En effet, après avoir entendu hier matin le PDG de l’entreprise, Didier Chervin, le tribunal de commerce de Colmar en a décidé autrement.
« C’est une autre bataille qui commence »

Constatant l’état de cessation de paiement, le juge a ordonné le placement en redressement judiciaire assorti d’une période d’observation de six mois, soit jusqu’au 9 août prochain. « C’est une autre bataille qui commence, souligne Martine Nuzzo, secrétaire du CE et déléguée syndicale CFTC. Notre inquiétude, maintenant, c’est de savoir dans combien de temps nous allons toucher nos salaires. »

Car, contrairement à ce qui a été annoncé lundi, les salaires n’ont pas été versés mardi. À la suite de la mise en redressement judiciaire, c’est un administrateur qui va être chargé de mettre en œuvre l’Association de garantie des salaires (AGS).
Dans cette attente, les salariés poursuivent l’occupation de l’usine buhloise. « Tant qu’il n’y a pas de mandataire qui fait l’état des lieux des comptes et nous dit de partir, on restera là », prévient un des salariés.

Par ailleurs, aucune décision n’a encore été prise pour l’usine de boudoirs Rollbren, située à Château-Thierry, dans l’Aisne, et la prochaine audience du tribunal de commerce est prévue le 19 février. En revanche, l’alimentation en eau de l’usine a été coupée.

« Nous allons chercher des solutions alternatives »

Dans cette affaire, le député Michel Sordi, qui était à l’initiative de la rencontre qui s’est tenue lundi entre la direction, les représentants du personnel et les élus, fait confiance à la justice. « Cette décision signifie que le magistrat estime qu’il faut vérifier l’ensemble des comptes pour voir si l’entreprise est viable, estime le député de la circonscription. À l’heure actuelle, j’essaye de réunir des éléments sur le passif de la société, mais je ne dispose pas des actifs. Dans tous les cas, nous allons chercher des solutions alternatives », laisse entendre Michel Sordi.

Ces solutions, ce sont des repreneurs potentiels, dont les noms circulent déjà depuis quelques jours. Espérons qu’ils arriveront à entrer en contact avec Didier Chervin, qui restait injoignable par téléphone hier.

 
( Source L'Alsace )

9 février 2010

Les « Continental » dans la rue, Didier Chervin est apparu



« Chervin, t’es foutu, les Conti sont dans la rue ».



Didier Chervin a fait son apparition à la sous-préfecture de Guebwiller, hier, pour tenter d’expliquer les difficultés de son entreprise. Auparavant, les salariés de Continental Biscuits ont exprimé leur ressentiment dans les rues de Guebwiller.

C’était leur première manifestation. Un peu désorganisés, les salariés de Continental Biscuits, à Buhl, n’en étaient pas moins motivés, hier, dans les rues de Guebwiller, pour dénoncer l’attitude de leur p.-d.g., Didier Chervin, silencieux depuis plusieurs semaines alors que l’entreprise ne tourne plus depuis le 24 novembre dernier .
Après l’occupation de leur usine de Buhl, les salariés de Continental Biscuits ont manifesté hier, dans les rues de Guebwiller. Si leurs salaires vont être versés rapidement, la pérennité de l’entreprise, elle, est loin d’être garantie.


« Chanceux », les passants et les automobilistes qui se trouvaient sur le parcours de la manifestation hier, à Guebwiller. Car c’est de bon cœur, pour les sensibiliser à la situation incompréhensible qu’ils vivent depuis plus de deux mois, que les salariés de Continental Biscuits leur ont distribué les derniers paquets de gâteaux produits dans l’usine buhloise.

 
Encore des commandes

Outre les 35 salariés de Continental Biscuits, quelques employés de l’entreprise Basté, à Stosswihr, et une salariée de la société Rollbren, dans l’Aisne, ont pris part au cortège. « À l’heure actuelle, nous avons encore 42 camions en commande pour des biscuits fourrés, mais les clients n’arrivent pas à joindre notre p.-d.g. et nous, nous ne savons pas quoi leur dire », explique une des employées du service commercial de Basté, où l’électricité et le téléphone ont été coupés il y a une dizaine de jours. « Avant, il pouvait cacher la situation, mais il a été pris au dépourvu par Edf et par Caléo », estime une autre.
Devant la sous-préfecture de Guebwiller, les langues se délient. Les salariés comparent la situation d’un site à l’autre. « À Continental, il est arrivé que l’on reçoive nos salaires en deux fois, par chèque, parfois sans provision. » « À Rollbren, la prime était indiquée sur la fiche de paie mais elle n’était jamais versée. »

Puis, ils l’ont vu. Didier Chervin, leur patron. Personne n’osait croire qu’il viendrait à la table ronde organisée hier après-midi à la sous-préfecture de Guebwiller. Pas plus les salariés que les représentants des pouvoirs publics d’ailleurs. Arrivé en toute discrétion par l’arrière du bâtiment avec sa sœur, Colette Chervin, son avocat et son expert-comptable, il n’a pas échappé aux huées et aux insultes.


Un problème de liquidités


Pendant presque deux heures, il s’est expliqué devant les élus et les acteurs économiques, tentant de convaincre de sa bonne foi. « Nous ne subissons pas la crise économique, mais la crise financière, a-t-il résumé. Nous n’avons pas de problème de rentabilité, mais de liquidités. » Autrement dit, ce sont les banques qui ne suivent plus. « Nous avons besoin d’un fonds de roulement de 750 000 € pour l’ensemble du groupe Mondial Biscuits. Il a été accordé par les banques mais pas honoré », poursuit Didier Chervin. « Aujourd’hui, nous avons une usine qui est structurée et nous avons des commandes. L’activité pourrait reprendre très vite », a-t-il également indiqué.

Invoquant des problèmes de trésorerie et de liquidités — « les banques n’ont pas respecté leurs engagements » — mais un peu moins ses nombreuses créances, le chef d’entreprise a assuré que les fonds allaient être débloqués au courant de la semaine pour payer la prime de fin novembre ainsi que les salaires de décembre et janvier.

Chômage partiel

Une demande de plan de sauvegarde devrait également être déposée aujourd’hui, auprès du tribunal de commerce, afin qu’un mandataire soit désigné, examine le passif du groupe Mondial Biscuits (auquel appartiennent, entre autres, Continental Biscuits à Buhl et Basté à Stosswihr) et décide ou non de la poursuite d’activité.
Alors que des commandes de biscuits arrivent encore, une mesure de chômage partiel va être mise en place pour le mois de février et rien ne permet de savoir si les salariés pourront reprendre un jour le travail.

Faut-il croire à ces promesses ?                Affaire à suivre.


Dépollution  : Le piège du Hammer à Munster
 
Didier Chervin n’est pas seulement à la tête de plusieurs biscuiteries. Il possède également plusieurs SCI, des sociétés civiles immobilières. Via l’une d’elles, la SCI Bergsol, et parallèlement au rachat de Biscuidor, il s’est porté acquéreur des anciens bâtiments de la société Hartmann, dans lesquels étaient entreposés des déchets hospitaliers. L’objectif était de tout dépolluer, de démolir et de réaffecter le site. Une opération qui devait être rentable.

« Quand il a acheté le site, c’était en connaissance de cause », reconnaît Pierre Dischinger, maire de Munster. Mais de préciser aussitôt : « Seulement, le volume des déchets avait été évalué à près de 400 tonnes. Or, il y en a au moins deux fois plus. Et leur qualité n’est pas celle annoncée au départ. » Malgré tout, en 2008, Didier Chervin s’est attelé à sa tâche.

« Il a fait du très bon boulot pendant six mois. Il a respecté la traçabilité dans l’élimination des déchets. Ce sont ainsi entre 200 et 220 tonnes qui ont été traitées, de même que 8 transformateurs au pyralène », précise le premier magistrat de Munster. Seulement cette « bonne volonté », selon les mots de Pierre Dischinger, a été stoppée par une visite de l’inspection du travail : « À raison, sûrement, ils ont arrêté le chantier dans l’heure. »

Et depuis ? Plus rien. Le maire de Munster pense que l’entrepreneur, qui travaillait sous le regard de la préfecture, a été quelque peu vexé par cette décision d’arrêt. « L’administration aurait peut-être pu le rencontrer et lui expliquer comment poursuivre dans les règles son travail… », avance-t-il avant de préciser que sa collectivité a toujours entretenu de bonnes relations avec Didier Chervin : « Nous avons toujours essayé de l’accompagner. »

Le permis de démolir obtenu à l’origine par Didier Chervin court jusqu’à la fin du mois de février. Or, sans dépollution, pas de démolition possible et donc pas de réaffectation des lieux. À Munster, les élus regrettent cet arrêt. « En se portant acquéreur du Hammer, il nous ôtait une belle épine du pied… », concède un adjoint. Maintenant, tous s’interrogent sur la capacité de l’entrepreneur de poursuivre ce travail de titan.


 

(Source L'Alsace)


http://alsace.france3.fr/info/haute-alsace/B%C3%BChl-:-l-usine-Continental-biscuits-occup%C3%A9e-60798863.html?onglet=videos&id-video=000093689_CAPP_BuhllusineContinentalbiscuitsoccupe_080220101234_F3

8 février 2010

Continental Biscuit : « Il nous a abandonnés »



Interview du lundi« Il nous a abandonnés »

Louisa Bellal travaille depuis plus de vingt ans chez Continental Biscuits à Buhl. Élue au comité d’entreprise, elle participera à la table ronde prévue cet après-midi à la sous-préfecture de Guebwiller.

Comment vous êtes-vous organisés depuis mardi pour assurer l’occupation de l’usine ?

Nous sommes présents à tour de rôle. Ceux qui sont d’équipe du matin sont là le matin, et pareil pour l’après-midi et la nuit. Quant au dimanche, quelques salariés de chaque équipe ont continué à se relayer.
Nos familles ne comprennent pas ce qu’il nous arrive mais elles comprennent qu’on soit à l’usine. On doit être là, on doit tous être solidaires.
Sans nos salaires depuis deux mois, ça commence à être difficile, surtout pour ceux qui sont seuls. Certains reçoivent des appels de leur banque. Les Restos du Cœur sont aussi passés pour distribuer un colis à ceux qui en avaient le plus besoin.
À quelques heures de la table ronde qui va se tenir à la sous-préfecture de Guebwiller, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

On est inquiets. Déjà, on aimerait savoir s’il va venir. Ensuite, on a besoin d’en savoir plus sur l’avenir de la boîte, sur notre avenir et sur nos salaires. Là, on n’a rien, on est bloqué. Didier Chervin, notre PDG, et sa sœur, qui gérait l’usine de Buhl, nous ont abandonnés. Si ça dure longtemps comme cela, qu’est-ce qu’on va devenir ? On a besoin de savoir.

Qu’est ce que vous aimeriez dire à Didier Chervin ?

On aimerait lui rappeler qu’on lui a fait confiance et qu’il nous a pris pour des cons. Ce qu’il a fait, c’est pas respectable : on avait les moyens de continuer, il nous a fait croire que l’activité allait se poursuivre et, du jour au lendemain, ils ont disparu, lui et sa sœur. On n’a pas de mots pour ça. Il ne s’est pas comporté comme un patron, il n’a pas assumé ses responsabilités et il nous prenait pour des moins que rien.

Encore, la fermeture serait due à la fatalité, il n’y aurait pas de marché, on comprendrait… Mais on sait que l’usine est viable : on a des fournisseurs, on reçoit encore des commandes et on est là pour produire.

Le pire, c’est qu’avec les collègues, on pense qu’il ne viendra pas. Mais, quoi qu’il arrive, nous, on y sera.


(Source L'Alsace )

Carnaval : Buhl a choisi sa reine




La Mulhousienne Marjorie Dif sera entourée de ses deux dauphines, Laura Reinlen et Laura Kieffer, pour la grande cavalcade du 30 e anniversaire qui animera les rues de Buhl le 28 février.


Proposée par l’association « Carnaval 53 Buhl », l’élection du trio royal et du couple princier, samedi soir à la salle de gymnastique de Buhl, était placée sous le signe de la beauté, du charme et de la convivialité.

Le palmarès énoncé par Serge Montagnon a fait chavirer les coeurs de joie ou de déception. Yves Coquelle et Joseph Kuentz, adjoint au maire, ont remis avec grand plaisir les écharpes respectives
Marjorie Dif, une Mulhousienne de 20 ans, blonde aux yeux bleus, est venue dans le Florival pour conquérir le public et accéder au titre de 21 e reine du carnaval de Buhl, après avoir déjà participé aux élections à Colmar et à Mulhouse. Surprise, certes, mais ô combien ravie, sa majesté, qui prépare un bac pro commerce en alternance, « aime la fête pour apporter la joie et la bonne humeur à tout le public ». La danse, la musique, le piano et les voyages complètent ses passions.

La 1ère dauphine, originaire de Merxheim, a vingt printemps. « Ma première sortie a été couronnée dans une excellente ambiance », confie Laura Reinlen, qui suit une formation en secrétariat médical. Elle aime le sport, la lecture et le cinéma.

À seize ans et demi, la 2 e dauphine, Laura Kieffer, est la plus jeune du trio buhlois. Elle vient de Lautenbach et prépare un bac économique et social au lycée Deck à Guebwiller. Pour Laura, « participer à l’élection est une bonne expérience et je conseille à toutes les jeunes filles de s’inscrire ».

Pauline Ernst, la demoiselle d’honneur, qui participera avec le trio royal à l’élection du trèfle royal à l’automne, a 18 ans. Elle est vendeuse à Guebwiller.

Ouvert à tous
Les élections à Buhl pour le trio royal et le couple princier, tout comme le carnaval du 28 février ne sont pas réservés aux Florivaliens : sa majesté Marjorie et la reine des mamans sont là pour convaincre tous ceux qui participeront à la liesse populaire qui s’annonce exceptionnelle en cette année du 30 e anniversaire.

Le couple princier


Alicia Bissey et Ethan Klein, tous deux 4 ans, forment le couple princier. La princesse Alicia vient en voisine, de Guebwiller.

Pour le prince Ethan, de Buhl, cela devient une tradition familiale, puisque sa maman, Audrey, avait été la 1 ère princesse du carnaval de Buhl, il y a quelques années.



Les mamans entrent en scène



Pour cette élection, les mamans ont accompagné les petites et petits candidats sur scène.
 
Une première qui a permis au public d’élire la reine des mamans. Pour l’heureuse élue, Virginie Lopes Ferreira, de Burnhaupt-le-Haut, qui a présenté ses deux enfants, Lino et Alicia, ce fut
« la surprise dans une ambiance géniale. Je suis venue pour mes enfants ».

A Buhl, les bénévoles sont à pied d'oeuvre pour peaufiner les animations du Carnaval 2010 qui aura lieu les 27 et 28 février. Samedi, la salle de la société de gymnastique était comble pour la soirée des élections.

(Source L'Alsace & DNA )
http://omscbuhl.perso.neuf.fr/carnaval2010/index.html

7 février 2010

Les noces d’or des époux René et Barbara Klein

Le 29 janvier 1960, René Klein a uni sa destinée à celle de Barbara Bachmann à la mairie de Buhl, la bénédiction nuptiale ayant été célébrée le lendemain en l’église Saint-Léger de Guebwiller.

Barbara Klein, fille de François Bachmann et de son épouse Anna Bichler, a vu le jour le 4 janvier 1935 à Bancevo, en ex-Yougoslavie. Elle a quitté son pays à l’âge de 9 ans et, après un périple autrichien de 5 ans, elle débarque avec sa famille dans le Florival en 1949, où elle rentre dans la vie active dans les usines Marin Astruc et Union Textile, avant d’élever leurs cinq enfants.

René Klein, fils d’Édouard Klein et d’Hélène Ritter, a vu le jour le 13 août 1938 à Waldighoffen. Après l’école primaire à Buhl et un apprentissage de trois ans au centre d’apprentissage textile à Mulhouse, il rentre à Marin Astruc, qui a fermé en 1962. Après une année et demie à Améco, à la mine, il est engagé à la Nosoco où il termine sa carrière professionnelle en 1996.

René et Barbara sont entourés d’une grande famille, puisqu’ils ont eu la joie d’élever quatre filles et un fils : Sonia, qui vit avec son compagnon à Normand à Bourogne, dans le Territoire de Belfort ; Martine, épouse d’Angelo Cautillo établi à Schweighouse ; Gabrielle, l’épouse d’Alain Guilebert vivant à Soultz ; Jean-Michel, marié à Patricia Coquillot qui vit à Langon, dans le Loir et Cher ; et Sylvie, épouse de Denis Muller du garage buhlois, résidant à Linthal. Ils ont la joie d’avoir dix petits enfants et d’être arrière-grands-parents de Lucas et Nathan.

Deux figures connues à Buhl

Les époux Klein sont des figures connues à Buhl, René ayant assumé deux mandats de conseiller municipal de 1983 à 1995. Il a également été trésorier, vice-président et président de l’amicale des pêcheurs. Il est également membre de l’UNC. René et Barbara coulent une paisible retraite, partagée entre la famille, les promenades et les vacances.

(Source l'Alsace)

6 février 2010

Continental Biscuits : La méfiance des salariés



Malgré l'annonce de la venue de Didier Chervin à la table ronde organisée par le député Michel Sordi en sous-préfecture, lundi prochain, les 35 salariés de Continental Biscuits continuent d'occuper les locaux de l'usine. Des commandes sont récemment arrivées. Une situation incompréhensible pour ces salariés.


Depuis trois jours, l'usine Continental Biscuits est sous l'occupation de ses salariés. Ayant en tête de mettre la pression, les salariés de l'entreprise en respiration artificielle s'organisent comme ils peuvent pour faire passer les journées. « Nous n'avons aucune nouvelle. On nous annonce la venue de Monsieur Chervin lundi, mais franchement, on n'y croit pas », répondaient, en choeur, hier, la dizaine de salariés présents sur les lieux.

Au cours de ces dernières quarante-huit heures, ils ont reçu de la visite, à l'image de l'adjoint au maire de Buhl, Yves Coquelle, de personnes amenant de la nourriture, ou encore, de l'ancien comptable de Baste SA. Ce dernier a accepté de raconter la mort du siège social : « Jeudi de la semaine dernière, en fin de matinée, une camionnette EDF a pénétré dans la cour de l'entreprise et les agents nous ont annoncé qu'ils venaient couper l'électricité en raison de factures impayées. Madame Chervin mère a essayé de dialoguer mais rien n'y a fait et le courant a été coupé. Le lendemain, lorsqu'on s'est présentés au travail, on nous a dit que tout était fini... »



Les salariés prêts à se rendre au domicile de leur patron

La fin de Baste SA signifie aussi la fin des illusions pour les salariés de Mondial Biscuits (dix personnes), de Continental Biscuits (35 personnes) et de Rollbren (six personnes) pour le paiement de leurs salaires puisque plus aucune feuille de paie ne peut être établie.

Aujourd'hui, pour les salariés de Continental Biscuits, un point de non-retour a été atteint. S'ils n'attendent pas grand chose de la réunion de lundi, ils n'ont pour autant pas jeté les armes : « Si M. Chervin ne vient pas à la table ronde, nous iront chez lui ! On veut des explications. Nous avons l'adresse de son domicile à Luttenbach, on n'hésitera pas. » Le pire dans l'histoire, c'est ce qu'ont découvert les salariés de garde, hier matin : « Des fax sont encore arrivés. Ce sont des commandes. »



Le patron dénonce un « blocage bancaire

Didier Chervin, le patron de Continental Biscuits, dont les 35 ouvriers bloquent l'usine de Buhl depuis mercredi soutient qu'il a les fonds pour payer les salaires, mais qu'il se heurte à « un blocage bancaire incompréhensible ».

Prétendument injoignable depuis plusieurs jours, le dirigeant de Continental Biscuits, Didier Chervin, s'efforce de trouver « une solution rapide » afin que les salaires et la protection sociale soient préservés dans les plus brefs délais. « L'argent pour les salariés est disponible, avance l'industriel, mais une grande banque régionale a décidé de ne pas respecter ses engagements. »
Encensé en 2004 pour la création de Mondial Biscuits (projet de création de 81 emplois et 20 millions d'euros d'investissement à Cernay), celui qu'on surnommait alors le "prince du biscuit fourré" se dit « totalement isolé ». « Après vingt ans d'industrie et d'engagement sans limite, je suis la victime d'un système économique en pleine déroute. »
Le chef d'entreprise est aujourd'hui désabusé : « Comment remonter l'usine après tout le battage médiatique que nous avons subi ? Ce qui est désolant, c'est que nous avions énormément de commandes en attente chez Continental. Ce qui est d'ailleurs exceptionnel dans la crise économique sans précédent que nous subissons. »

L'industriel, qui projetait de démarrer rapidement l'unité de production de Cernay étant donné que l'usine de Buhl est saturée, raconte qu'il a toujours cru « dans une économie de groupe avec un intérêt général pour continuer de bâtir.
Où est passé la solidarité nécessaire dans la construction d'un avenir économique ? Dans l'argent à court terme et le sauve qui peut ».
Didier Chervin sera présent à une table ronde avec les élus le 8 février à la sous-préfecture de Guebwiller. L'affaire, certainement plus complexe qu'il n'y paraît, n'en est sûrement qu'à ses balbutiements.

Il y a quelques mois, les Biscuits Revolt




La situation qui secoue les salariés de Buhl ne sera pas sans rappeler celle qu'ont vécu ceux des Biscuits Revolt, il y a quelques mois, à Saint-Tugdual,dans le Morbihan.

Manque de matières premières, arrêt de la production, et des salaires non versés, sans parler d'un patron aux abonnés absents, le schéma semble identique en de nombreux points. Un élu de la petite commune du Morbihan, qui souhaite rester anonyme, se souvient de ce douloureux épisode : « Cela a été étonnant. Je me souviens notamment qu'il y a eu un règlement judiciaire, faisant suite à l'appel d'un fournisseur de beurre.
Deux jours après, celui-ci était annulé. Je n'avais jamais vu ça. C'est le tribunal de Rennes qui avait annulé le jugement du tribunal de Lorient. Mais ce n'est pas le seul épisode un peu loufoque.

 Ainsi, lorsque la situation de l'entreprise n'était pas au beau fixe, il y a eu un saccage de l'entreprise, des personnes sont entrées dans les locaux et ont ouvert les tuyaux à gaz. Quoiqu'il en soit, quelques jours après, tout était remis en ordre. » Mais en juin 2009, les matières premières ont commencé à ne plus arriver, ce qui a provoqué la chute de la société bretonne
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Le tribunal saisi par les élus

 

Sans productivité, les finances ont alors été moindres et les salaires n'ont pas été payés. « Le problème, c'est que nous étions alors dans ce qu'on appelle "les vacances judiciaires". On ne pouvait rien faire », explique l'élu, avant de révéler : « La première audience de septembre, le dossier a été mis sur le tapis à la suite d'une intervention de quelqu'un de la commune. Nous avons demandé de faire vite car il y avait urgence pour les salariés.

Les 25 salariés de l'entreprise n'avaient en effet été payés que jusqu'en juillet. » A partir de ce moment, tout a été très vite et une liquidation judiciaire a été prononcée. Au cours de ce passage difficile, là encore, le propriétaire Didier Chervin est longtemps resté injoignable, même pour les élus : « Pourtant, quand ça allait bien, c'était quelqu'un assez facilement accessible. Mais dès que les premières difficultés ont apparu, cela a été une autre histoire. »

Aujourd'hui encore, la situation n'a pas été régularisée puisque « les choses sont entre les mains du liquidateur. Mais cela nous a fait beaucoup de mal car cela générait tout de même beaucoup d'emplois, notamment pour les femmes. Lors des périodes des fêtes, il y avait les 25 salariés à temps plein mais aussi près d'une centaine intérimaires. Ce n'est pas rien pour une petite commune comme la nôtre... »

(Source DNA )

5 février 2010

Continental Biscuits : « Un comportement scandaleux »


Après l’annonce de l’arrêt de l’activité chez Continental Biscuits, les réactions se multiplient. Les salariés, eux, sont décidés à poursuivre leur occupation des lieux.

Daniel Weber, conseiller général du canton de Guebwiller, est remonté : « Dans cette affaire, le comportement de M. Chervin me semble scandaleux ! » L’élu ne comprend pas cette politique du silence. « En même temps, ce n’est pas si étonnant : il semblerait que ses entreprises ferment les unes après les autres. Il aurait également monté une société de transport à Bratislava », ajoute-t-il . Et Daniel Weber de pointer également d’autres investissements passés de Didier Chervin : « A-t-il touché des subventions pour dépolluer le site du Hammer à Munster ? » Une question qu’il entend bien poser à l’intéressé lundi, lors de la table ronde organisée par le député-maire de Cernay, Michel Sordi, en partenariat avec le sous-préfet de Guebwiller.

De son côté, Fernand Doll, maire de Buhl, assure n’avoir jamais eu aucun contact avec Didier Chervin : « Nous cherchons à le contacter depuis 2003 pour avoir 4 mètres de son terrain pour la piste cyclable entre le collège et le RD 430. Nous l’avons encore relancé en décembre 2009 par écrit. Mais pour cela, il ne nous a jamais répondu. » Cette situation ne l’empêche pas d’être affecté par ce que connaissent aujourd’hui les salariés. « Peut-être auraient-ils dû agir plus tôt… Mais c’est vrai qu’ils voulaient sauver leur boulot. Il semblerait que leur employeur les a endormis. Nous, en tant qu’élus, nous sommes démunis. »


« La situation n’est pas neuve »

Pour Marc Jung, président de la Communauté de communes de la région de Guebwiller, « cette histoire, c’est un peu la chronique d’un événement annoncé. La situation n’est pas neuve : il y avait déjà eu des factures de gaz non réglées et une première coupure ». Lui aussi compte sur la réunion de lundi pour obtenir quelques éclaircissements : « Aujourd’hui, il faudrait qu’on connaisse la position du principal intéressé.
Par exemple, est-ce qu’il veut aller au dépôt de bilan ? Nous n’en savons rien. Jusque-là, il n’a pas eu une attitude responsable. On peut même parler de comportement scandaleux. Il aurait au moins pu parler à ses salariés. Là, on n’a pas l’impression que c’est quelqu’un qui essayait de trouver des solutions et il n’a pas eu un grand respect pour ses salariés. »

Ces derniers sont toujours mobilisés en attendant la rencontre de lundi après-midi à la sous-préfecture. Pour l’heure, ils se sont organisés pour assurer des permanences nuit et jour, ainsi que ce week-end. « Nous sommes vraiment remontés. Pour nous, il y a eu une mauvaise gestion et un vrai manque de communication », affirme Martine Nuzzo, secrétaire du CE et déléguée syndicale CFTC.
( Source L'Alsace )

Les écoliers et l'anniversaire de la Libération


« Ne jamais oublier »


Le 5 février 1945, vers 17 h, les maquisards pyrénéens du Corps Franc Pommiès atteignaient les premières maisons de Linthal et de Sengern. Il flottait alors dans l'atmosphère un doux parfum de liberté qui, peu à peu, est devenu une émouvante réalité.



Au fil des ans, les villageois du Haut Florival ont fini par cicatriser les blessures d'une guerre ô combien meurtrière, mais ils n'oublient ni la date anniversaire de la libération, ni les héros qui en ont été les acteurs.


« Ne jamais oublier ! ». Même si, 65 ans plus tard, les rangs des vétérans se sont passablement clairsemés, certains sont toujours présents pour entretenir la flamme du souvenir et témoigner auprès des jeunes qui auront à construire le monde de justice et de liberté de demain. C'est le cas notamment à Buhl ( école Koechlin) , dans la classe de Hubert Martin, où une délégation d'anciens - MM Lettermann de la Fondation Maginot, de Turkheim de « Rhin et Danube » - s'apprêtent à être accueillis, demain, vendredi, jour précisément du 65e anniversaire de la libération. Cette rencontre, temps fort d'échanges, sera aussi ponctuée par la visite d'une exposition montée par la classe.

Retour sur la voie qui mène à la liberté

En cette journée du 5 février, les maquisards traversent les crêtes par deux mètres de neige et en terrain miné, avant d'être accueillis dans l'allégresse par la population du Haut-Florival. C'est à Linthal que le futur général Pommiès établira son PC et qu'il rédigera son ordre du jour historique qui figure en bonne place au Musée du Corps Franc à Castelnau Magnoac : « ... nous avons lutté, souffert pour la liberté La cause était juste, ...nous l'avons faite triompher..., souvenons-nous avec fierté de notre oeuvre de Soldats ».


Les libérateurs eux aussi témoignent : « nous étions heureux de savoir Linthal libéré et d'y avoir participé » ( Marcel Esteban ). « Je suis revenu deux fois à Linthal. Au village, certains habitants se rappellent encore de « Bouboule ». ( André Ramière ). « Le devoir de mémoire pour vous, enfants, ce n'est pas seulement l'hommage rendu à vos libérateurs, c'est aussi de partager le chagrin des familles dont les enfants ont été enrôlés de force sous l'uniforme ennemi, abandonnés dans les camps soviétiques. Leurs souffrances, leur désespoir, leur sacrifice, sont teintés du même héroïsme que vos libérateurs.

C'est vous, enfants, qui demain donnerez à la patrie l'image d'une province à jamais réconciliée et unie » ( Henri Quereilhac ).

65 ans après leur expédition harassante mais victorieuse, de nombreux vétérans du CFP restent en contact régulier avec les populations libérées et leurs descendants, à travers la Société d'Histoire et des projets scolaires : le général Marcel Ceroni, 97 ans, dernier survivant de l'Etat Major, le président délégué André Roland Villeneuve, le secrétaire général André Moncassin, l'aumônier national Michel Gaudens, ainsi que tous ces vaillants combattants de l'ombre, que l'occupant appelait « terroristes », et qui aujourd'hui encore nous livrent leurs émouvants souvenirs.


( Source DNA)

Tennis Club : Entraînement hivernal


Tant attendue, la salle de sports du collège a permis aux compétiteurs de suivre, dimanche matin, un premier entraînement.

Samedi après midi, le président du Tennis Club de Buhl, Aldo Pedetti, a accueilli, au caveau du Soleil d’Or à Buhl, une dizaine de membres du club pour l’assemblée générale. Il a remercié pour sa présence l’adjoint Yves Coquelle, président de l’OMSC (Office municipal des sports et de la culture).

Le président a été particulièrement heureux d’annoncer que la salle de sports du collège est enfin opérationnelle : « L’attribution d’un créneau de deux heures, le dimanche matin, permet aux compétiteurs de s’entraîner en hiver. J’espère que cela sera bénéfique pour le championnat où nous avons engagé deux équipes ». Emballé, Aldo Pedetti poursuit : « C’est un superbe lieu, bien éclairé avec une installation optimale et, cerise sur le gâteau, le chauffage ».

Yves Coquelle, qui a également découvert les lieux, partage cet avis : « C’est un bel outil mis à la disposition des associations florivaliennes. Elles peuvent y exercer leur sport favori dans les meilleures conditions ».

Si le fait de participer aux compétitions reste pour les Buhlois avant tout une activité de loisirs, le président espère néanmoins que l’une des équipes puisse accéder à la division supérieure, mais encore faut-il connaître la composition des poules.

À noter également que le club buhlois, parmi les plus petit au niveau effectif, était représenté aux assemblées de la ligue grâce à Maryse Gavroy.

( Source L'Alsace )

Continental Biscuits : Les « Conti » occupent l’usine de Buhl


Face au silence de leur direction quant à l’avenir de l’entreprise, les 35 salariés de Continental Biscuits perdent patience. Hier, ils ont occupé le site de Buhl dans l’attente de réponses.

Jusqu’à présent, il y avait les « Conti » de l’Oise, les 1120 salariés du fabricant de pneumatiques Continental licenciés l’an dernier à la suite de la fermeture du site de Clairoix. Désormais, on retiendra aussi le désappointement des « Conti » de Buhl, les 35 salariés de l’usine Continental Biscuits qui fabrique — ou plutôt fabriquait, puisque la production est à l’arrêt — des gâteaux fourrés ronds pour la grande distribution.

Les signes avant-coureurs se sont fait sentir en janvier 2009, bien que des premiers retards de salaires aient eu lieu en octobre 2008. « Il manquait toujours des ingrédients, les silos étaient à moitié vides et au fur et à mesure, nous avons baissé la production. Nous sommes passés de 2400 cartons par jour et par équipe à 1400 cartons », raconte un des « Conti ».

Les derniers paquets de biscuits sont sortis des lignes de production le 24 novembre à 18 h. Il n’y avait plus de farine. Depuis, plus rien. Début décembre, Caléo, le fournisseur d’énergie, a coupé le gaz en raison d’une créance qui s’élèverait à 170 000 €, mais le chiffre n’a pas été confirmé par la direction de Caléo. Un épisode qui s’était déjà produit l’an dernier.


« Nous voulons des réponses »


Problème : c’est le gaz qui alimente le four de cuisson. Quelques jours plus tard donc, le 18 décembre, les 35 salariés de Continental Biscuits ont été mis en congés forcés et ce jusqu’au 4 janvier. « À la reprise, la direction nous a demandé de rester chez nous et de rester disponibles jusqu’à ce que la situation se rétablisse. Depuis, nous n’avons jamais été contactés », indique Martine Nuzzo, déléguée syndicale CFTC et secrétaire du comité d’entreprise (CE).

La situation s’est aggravée avec le non versement des salaires et des primes : 18 des 35 salariés n’ont pas touché le salaire du mois de décembre, et aucun d’entre eux n’a perçu la moitié du 13 e mois qui arrive fin novembre. Quant aux salaires de janvier, ils n’y comptent même pas. « Les fiches de paie sont établies sur le site de Basté, à Stosswihr, et là-bas, l’électricité a été coupée », souligne un des « Conti ». Mais pourquoi ne pas avoir réagi plus tôt ? « Jusqu’à présent, nous espérions sauver nos emplois. Aujourd’hui, si nous occupons l’usine, c’est pour faire valoir nos droits. Nous voulons des réponses », insiste Martine Nuzzo.

Et les questions sont nombreuses dans la bouche des 35 salariés : « L’entreprise est-elle en cessation de paiement ? », « Est-ce qu’un dossier de redressement ou de liquidation a été déposé ? », « Est-ce qu’il y a des commandes en cours ? », et plus terrible encore, « Notre patron, Didier Chervin, est-il toujours dans les parages ? »

Le 15 janvier, Colette Chervin, la gérante de Continental Biscuits, entreprise qui appartient à la holding dirigée par son frère, a assuré que le site ne fermerait pas. Pourtant, les salariés, eux, ont du mal à entrevoir une issue positive. Et le temps leur paraît bien long dans cette usine inactive.



Guy Schuller : « L’entreprise est viable »


Chef d’équipe à Continental Biscuits, Guy Schuller est entré dans l’entreprise en 1991. Ce Buhlois fait partie des 18 salariés qui n’ont touché leur salaire ni en janvier ni en décembre.



« Avec la production d’une année et le non paiement de fournisseurs, la première question que je me pose c’est où est passé l’argent ? Nous savons que Didier Chervin possède la holding France Industries Finances et nous craignons qu’il ait pris l’argent de notre entreprise pour alimenter cette holding.



Les entreprises qu’il détient ferment les unes après les autres alors qu’elles sont viables et qu’il y a des commandes. C’est le cas du site de Buhl : l’outil de travail est là, en état de marche.

Je ne pense pas que notre patron nous donnera encore de ses nouvelles. Ce qui pourrait donc nous arriver de mieux, c’est une reprise, car où voulez-vous retrouver du travail aujourd’hui à 50 ans ? », s’inquiète Guy Schuller.


( Source L'alsace )